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  • Le gouvernement lance une vaste opération de privatisation d’entreprises publiques

    TSA - dimanche, 28 juillet 2013 23:00

    Le gouvernement lance une vaste opération de privatisation d’entreprises publiques

    Samir Allam


    L’Algérie envisage de privatiser entre 150 et 200 petites et moyennes entreprises (PME) publiques d’ici à la fin de l’année, selon de nouveaux critères, a appris TSA de source proche du dossier. « L’inventaire est en cours mais nous avons déjà identifié entre 150 et 200 entreprises à privatiser.

    C’est ce que nous appelons les actifs dormants », a précisé notre source. À la clé : créer et sauvegarder plusieurs dizaines de milliers d’emplois dans un secteur industriel public en déclin permanent depuis plusieurs années.

    Plusieurs secteurs sont concernés par cette opération, la première du genre depuis plusieurs années : l’industrie manufacturière, le textile, les matériaux de construction, l’agroalimentaire... « Nous privilégions les secteurs où le partenaire peut apporter un plus en matière de technologie et de savoir-faire », a précisé notre source. « Nos usines souvent vieilles et obsolètes. Nous avons besoin de l’apport d’un partenaire pour les relancer et les développer », a-t-elle ajouté.

    Pour le choix des partenaires, le gouvernement a introduit de nouveaux critères. « Ce n’est plus des privatisations comme dans le passé où des usines ont été entièrement vendues avec les assiettes foncières. Il s’agit de partenariats avec des opérateurs nationaux ou étrangers avec comme objectif de développer ces entreprises », selon notre source. La part des opérateurs privés nationaux peut atteindre 60% contre 40% pour l’État dans certains cas. « Dans d’autres cas, quand l’usine est à l’arrêt, l’opérateur national peut obtenir jusqu’à 99% des parts pour relancer l’activité », selon la même source.

    Les opérateurs étrangers pourront être associés de 1 à 49%, selon leurs capacités financières et leurs ambitions en Algérie. « Il ne s’agit plus d’imposer au partenaire étranger d’être associé à hauteur de 49%, à prendre ou à laisser. Le partenaire étranger peut obtenir de 1 à 49% de parts. Mais il ne peut pas être majoritaire », a précisé notre source.

    Dans le cadre de cette opération, le ministère de l’Industrie a lancé début juillet un « Appel à projet » destiné aux opérateurs algériens et étrangers, invités à s’associer avec des entreprises publiques algériennes dans 18 filières. « Cet appel est valable jusqu’à la fin de l’année. Ensuite, il y aura une sélection des partenaires sur des critères extrêmement objectifs. Les partenaires seront orientés et bénéficieront d’un accompagnement », précise notre source.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Pour les nationaliser après comme l'usine d'elhadjar ... c'est des mesurettes et non pas des mesures.
    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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    • #3
      Hajar est de l'industrie lourde confiée à 70% à un partenaire étranger leader mondial du secteur qui s'est vu refuser l'accès aux banques publiques et un financement BEA de ses investissements, et qui n'a donc pas honorer ses engagements en terme de plan d'investissment et de production annuelle. Que l'état reprenne 20% pour assurer ces investissements, et l'expansion des capacités de production est une bonne chose.

      Quant aux PME/PMI, l'aspect stratégique de ces entités économiques m'échappe. Certains soutiens de quelques opérateurs privés, deviennet plus royalistes que le roi, quand il s'agit d'autres opérateurs privés, et surtout quand il s'agit de garantir la mise à niveau et une relative concurrence...
      Othmane BENZAGHOU

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