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D’après Paul Stevens du Chatham House : Les signaux du choc pétrolier de 1986 sont là

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  • D’après Paul Stevens du Chatham House : Les signaux du choc pétrolier de 1986 sont là

    Écrit par Sofiane Bensaid
    Le moral n’est plus au beau fixe chez les pays exportateurs de pétrole. Ces derniers veulent croire que la situation conjoncturelle dans laquelle s’est empêtré le marché pétrolier va s’améliorer. Après une décennie de pétrole cher, les prévisions les plus optimistes ne tablent plus sur la même embellie.
    L’Arabie saoudite, chef de file des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Etat qui s’en sort le mieux de l’onde de choc provoquée par l’arrivée du pétrole de schiste US sur le marché, ainsi que de la mauvaise conjoncture économique, affiche ses pires appréhensions quant à l’évolution du marché pétrolier. Le prince saoudien Al-Walid Ben Talal a averti que la demande mondiale sur le brut était « en baisse continue », ce qui risque d’avoir un impact négatif sur l’économie du royaume. Jamais les plus hautes autorités du royaume n’étaient aussi manifestement pessimistes quant à l’avenir du marché pétrolier. Depuis toujours, l’Arabie saoudite tentait, parfois seule, de chasser les thèses pessimistes que développent certains autres membres au niveau de l’Opep et se met, seule contre tous, à l’opposé de ces thèses.
    Ces thèses pessimistes sont remises au goût du jour par le professeur Paul Stevens du Chatham House (Institut royal des affaires internationales) qui s’est employé à faire un comparatif entre la crise pétrolière des années 1980 et les signaux de dépression qui profilent aujourd’hui sur le marché pétrolier. En effet, dans une analyse postée sur The Financial times, cet influent expert prévoit un choc pétrolier dans les années à venir semblable au choc des années 1980. D’après cet expert, très au fait de l’évolution des marchés pétroliers, la production du pétrole par les pays hors Opep devrait connaître des niveaux élevés, ce qui contribuera à la chute des prix, tandis que les nouvelles technologies introduites dans l’industrie du gaz et du pétrole de schiste changeront de fond en comble la structure des marchés. La force de l’Opep s’amoindrirait alors sous l’effet de la combinaison de ces différents facteurs. L’Opep, qui contrôlait la moitié du marché mondial du pétrole en 1973-1974, un quart en 1985, verra ses parts de marché se rétrécir davantage en peau de chagrin dans les années à venir, prévient l’analyste du Chatham House. L’Opep tente désespérément, d’après lui, de défendre un objectif de cours irréaliste autour de 100 dollars le baril à terme.
    Aujourd’hui, soutient Paul Stevens, la situation est semblable à celle précédant le choc pétrolier des années 1980. Pour étayer ses thèses, l’expert met en avant le fait que la demande mondiale de pétrole soit anémique, tandis que la concurrence s’annonce de plus en plus accrue entre traditionnels et nouveaux fournisseurs du marché. La baisse des recettes pétrolières de certains pays exportateurs mènera à des bouleversements politiques. Suivant l’argumentaire du même analyste, les prix resteront plus volatils, voire même probablement inférieurs aux prévisions. Le pétrole de schiste conduirait à une forte croissance des volumes provenant de l’Amérique du Nord. La consommation, elle, va continuer à croître, même si les prix baissent de manière significative. Le plus grand contraste avec les années 1980 est que la demande mondiale de pétrole continuera d’augmenter, tirée par les « tigres asiatiques ». Si l’Opep dispose donc encore d’une petite marge de manœuvre pour défendre des prix à 100 dollars le baril en ajustant la production, les budgets consacrés aux plans gouvernementaux de développement risquent de s’avérer insoutenables. Le même expert prévoit une chute drastique des cours de pétrole dans les années à venir pour s’établir au seuil dangereux de 60 dollars le baril. Lequel seuil ne pourra, dans une bonne partie des pays membres de l’Opep, être rentable pour le soutien des dépenses.
    C’est le cas de l’Algérie d’ailleurs qui, d’après les calculs du Fonds monétaire international (FMI), la rentabilité du prix du baril de pétrole pour l’économie algérienne est estimée à 122 dollars.

    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le même expert prévoit une chute drastique des cours de pétrole dans les années à venir pour s’établir au seuil dangereux de 60 dollars le baril.
    Je ne m'y connais pas trop en matière de pétrole, mais il me semble qu'à 60 dollars le baril, le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta, par exemple, ne serait plus du tout rentable à produire; c'est quasiment le cas pour tous les pétroles de schiste. Or l'expert parle de ce pétrole justement comme offre s'ajoutant aux autres pour faire chuter les prix.

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    • #3
      le sage a dit quand l'occident cri au loup, c'est que les chévres sont à l'abri.

