Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Saïd Bouteflika : Il voulait être Président…

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Saïd Bouteflika : Il voulait être Président…

    Bourouro» et «tigre en papier» pour certains, Président «par défaut» ou par «procuration», et même «vice-roi» et «régent» pour d’autres, Saïd Bouteflika, le frère, conseiller spécial du Président, cumule plus d’un titre et de fonctions. Entre mythe et réalité, le quinquagénaire du palais El Mouradia laisse peu paraître de lui. Ses amis et proches hésitent, refusent la plupart du temps de témoigner du personnage, prétextant le «défaut de mandat» ou la «correction». Ses adversaires, eux, quand ils ne s’avancent pas masqués, se perdent en généralités et conjectures. Tentative de portrait…
    Mardi 16 juillet. Ce n’est pas Madiba Day (fête de Nelson Mandela). Sur le tarmac de l’aérodrome militaire de Boufarik crissent les roues de la chaise roulante présidentielle poussée par des mains fraternelles ! Ce n’est pas tout à fait le carrosse papale d’un Borgia* usé par un long règne par le crime, la ruse et la corruption, ni celui d’une sénile Betancourt, la milliardaire française abusée par les voyous de la République et signant des chèques comme d’autres signeraient des décrets à blanc. Retour semi-clandestin au bercail de l’enfant terrible du clan d’Oujda. Tandis qu’à l’autre bout du continent, en Afrique du Sud, un peuple est au chevet de son héros intemporel. A Alger, c’est sans fanfare ni trompette. Pas de raison de pavoiser. Après le tour – en 80 jours – des hôpitaux et structures de santé de l’ancienne armée coloniale, éprouvant pour l’ego et orgueil national, les «Bouteflika» regagnent leur palais algérois. Dans le silence perplexe et la gestuelle du «cinéma muet» servis par la télévision d’Etat. «Si Bouteflika peut signer des décrets et adresser des messages de félicitations, pourquoi ne s’adresse-t-il pas aux Algériens pour les rassurer ?», réagissait, le lendemain, Ali Fawzi Rebaïne, le leader du parti Ahd 54, qui soupçonne un mal présidentiel plus profond : Alzheimer. Les images diffusées ne sont pas de nature à rassurer. «Le Président peut-il parler ?», «A-t-il toutes ses facultés mentales ?», «Qui gouverne en Algérie ?», s’interrogent nombre de personnalités politiques.

