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Les parents enthousiastes postent des clichés de leur progéniture sur les réseaux sociaux, sans savoir que c'est illégal. Ces images peuvent en outre tomber en de mauvaises mains.
Une photo des premiers instants de son nouveau-né, encore maculé de sang, une autre du premier bain, des premiers pas. Les parents n'hésitent pas à mitrailler leur progéniture à chaque nouvelle étape de leur vie. Quitte à poster ensuite ces clichés sur des réseaux sociaux. Des experts observent cette tendance avec inquiétude, selon «20 Minuten».
Car ce que beaucoup de parents ignorent, c'est qu'il est illégal de poster des photos de son enfant sans son accord, en raison du droit à l'image, et même en tant que représentant légal. L'enfant serait en effet en droit de demander des mesures à l'encontre de ces publications. Créer un profil au nom de l'enfant pose également problème sur le plan juridique.
De la retenue
Thomas Merz, spécialiste des médias, appelle les parents à la retenue et rappelle que tout ce qui est sur Facebook est public. «Les parents devraient toujours se poser la question de savoir si, à quinze ans, cette photo peut se révéler gênante pour l'enfant.» Thomas Merz précise encore que, malgré la suppression des images, les moteurs de recherches peuvent les garder en mémoire. «Internet n'oublie jamais.»
Ce spécialiste connaît également des cas où les clichés ont été détournés de leur but premier et se sont retrouvés sur des sites pédophiles. Dans ces cas, les parents doivent contacter la police, afin que des poursuites pénales puissent être engagées si nécessaire. Cela n'est toutefois possible que si les personnes impliquées se trouvent en Suisse.
Une partie des parents n'ont pas grandi avec internet et doivent se former avant de transmettre n'importe quelle information sur les réseaux sociaux. Laurent Sedano, expert médias auprès de Pro Juventute, conclut: «Partager ses photos en ligne, ce n'est pas la même chose que de regarder un album de famille à la maison».
(D. Pomper/cbx)
Une photo des premiers instants de son nouveau-né, encore maculé de sang, une autre du premier bain, des premiers pas. Les parents n'hésitent pas à mitrailler leur progéniture à chaque nouvelle étape de leur vie. Quitte à poster ensuite ces clichés sur des réseaux sociaux. Des experts observent cette tendance avec inquiétude, selon «20 Minuten».
Car ce que beaucoup de parents ignorent, c'est qu'il est illégal de poster des photos de son enfant sans son accord, en raison du droit à l'image, et même en tant que représentant légal. L'enfant serait en effet en droit de demander des mesures à l'encontre de ces publications. Créer un profil au nom de l'enfant pose également problème sur le plan juridique.
De la retenue
Thomas Merz, spécialiste des médias, appelle les parents à la retenue et rappelle que tout ce qui est sur Facebook est public. «Les parents devraient toujours se poser la question de savoir si, à quinze ans, cette photo peut se révéler gênante pour l'enfant.» Thomas Merz précise encore que, malgré la suppression des images, les moteurs de recherches peuvent les garder en mémoire. «Internet n'oublie jamais.»
Ce spécialiste connaît également des cas où les clichés ont été détournés de leur but premier et se sont retrouvés sur des sites pédophiles. Dans ces cas, les parents doivent contacter la police, afin que des poursuites pénales puissent être engagées si nécessaire. Cela n'est toutefois possible que si les personnes impliquées se trouvent en Suisse.
Une partie des parents n'ont pas grandi avec internet et doivent se former avant de transmettre n'importe quelle information sur les réseaux sociaux. Laurent Sedano, expert médias auprès de Pro Juventute, conclut: «Partager ses photos en ligne, ce n'est pas la même chose que de regarder un album de famille à la maison».
(D. Pomper/cbx)
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