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      • #4
        Bachi

        Je ne m'y connais pas trop en matière de pétrole, mais il me semble qu'à 60 dollars le baril, le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta, par exemple, ne serait plus du tout rentable à produire; c'est quasiment le cas pour tous les pétroles de schiste. Or l'expert parle de ce pétrole justement comme offre s'ajoutant aux autres pour faire chuter les prix.
        "tandis que les nouvelles technologies introduites dans l’industrie du gaz et du pétrole de schiste changeront de fond en comble la structure des marchés".

        Ils trouveront peut etre le moyen de le produire moins cher

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        • #5
          actuellement le pétrole de schiste aux USA revient à 50 dollars lE BARIL et le gaz à moins de 2 dollars
          Dernière modification par haddou, 01 août 2013, 16h40.

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          • #6
            Envoyé par haddou
            actuellement le pétrole de schiste aux USA revient à 50 dollars la tonne et le gaz à moins de 2 dollars
            Le prix de revient du pétrole de schiste aujourd'hui se situe entre 80 et 100 dollars le baril


            Au etats-unis le pétrole est mesuré en tonnes (tep)

            1 tonne de pétrole brut = entre 7 et 9,3 barils

            et la moyenne mondiale se situant aux environs de 7,6 barils par tonne.

            donc selon toi ya haddou le baril pétrole de schiste revient a 6, 57 dollars

            50 $ la tonne / 7,6 barils = 6, 57 dollars

            a mon avis ça n'existe qu'au royaume du maroc



            .
            Dernière modification par MEK, 01 août 2013, 16h30.

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            • #7
              envoyé par MEK :

              Le prix de revient du pétrole de schiste aujourd'hui se situe entre 80 et 100 dollars le baril


              VOICI un extrait de l'article sur les échos FR:

              La problématique du pétrole de schiste est toutefois différente. La chute du prix du gaz aux Etats-Unis a accru l'écart avec le reste du monde, rendant l'exportation particulièrement attractive pour les industriels. C'est moins vrai pour le pétrole de schiste, qui bénéficie du prix de référence du brut américain, le WTI, environ 90 dollars le baril à New York (pour des coûts d'extraction de l'ordre de 50 dollars le baril selon l'AIE).

              du 15 /10/2012

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              • #8
                Mais toi tu as dit
                actuellement le pétrole de schiste aux USA revient à 50 dollars la tonne

                Dc c le prix de la tonne est de 50 $ alors ds ce cas le prix de revient est de 6, 57 dollars le baril.

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                • #9
                  MEK


                  oui ,tu as raison ,j'ai pas fait attention ,c'est le baril et non la tonne ,puisque le prix est en baril ,dont acte ,mais le prix de revient est de 50 dollars US? DONC PAS 80 OU 100

                  Je viens de rectifier l'erreur
                  Dernière modification par haddou, 01 août 2013, 16h41.

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                  • #10
                    C'est pas une bonne nouvelle

                    C'est surtout la rentabilité des projets des énergies renouvelables qui va serieusemet diminuer
                    Ce qui risque de reporter les immenses projets pourtant salutaires pour l'humanité
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      Pétrole: le Brent a touché les 110 dollars.
                      Le 02/08/2013 à 13:28

                      (CercleFinance.com) - Vendredi midi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre retenait son souffle (- 0,09%) à 109,4 dollars, à l'inverse, le WTI américain de même échéance faisant de même (- 0,10%) à 107,8 dollars. Le Brent a atteint ce matin la barre symbolique des 110 dollars sans pouvoir la tenir pour l'instant.

                      Porté par les statistiques de la semaine plutôt favorables à l'économie américaine, et aussi un PMI meilleur qu'attendu en Chine, le Brent a brièvement dépassé les 110 dollars en séance, 'une première depuis le mois d'avril'.

                      De son côté, le WTI américain, qui s'est bien repris ces derniers temps dans le sillage du sentiment quant à la conjoncture américaine, se traite à ses plus hauts niveaux de 16 mois.
                      'Le WTI a gagné plus de 5% depuis le milieu de la semaine, alors que le Brent gagnait 4%', calcule Commerzbank.

                      En effet, avec les Etats-Unis et la Chine, et aussi l'Europe quoique dans une moindre mesure, 'les perspectives de la demande de brut se sont significativement améliorées', ce qui soutient les prix des barils.

                      D'autant plus d'ailleurs que des risques menacent l'offre : en effet, les manifestations qui ont émaillé la Libye ont fortement perturbé ses exportations de brut récemment, 'et la production de l'OPEP a baissé en juillet'. Citant le cabinet de consultants spécialisés Oil Movements, Commerzbank estime que la baisse des approvisionnements du cartel pétrolier va se poursuivre en août : 'au terme des quatre semaines qui se termineront le 17 août, les expéditions de l'OPEP devraient avoir baissé de 500.000 barils par jour', rapportent les analystes, 'ce qui représenterait leur plus forte réduction depuis début janvier'.

                      Il s'agit d'un facteur haussier de plus en attendant le rapport américain sur l'emploi en juillet, cet après-midi.

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