Il a été très critique à l’égard de Bouteflika
Des pressions pour faire taire le général Yala ?
TSA - Katia Mehdi
Pressions ou simple abus de pouvoir. Mohand Tahar Yala, général à la retraite et ancien commandant des forces navales algériennes, s’est vu interdire l’accès au cercle des officiers de l’ANP de Beni Messous. « Il a été clairement affirmé au général à la retraite qu’il n’était pas le bienvenu au cercle des militaires », précise notre source.
La décision a-t-elle été prise par les hautes autorités du pays ou par un simple responsable au niveau du cercle ? S’agit-il d’une initiative isolée ou d’un acte visant à faire pression sur l’homme.
Autant de questions que le cercle proche du général à la retraite se pose aujourd’hui. Une chose est sûre : cette mesure intervient après des écrits du général très critiques envers le président Bouteflika. Le 20 mai, dans une contribution publiée par TSA et El Watan, Mohand Tahar Yala a accusé le président Bouteflika d’être à l’origine de « la rapine qui s’est installée et généralisée » en Algérie.
« Son rôle est déterminant dans ce processus. Il ne faut surtout pas s’étonner parce que rien ne peut effacer le verdict de la Cour des comptes rendu le 8 août 1983 sur les détournements effectués par lui, lorsqu’il était ministre, à l’époque où les lois étaient pourtant très sévères et traitaient les détournements de crimes économiques », a accusé le général à la retraite. D’après lui, Bouteflika « s’est entouré d’individus qui, en son nom, et avec son accord, corrompent, volent, pillent et trahissent »
L’écrit du général avait suscité beaucoup de commentaires et des interrogations à un moment où le président Bouteflika était hospitalisé à Paris dans un état de santé incertain. Le 2 juin, dans un entretien à TSA, Mohand Tahar Yala s’est défendu d’avoir appelé à destituer le chef de l’État. « Je n’ai en aucun cas formulé le souhait de destituer le Président au sens "putschiste" du terme », a-t-il expliqué.
Mais, depuis cet écrit, le général s’est éclipsé, se faisant très discret. A-t-il subi des pressions de la part de l’armée ou de l’entourage du Président ? Notre source affirme que le général à la retraite prépare une contribution pour les prochains jours. « M. Yala a toujours des difficultés à publier ses contributions dans la presse nationale », explique-t-elle.
Des pressions pour faire taire le général Yala ?
TSA - Katia Mehdi
Pressions ou simple abus de pouvoir. Mohand Tahar Yala, général à la retraite et ancien commandant des forces navales algériennes, s’est vu interdire l’accès au cercle des officiers de l’ANP de Beni Messous. « Il a été clairement affirmé au général à la retraite qu’il n’était pas le bienvenu au cercle des militaires », précise notre source.
La décision a-t-elle été prise par les hautes autorités du pays ou par un simple responsable au niveau du cercle ? S’agit-il d’une initiative isolée ou d’un acte visant à faire pression sur l’homme.
Autant de questions que le cercle proche du général à la retraite se pose aujourd’hui. Une chose est sûre : cette mesure intervient après des écrits du général très critiques envers le président Bouteflika. Le 20 mai, dans une contribution publiée par TSA et El Watan, Mohand Tahar Yala a accusé le président Bouteflika d’être à l’origine de « la rapine qui s’est installée et généralisée » en Algérie.
« Son rôle est déterminant dans ce processus. Il ne faut surtout pas s’étonner parce que rien ne peut effacer le verdict de la Cour des comptes rendu le 8 août 1983 sur les détournements effectués par lui, lorsqu’il était ministre, à l’époque où les lois étaient pourtant très sévères et traitaient les détournements de crimes économiques », a accusé le général à la retraite. D’après lui, Bouteflika « s’est entouré d’individus qui, en son nom, et avec son accord, corrompent, volent, pillent et trahissent »
L’écrit du général avait suscité beaucoup de commentaires et des interrogations à un moment où le président Bouteflika était hospitalisé à Paris dans un état de santé incertain. Le 2 juin, dans un entretien à TSA, Mohand Tahar Yala s’est défendu d’avoir appelé à destituer le chef de l’État. « Je n’ai en aucun cas formulé le souhait de destituer le Président au sens "putschiste" du terme », a-t-il expliqué.
Mais, depuis cet écrit, le général s’est éclipsé, se faisant très discret. A-t-il subi des pressions de la part de l’armée ou de l’entourage du Président ? Notre source affirme que le général à la retraite prépare une contribution pour les prochains jours. « M. Yala a toujours des difficultés à publier ses contributions dans la presse nationale », explique-t-elle.
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