    Saïd Bouteflika, le spectre du revenant

    Cimetière de Sidi M’hamed. Samedi 20 juillet. Apparition/réapparition à l’heure de l’enterrement du général-major Ahmed Sanhadji, l’ancien secrétaire général du ministère de la Défense ayant raccroché ses galons dans la foulée de la ré-élection du président Bouteflika. 55 ans, la frêle silhouette du rouquin du palais d’El Mouradia promenait ses airs de spectre revenant dans la vieille nécropole algéroise. Visage émaciée, yeux vert bouteille, sans âge, une moustache grisonnante, presque invisible, lui barre le dessous du nez, cheveux lisses taillés impeccables comme un boy-scout, la voix petite, rauque. «Revoilà Saïd Bouteflika !», tirait le lendemain, en une, le quotidien Liberté (édition du 21 juillet). Avec ou sans prétendu décret de limogeage, le frère cadet du Président se rappelle au bon souvenir des vivants et des morts. Il serrera bien des mains quémandeuses, essuiera quelques «bousboussates» de Judas, et recevra autant d’allégeances à la ferveur renouvelée de tribus au pouvoir. «C’est un homme décidé à vendre cher sa peau», commente un ancien des «services» qui voit en Saïd «l’agent testamentaire» chargé d’appliquer les dernières volontés d’un président partiellement HS (hors service). «Dans la ‘’sphère virtuelle’’, son potentiel de nuisance est considérable. Il peut constituer une menace sérieuse au processus de succession pacifique pouvant, comme Gamel Moubarak, en Egypte, être tenté de provoquer, pour se maintenir, un bain de sang, une guerre civile». Délire paranoïaque d’officines malintentionnées ? «Saïd Bouteflika n’est pas un tigre en papier, estime cet ancien cadre à la présidence. Son pouvoir n’est pas surfait.» Le frère du Président exerce, selon lui, un contrôle effectif sur un «grand segment des activités de l’Etat. Hormis peut-être le secteur de la Défense qui, même lui, n’échappe pas complètement à son influence».
    Omnipotent, omniprésent, Saïd Bouteflika est positionné sur les «sentiers de la rente publique», présent dans les «mécanismes de propulsion et nomination aux postes civils et parfois militaires, au niveau des grandes entreprises publiques ; exerce une mainmise sur les partis politiques ayant une représentation parlementaire : FLN, RND, MSP et PT, dont les caisses sont régulièrement renflouées à coups de centaines de millions de dinars. Saïd influe sur le gouvernement à travers des ministres qu’il coache personnellement : Harraoubia (Enseignement supérieur), Louh (Travail), Tou (Transports), membre influent du RND à travers Bensalah (SG par intérim), au sein du MSP via certains barons de l’import/ import et tenants de l’économie de bazar ; Saïd Bouteflika est présent au sein de représentations de l’Etat à l’étranger. Dans la CNAN, à Air Algérie, à l’APS. Cela paraît anodin, mais tout ce monde constitue son réseau dense et tout ce monde lui rend compte de tout. Au niveau de certaines ambassades aussi, il a des oreilles : des conseillers diplomatiques qui travaillent pour lui et à la perpétuation du pouvoir de Bouteflika».
    Le limogeage le 18 juin dernier de l’ex-ambassadeur à Paris, Missoum Sbih, porte la griffe du conseiller spécial du Président. «Limogé sur un simple coup de téléphone, rapporte la même source, passé à Mohamed Rougab, le secrétaire particulier du Président lui demandant de préparer un décret de nomination du nouvel ambassadeur, Amar Bendjemaâ. En deux temps, trois mouvements, le décret, portant la signature scannée du président, est prêt.» Les cadres de la présidence observent notre interlocuteur, ils sont tétanisés.

    Gouverner par oukases : mode d’emploi

    «Ils sont interpellés intuitu personæ par Saïd Bouteflika, alors qu’officiellement, il n’a aucune relation avec les structures de la présidence de la République.» Bien qu’il ne soit pas le directeur de cabinet, poste occupé par Moulay Kendil depuis le départ de Larbi Belkheir, Saïd «gère par téléphone toutes les directions de la présidence : le protocole, l’information, l’administration générale où se distribue la rente et les bons d’essence, la direction des transmissions». «Autant d’attributs matérialisés de la souveraineté dont il dispose à sa manière au niveau de la première institution de la République.» Ce même modus operandi, l’oukase est appliqué dans les secteurs des affaires. «Interroger les directeurs généraux des entreprises publiques, tous vous diront que ce personnage les a soit appelés, invités, ordonnés ou instruits pour dégommer ou promouvoir untel, ou donner le marché à un tel, etc.»
    17 juillet, siège de Mon journal. «Saïd Bouteflika fait peur au DRS.» Non ce n’était pas une blague. Hicham Aboud le dit en conférence de presse et il n’en pense pas moins. «C’est une question d’attitude, explique-t-il. Le DRS est à l’image de son chef : il joue la défense. Parce qu’il est légaliste, parce qu’il sait qu’il peut être dégommé par un simple décret.» Aboud en est convaincu. Depuis peu, le torchon brûle entre le conseiller spécial du président Bouteflika et le patron de presse, ancien capitaine de la sécurité militaire, ayant servi dans les cabinets du général Lakhal Ayat, directeur central de la Sécurité militaire et du général Betchine.
    Aboud est, par ailleurs, journaliste, auteur et témoin à décharge dans l’affaire Hassani, le commanditaire présumé de l’assassinat de l’opposant Me Ali Mecili. Saïd Bouteflika incarne selon lui les «pouvoirs occultes», le «néo-cabinet noir». «Il est aussi puissant que l’est le plus puissant des généraux», argue-t-il. Sous le coup d’une ISTN , une interdiction de sortie du territoire et d’une instruction judiciaire pour «atteinte à la sûreté de l’Etat», l’auteur de la Maffia des généraux accuse nommément Saïd Bouteflika d’être à l’origine de ses déboires avec la justice et avec l’agence publique de publicité (ANEP). «Pire, ajoute-t-il, il a détourné le mandat de son frère, a pris en otage tout un pays.»


