mercredi, 31 juillet 2013 09:03
Il est candidat à la présidentielle de 2014
Ahmed Benbitour malmené sur son passé au service du pouvoir
TSA - Farouk Djouadi
L’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, a passé un mauvais quart d’heure lors de la soirée « Mille et une news », mardi 30 juillet à Alger. Invité par le quotidien Algérie News, en compagnie du docteur Ammar Belhimer, pour animer un débat sur la crise de l’élite algérienne,
le candidat à la présidentielle de 2014 a été malmené sur son passé au service du pouvoir. Les questions sur son passé de ministre dans les années quatre-vingt-dix et de chef de gouvernement au début de l’ère Bouteflika revenaient de telle sorte que Benbitour a fini par perdre son sang-froid.
« Il faut apprendre à parler avant de poser des questions », a répondu le candidat à la présidentielle d’un ton menaçant, à un jeune militant des droits de l’Homme qui lui a lancé : « quand vous étiez dans le système vous ne cessez pas de dire que tout va à merveille dans le pays et maintenant qu’on vous a éjecté vous dites que le système est pourri et corrompu ».
Benbitour a beau insisté qu’il était « au service de l’État et non pas au service du système » mais cela n’a pas empêché l’assistance, composée de journalistes, universitaires et autres intervenants, de focaliser sur son passé de commis de l’État et de ses accointances avec les islamistes.
« Manger à tous les râteliers ! »
Ahmed Benbitour a, en outre, été attaqué sur ses déclarations : « Non à un quatrième mandat. Non à la révision de la Constitution ». Un intervenant lui a demandé à juste titre : « Comment voulez-vous empêcher un quatrième mandat si la Constitution actuelle consacre des mandats ouverts ? ». M. Benbitour a répondu : « j’ai dit je suis contre un quatrième mandat. Je n’ai pas dit il faut empêcher un quatrième mandat ». Pour l’officialisation de Tamazight, le candidat à la présidentielle plaide pour l’organisation d’un référendum populaire.
Dans la salle, des personnes n’ayant pas l’occasion de prendre la parole disaient de l’ancien chef de gouvernement qu’ « il mange à tous les râteliers. Il était dans le système et maintenant qu’il est mis à la porte, il essaie de s’attirer la sympathie des opposants démocrates ou islamistes ». M. Benbitour, le front en sueur, a eu beaucoup de peine à tenir jusqu'à la fin de cette soirée ramadanesque, abritée dans une salle bondée de monde et surchauffée.
Il est candidat à la présidentielle de 2014
Ahmed Benbitour malmené sur son passé au service du pouvoir
TSA - Farouk Djouadi
L’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour, a passé un mauvais quart d’heure lors de la soirée « Mille et une news », mardi 30 juillet à Alger. Invité par le quotidien Algérie News, en compagnie du docteur Ammar Belhimer, pour animer un débat sur la crise de l’élite algérienne,
le candidat à la présidentielle de 2014 a été malmené sur son passé au service du pouvoir. Les questions sur son passé de ministre dans les années quatre-vingt-dix et de chef de gouvernement au début de l’ère Bouteflika revenaient de telle sorte que Benbitour a fini par perdre son sang-froid.
« Il faut apprendre à parler avant de poser des questions », a répondu le candidat à la présidentielle d’un ton menaçant, à un jeune militant des droits de l’Homme qui lui a lancé : « quand vous étiez dans le système vous ne cessez pas de dire que tout va à merveille dans le pays et maintenant qu’on vous a éjecté vous dites que le système est pourri et corrompu ».
Benbitour a beau insisté qu’il était « au service de l’État et non pas au service du système » mais cela n’a pas empêché l’assistance, composée de journalistes, universitaires et autres intervenants, de focaliser sur son passé de commis de l’État et de ses accointances avec les islamistes.
« Manger à tous les râteliers ! »
Ahmed Benbitour a, en outre, été attaqué sur ses déclarations : « Non à un quatrième mandat. Non à la révision de la Constitution ». Un intervenant lui a demandé à juste titre : « Comment voulez-vous empêcher un quatrième mandat si la Constitution actuelle consacre des mandats ouverts ? ». M. Benbitour a répondu : « j’ai dit je suis contre un quatrième mandat. Je n’ai pas dit il faut empêcher un quatrième mandat ». Pour l’officialisation de Tamazight, le candidat à la présidentielle plaide pour l’organisation d’un référendum populaire.
Dans la salle, des personnes n’ayant pas l’occasion de prendre la parole disaient de l’ancien chef de gouvernement qu’ « il mange à tous les râteliers. Il était dans le système et maintenant qu’il est mis à la porte, il essaie de s’attirer la sympathie des opposants démocrates ou islamistes ». M. Benbitour, le front en sueur, a eu beaucoup de peine à tenir jusqu'à la fin de cette soirée ramadanesque, abritée dans une salle bondée de monde et surchauffée.
Commentaire