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Alerte générale aux frontières Est : Le dispositif de surveillance et d’intervention est en place

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  • Alerte générale aux frontières Est : Le dispositif de surveillance et d’intervention est en place

    Écrit par Issam Baddi


    Lancée depuis des mois, en raison de la détérioration du climat sécuritaire dans la région, l’alerte générale aux frontières algériennes avec la Tunisie a été renforcée, hier, après les affrontements meurtriers entre l’armée de ce pays avec un groupe terroriste d’AQMI dans la zone du mont Chaambi, dans le gouvernorat de Kasserine.

    Selon des sources sécuritaires, le verrouillage a concerné, prioritairement, la wilaya d’El Oued, mais a également été appliqué à travers toute la bande frontalière nord-est du pays, depuis la wilaya d’El Tarf à celle de Tébessa en passant par Souk-Ahras. Le dispositif de surveillance et d’intervention, qui a été mis en place, a concerné l’ANP, la gendarmerie, y compris les gardes-frontières, les douaniers et les services spécialisés de la Sûreté nationale, indiquent nos sources. Ainsi, plusieurs milliers d’hommes mobilisés, plus de dix mille, affirme-t-on, sont sur le théâtre des opérations et prêts à en découdre avec les terroristes terrés dans le maquis de Chaambi. En plus de ces mesures, il est loisible de constater que les appareils des forces aériennes de la gendarmerie et de l’Armée algériennes survolent pratiquement en continu le tracé frontalier.

    Les passages des hélicoptères et des avions de chasse à différentes heures de la journée et même de la nuit sont devenus, en effet, coutumiers pour les populations des wilayas citées. De nombreux habitants de la région, écœurés par la tournure dramatique qu’ont prise les évènements politiques en Tunisie avec l’avènement du terrorisme islamiste et des assassinats ciblés, se disent réconfortés par la présence des forces armées aux portes du pays. Selon les échos qui parviennent du pays voisin, les populations des principales villes de la région sud-ouest de la Tunisie craignent le pire pour leur avenir et pointent un doigt accusateur en direction des activistes religieux. Nous apprenons que le siège du parti islamiste Ennahda à Kasserine a été saccagé et pillé dans la nuit de lundi à mardi par un groupe de manifestants, en signe de représailles contre les salafistes auxquels ils imputent la mort des 9 militaires lâchement assassinés au mont Chaambi.


    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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