    «Saïd Bouteflika ne commande pas» :


    «Saïd Bouteflika commande ? Non, je n’oserais pas aller si loin. Pour rappel, quand Bouteflika a fait déménager Cherif Rahmani de son poste de gouverneur, quelques jours après, et toute honte bue, ce dernier est devenu ministre. Même si de l’eau a coulé sous les ponts, il ne fait aucun doute pour moi qu’il est hors de question de croire que les clés de l’Algérie avaient été confiées à Saïd, par ceux qui avaient décidé que deux cents ou trois cents mille morts, ce n’est rien.
    Je pense que la pression sur le DRS est devenue énorme, qu’il y a une stratégie de ravalement de façade en exposant Bouteflika et son clan du point de vue médiatique, quitte à sacrifier les petits pour faire admettre à la population que ceux qui sont coupables de la situation doivent partir et que lorsqu’ils partiront, cela ira mieux.
    Mais en fait, ce n’est pas différent de ce que disait Bouteflika de Chadli et de la ‘’décennie noire’’ puisqu’en accusant Chadli, on peut se permettre d’effacer ceux qui sont plus puissants que Chadli.»

    Kaddour Chouicha. Enseignant-chercheur à l’université d’Oran, porte-parole de la coordination des sections du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES)
    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

    VIVA POLISARIO

  • #2
    Doublon...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Parfois .. je me demande si notre président n'est pas séquestré par son frère à des fins politiques et personnels

      La manière dont le président a été exhibé à son retour de France prouve qu'il a perdu quelques facultés mentales .. et ne maîtrise plus rien !!

      Saïd devrait avoir honte de lui-même .. Il n'a pas un gramme d'honneur dans le sang !!

      Commentaire


      • #4
        Mais où est l'argumentation qui montre que Saïd Bouteflika voulait être président ?
        A la fin de l'article, tu as même un "il ne commande pas".

        Le titre n'a rien avoir avec l'article.

        Commentaire


        • #5
          Mais où est l'argumentation qui montre que Saïd Bouteflika voulait être président ?
          il est originaire de Tlemcen

          Commentaire


          • #6
            il est originaire de Tlemcen
            De toute façon, en Algérie, il ne faut croire personne, absolument personne. Tous des menteurs. Fais toi ton propre avis, c'est tout.

            Ils te mettent même un article avec un titre, l'article qui ne parle pas du titre et, à la fin, une conclusion qui raconte l'inverse du titre. Et, ça passe comme une lettre à la poste. Faut dire, les Algériens ne sont pas très difficiles, ils prennent tout.

            Un peu comme les Tunisiens qui accusent Ennahda d'avoir assassiné Brahmi. Qu'est-ce qu'ils peuvent faire si un illuminé, venu de France, a assassiné Brahmi ?
            Dernière modification par Louny, 29 juillet 2013, 17h10.

            Commentaire


            • #7
              Ils te mettent même un article avec un titre, l'article qui ne parle pas du titre et, à la fin, une conclusion qui raconte l'inverse du titre.
              exactement ce qui se passe sur F.A pour preparer la campagne electorale

              Commentaire


              • #8
                Tout est bien coordonné.

                Les frères musulmans tombent en Égypte et juste après assassinat d'un député de gauche en Tunisie pour dégager les autres frères. En Libye, les FM attaqués aussi.

                On nous prend pour des idiots.

