Neuf soldats de l’armée tunisienne ont été tués, ce lundi 29 juillet, dans un accrochage avec un groupe armé, rapporte la chaîne de télévision Al Jazeera. Ces militaires ont été tués lors d’un accrochage avec un groupe terroriste au mont Chaambi, près de la frontière algérienne.
Selon la chaine de télévision tunisienne Wattaniya 1, citée par l’AFP, ces soldats sont des éléments d’une unité d’élite de l’armée tunisienne. Aucune voix officielle n’a encore communiqué sur l’incident, survenu dans une région où l’armée tunisienne traque depuis décembre dernier des groupes armés.
Au printemps dernier plusieurs soldats avaient été blessés et tués dans cette région par des engins explosifs cachés. Selon le gouvernement tunisien, un groupe lié à Aqmi y serait établi. Avec la région de Kef, le mont Chaambi constitue l’un des repaires des djihadistes tunisiens.
L’Algérie et la Tunisie ont décidé il y a quelques semaines de renforcer leur coopération sécuritaire, notamment dans l’échange de renseignements. En mai dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait assuré le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, du soutien de l’Algérie à la Tunisie. « La Tunisie est un partenaire stratégique de l’Algérie. Sa sécurité dépend de celle de l’Algérie et la sécurité de l’Algérie dépend de celle de la Tunisie », avait indiqué M. Sellal.
La mort de neuf soldats tunisiens intervient alors que la Tunisie fait face à une crise politique après l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi. Le puissant syndicat UGTT et le parti Ettakatol, membre de la coalition au pouvoir, devaient tenir dans la soirée de ce lundi des réunions pour décider de leur position sur la crise politique.
Des heurts ont failli éclater ce matin entre des islamistes et des manifestants devant le siège de l’Assemblée nationale constituante (ANC). Les manifestants réclament notamment le départ du gouvernement et la dissolution de l’ANC. Le chef du gouvernement, membre du parti islamiste Ennahda, a rejeté ces demandes et a annoncé des élections pour le 17 décembre prochain, jour anniversaire de l’immolation d’Al Bouazizi, à l’origine de la révolution tunisienne.
TSA
Selon la chaine de télévision tunisienne Wattaniya 1, citée par l’AFP, ces soldats sont des éléments d’une unité d’élite de l’armée tunisienne. Aucune voix officielle n’a encore communiqué sur l’incident, survenu dans une région où l’armée tunisienne traque depuis décembre dernier des groupes armés.
Au printemps dernier plusieurs soldats avaient été blessés et tués dans cette région par des engins explosifs cachés. Selon le gouvernement tunisien, un groupe lié à Aqmi y serait établi. Avec la région de Kef, le mont Chaambi constitue l’un des repaires des djihadistes tunisiens.
L’Algérie et la Tunisie ont décidé il y a quelques semaines de renforcer leur coopération sécuritaire, notamment dans l’échange de renseignements. En mai dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait assuré le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, du soutien de l’Algérie à la Tunisie. « La Tunisie est un partenaire stratégique de l’Algérie. Sa sécurité dépend de celle de l’Algérie et la sécurité de l’Algérie dépend de celle de la Tunisie », avait indiqué M. Sellal.
La mort de neuf soldats tunisiens intervient alors que la Tunisie fait face à une crise politique après l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi. Le puissant syndicat UGTT et le parti Ettakatol, membre de la coalition au pouvoir, devaient tenir dans la soirée de ce lundi des réunions pour décider de leur position sur la crise politique.
Des heurts ont failli éclater ce matin entre des islamistes et des manifestants devant le siège de l’Assemblée nationale constituante (ANC). Les manifestants réclament notamment le départ du gouvernement et la dissolution de l’ANC. Le chef du gouvernement, membre du parti islamiste Ennahda, a rejeté ces demandes et a annoncé des élections pour le 17 décembre prochain, jour anniversaire de l’immolation d’Al Bouazizi, à l’origine de la révolution tunisienne.
TSA
Commentaire