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Création d’une méga entreprise de construction

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  • Création d’une méga entreprise de construction

    L’Algérie est capable de se tailler une belle place sur l’échiquier économique régional et euro-méditerranéen. C’est en substance ce qui ressort de la conférence animée ce matin par le capitaine de l’industrie algérienne, Issaâd Rebrab, au forum DK News.

    Le patron groupe Cévital, est optimiste mais il met des bémols sur l’avenir de la situation économique du pays. Rebrab dira que l’avenir de l’Algérie est dans le développement de l’industrie de transformation notamment celle en rapport avec les hydrocarbures et de la pétrochimie.

    En ironisant, même avec une grande proportion de vérité, le conférencier dira que les pays les plus riches sont ceux qui ont investit dans la transformation et pas ceux qui ont de la matière première à l’image de l’Algérie.

    « Les pays les plus riches ne sont pas ceux qui ont des richesses et des ressources naturelles mais ceux les transforment », dit-il. Sur ce point, il donnera plusieurs exemples. La tonne de propylène coûte 1200 dollars à l’état brut. Une fois transformé en polypropylène il est cédé 3.000 dollars sur le marché mondial. Devant ce différentiel énorme, l’orateur propose justement d’investir sur ce segment d’activité qui rapporte encore plus pour l’Algérie. Car selon lui, les richesse naturelles sont épuisable et s’amenuisent rapidement.

    A ce propos, le patron du plus important groupe privé algérien lance un défi. « Créer 1,2 à 1,5 millions postes d’emploi est possible en Algérie ». Cela à travers la construction de grands complexes industriels pour concurrencer les produits chinois. « Nous pouvons concurrencer les Chinoise et les Turcs sur le marché européen et régional », insiste Rebrab en donnant des indices comparatifs bien précis notamment dans le transport, la main et d’œuvre et d’autres avantages.

    Pour étayer ses dires, il prendra l’exemple du complexe d’électroménager de Sétif qui produit annuellement 3 millions de réfrigérateurs, 3 millions de machines à laver et 1 million de climatiseurs. Il citera également l’usine de verrerie qui produit 210.000 tonnes de verre plat, dont 30% sont destinés à satisfaire la demande locale et le reste, c’est-à-dire 70% de la production, dédiés à l’exportation. S’il s’agissait des petites unités de production, il est pratiquement impossible de concurrencer et de vendre à l’international.

    « Aujourd’hui, nous sommes en mesure de concurrencer les plus grands groupes du monde », s’est-il enorgueilli. C’est la même logique qui est appliquée au complexe dédié à la production du sucre. Cependant, Issaâd Rebrab ne s’est pas empêché de parler de la bureaucratie qui retarde l’acte d’investir. Il dira à cet effet que « l’Algérie est le seul pays où pour créer des richesses, il faut demander des autorisations », même si en concédant au passage que l’investissement dans le petite entreprise est libre.

    Interrogé sur les intentions d’investissement du groupe qu’il préside, M. Rebrab indiquera qu’il compte créer une grosse entreprise de construction, « en y mettant les moyens qu’il faut.» « Nous voulons prouver que les Algériens peuvent faire autant que les Chinois qui travaillent 24/24.

    En ce qui concerne la problématique de la maitrise technologique, l’opérateur algérien qui est convoité par plusieurs pays étrangers pour investir chez eux, il dire que « la technologie est un produit comme les autres. Elle s’achète ».

    Affichant ses intentions à investir dans plusieurs pays africains et arabes pour garantir ses approvisionnements et ceux de l’Algérie, Rebrab abordera la loi sur la monnaie et le crédit qui permet le transfert des devises pour investir à l’étranger. « C’est une loi qui existe mais qui n’est pas encore appliqué », fait-t-il observer.

    S’agissant de l’avenir, Issaâd Rebrab propose d’investir encore davantage pour palier aux autres problèmes qui risquent de secouer le pays. En effet, en 2025, l’Algérie comptera 50 millions d’âmes à nourrir. Il faut se préparer en conséquence pour diversifier notre économie et sortir de la logique des hydrocarbures.

    Mahmoud Chaal
    ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi demande ce que tu peux faire pour ton pays

  • #2
    « la technologie est un produit comme les autres. Elle s’achète ».
    Notre nouveau magnat mi-industrieux mi-importateur a beau se plaindre de la bureaucratie, il n'empêche qu'il est formaté comme le dernier des technocrates du socialiste spécifique de FLN: tout s’achète clé en main:brevets, technologie, mains d'oeuvres qualifiées ...

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    • #3
      « Aujourd’hui, nous sommes en mesure de concurrencer les plus grands groupes du monde », s’est-il enorgueilli
      C'est pas sérieux d'affirmer ce genre de choses.

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      • #4
        C'est pas sérieux d'affirmer ce genre de choses.
        C'est le supra-optimisme de tout grand homme d'affaires, ça fait partie de l'intelligence émotionnelle...
        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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        • #5
          C'est un monstre du domaine des affaires ce gars là, j'aimerai bien voir ses limites sans les bâtons dans les pieds.
          Il est difficile de prendre Rebrab pour un vantard, il démontre chaque jour le contraire.
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            Les coréens se sont devellopé avec les memes capitaines d'industrie polyvalent, et encore avec un état dénué de moyens, raison de plus d'encourager ces hommes, surtout qu'il réinvestissent leurs benefà l'inverse des suissard trabendiste, dont les fonds de pensions se fond les récipendiaires de leurs commisions acquises au détriment du budjet de l'état (surcout).

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