                Commentaire


                • #9
                  De toute façon, en Algérie, il ne faut croire personne, absolument personne. Tous des menteurs. Fais toi ton propre avis, c'est tout.
                  fais gaffe au langage !..

                  yekhi dindou yekhi

                  Commentaire


                  • #10
                    ce said est une crapule de grande envergure , longtemps perçu comme un satellite du pouvoir décisionnel ALGERIEN ce corrompu corrupteur à profiter lui et sa bande de brigands de la manne pétrolière tout en privilégiant les intérêts des us et des français ces derniers le leurs rendent par un soutien inconditionnel

                    bradant ainsi l'un des rares attributs dont on pouvait etre fières , la souveraineté nationale !!! commettant une haute trahison

                    d'ici peut de temps la rue réalisera que boutef n'a été rien de plus qu'un traitre mégalo , un karazai ALGERIEN qui finira dans les poubelles de l'histoire
                    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

                    VIVA POLISARIO

                    Commentaire


                    • #11
                      Mais oui. Waw, quelles preuves.

                      C'est ça les Maghrébins. Moi, je crois vraiment qu'en fait ils sont bêtes tout simplement. C'est un peu pour ça qu'ils n'ont jamais rien fait de leur vie.

                      Comme preuve, ils ont juste besoin d'un titre, ça suffit. Ils veulent te rentrer un objet carré dans un socle rond coute que coute, bessif.

                      Comme certains, qui nous disent qu'en Égypte c'est pas un coup d'état, c'est un coup d'état "populaire".

                      On dit bien qu'on a les dirigeants qu'on mérite.
                      Dernière modification par Louny, 29 juillet 2013, 17h44.

                      Commentaire


                      • #12
                        C'est ça les Maghrébins. Moi, je crois vraiment qu'en fait ils sont bêtes tout simplement. C'est un peu pour ça qu'ils n'ont jamais rien fait de leur vie.

                        Comme preuve, ils ont juste besoin d'un titre, ça suffit. Ils veulent te rentrer un objet carré dans un socle rond coute que coute, bessif.

                        Comme certains, qui nous disent qu'en Égypte c'est pas un coup d'état, c'est un coup d'état "populaire".

                        On dit bien qu'on a les dirigeants qu'on mérite.
                        Louny

                        Tant de subtilité et de tournures .. pour en arriver à tes fins ?
                        N'aie pas peur !.. tu es sur un forum algerien .. On critique la hierarchie du sommet à sa base , sans sourciller
                        Profites-en pour t'exprimer .. le Makhzen n'est pas là pour te surveiller

                        Commentaire


                        • #13
                          Tant de subtilité et de tournures .. pour en arriver à tes fins ?
                          N'aie pas peur !.. tu es sur un forum algerien .. On critique la hierarchie du sommet à sa base , sans sourciller
                          Profites-en pour t'exprimer .. le Makhzen n'est pas là pour te surveiller
                          Mais, wallah, vous me faites trop marrer.

                          Quand on critique, il faut des arguments. Sans argument, il n'y a rien. Vous acceptez des arguments qui n'ont ni queue ni tête, mais des arguments limpides, vous les rejetez. C'est la contradiction maghrébine.

                          Comme on dit, Zeroual n'a pas démissionné pour rien. Ce Bouteflika est un idiot fini d'avoir accepté un tel poste.

                          Il aurait plutôt du demandé à Patrick Sebastien d'être son conseiller, il aurait été bien meilleur.
                          Dernière modification par Louny, 29 juillet 2013, 18h09.

                          Commentaire


                          • #14
                            Je me sauve .. c'est tiré par les cheveux la rancœur d'à coté

                            ps: Mister-T .. change le titre du topic en : crèche chérifienne

                            saha f'tourek kho

                            Commentaire


                            • #15
                              Ce qui est tiré par les cheveux, c'est ton argumentation.

                              Tu vois toi-même que ça ne tient pas debout, tu appelles même de l'aide.

                              Perso, je m'en moque éperdument qu'on me croit, qu'on m'écoute ou quoi que ce soit d'autre. Moi, je m'écoute moi et si mon raisonnement tient debout au fur et à mesure du temps, c'est qu'il a plus de chance d'être bien fondé, qu'une argumentation bancale.

                              On croirait que ces attaques dans les journaux ça date de maintenant. Tout le monde se souvient des attaques virulentes dans les journaux contre Betchine ou contre Zéroual. A l'époque, on parlait même du clan de Zéroual et Betchine.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X