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Maroc : Du poison dans les assiettes

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  • Maroc : Du poison dans les assiettes

    • Le contrôle révèle l’ampleur de l’insécurité alimentaire

    • Poisson, viandes, lait, dattes, boissons et miel, les plus contaminés

    • L’import et la restauration collective, des sources d’insalubrité






    Notre assiette est-elle frelatée? A en croire les données de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, pas un produit consommé n’est à l’abri de la fraude. Une pratique qui a pris des proportions alarmantes vu l’ampleur des volumes des aliments saisis et détruits durant les deux premières semaines du mois de Ramadan. Une période durant laquelle les inspections de l’ONSSA couplées avec les autres services ont été renforcées. Environ 26.000 visites des points de vente ont été réalisées sur la période. Et le bilan est trop lourd: des centaines de tonnes de produits alimentaires ont été déclarées impropres à la consommation. De fait, il s’agit de produits que le Marocain consomme tous les jours. Excepté quelques spécialités comme la pâtisserie traditionnelle, le miel ou encore les dattes, tout le reste fait l’objet de manipulations frauduleuses. Le comble! Aucun circuit n’est épargné, le commerce intérieur tout comme l’import ou encore la restauration. C’est à se demander de quel stratagème faut-il user pour sécuriser son assiette.

    Qu’on en juge par les chiffres.

    En quinze jours, les inspecteurs de l’ONSSA ont saisi et détruit près de 600 tonnes de poissons, 69 de viandes rouges, 26 de viandes blanches et 50 tonnes d’abats. S’ajoutent également des lots de produits carnés, 1,8 tonne de charcuterie. Non-respect des normes d’hygiène sanitaire, mauvaises conditions de transport, de manipulation et de stockage approprié, les principaux constats relevés dans les PV dressés par les contrôleurs. Le défaut de stockage sous froid est également constaté pour les produits laitiers dont 2,8 tonnes ont été détruites. Eaux minérales, boissons gazeuses et jus de fruits et légumes ne sont pas en reste. Au total, 620 litres de ces liquides, généralement bien étiquetés, ont été déclarés nocifs pour la santé humaine. Les dattes, ces fruits fort demandés durant le mois de jeûne, sont aussi frelatés: 6,8 tonnes de dattes d’origine locale et d’importation sont passées à l’incinération. Même le miel, ce produit de ruche que l’abeille sécurise par son conservateur naturel fait l’objet de manipulation frauduleuse. La saisie a porté sur 344 kilos. Et la liste n’est pas exhaustive. Elle s’allonge à plusieurs autres produits tels les farines, les pâtes, les biscuits, la pâtisserie, les conserves, les confitures, la margarine…

    Le phénomène est aussi manifeste à l’import. Le renforcement du contrôle aux frontières a en effet mis à nu la mauvaise qualité de produits importés. Rien qu’en l’espace de la seconde semaine du mois de Ramadan, 448 tonnes de produits alimentaires ont été refoulés. Ce lot est constitué pour l’essentiel de produits laitiers (390 tonnes), des dattes (48 tonnes) et de poisson (10 tonnes). L’ONSSA ne précise pas l’origine de ces produits ni les marques des importateurs. D’ailleurs, l’anonymat est également «garanti» aux distributeurs et restaurateurs que l’Office contrôle.

    Pourtant, les dégâts sanitaires provoqués par la restauration extérieure sont énormes. Les services de la Santé publique estiment à 80% la part des intoxications dues à l’alimentation. Sur les 15 premiers jours du mois de Ramadan, pas moins de 750 plats cuisinés ont été retirés du circuit de la restauration collective.

    Selon un contrôleur, l’essentiel des plats est constitué de poisson, viande hachée et de salades avec des conserves. Plusieurs raisons expliquent la situation.

    A commencer par la contamination croisée des aliments faute de séparation des aires dédiées au stockage. «Des légumes cohabitent avec le poisson et les viandes dans les cuisines d’un restaurant de haute facture», révèle un inspecteur. Certains restaurants ne disposent même pas de chambre froide pour y organiser l’entreposage, est-il précisé. L’insalubrité des locaux et du matériel ainsi que l’absence d’hygiène du personnel constituent le lot de la plupart, pour ne pas dire la quasi-totalité des gargotes. Mais ce n’est pas tout.

    Des comportements à proprement criminels sont aussi observés. Sinon, comment expliquer le fait qu’un restaurateur se permet de servir un plat de poisson décongelé et recongelé à plusieurs reprises.

    Comment aussi interpréter les agissements de ce grossiste épinglé la semaine dernière en flagrant délit de mise sur le marché des produits périmés?

    A. G.
    Leconomiste

  • #2
    Ceci explique la diarrhée de hmida sabat benkiki ainsi que serpillière & co

    L alimentation est aussi une question d éducation.

    Allez saha ftourkoum tout de même
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

    Commentaire


    • #3
      la période de ramadan ( synonyme de grand achat de nourriture) coïncide avec cette période estivale où la chaleur n'aide pas les produits à demeurer frais et salubres!

      les inspecteurs sanitaires sont sur le pied de guerre durant cette periode, mais sa ne suffit pas ! beaucoup de commerçants et vendeurs de produits alimentaires sont malhonnêtes et ne pensent qu'a faire des bénéfices sur le dos des pauvres consommateurs tout en sachant que ce qu'ils vendent , jamais ils n'oseront le manger , connaissant les risques!

      Commentaire


      • #4
        tenebre citation
        les inspecteurs sanitaires sont sur le pied de guerre



        Sont t' ils incorruptible aux royaume de la corruption

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        • #5
          Sont t' ils incorruptible aux royaume de la corruption
          Galaxy
          Même situation que dans ta "republique de la vertu" !!

          «5 000 cas d'intoxication alimentaire chaque année en Algérie»

          «Tous les produits alimentaires sont exposés aux germes. Les restaurants, les pizzerias, les campus universitaires, les foyers et les salles des fêtes présentent des risques d’intoxication alimentaire.

          Les services d’hygiène sont mis à l’index à cause du manque de suivi et de la complaisance des PV rédigés selon les humeurs. Cela cause 5 000 cas d'intoxication alimentaire chaque année en Algérie», a indiqué, hier, El-Hadj Tahar Boulanouar, porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Dans le cadre de la sensibilisation et de la prévention des dangers des intoxications alimentaires, l’Union a organisé, hier, au centre culturel 11-Décembre de Belouizdad, une conférence de presse sur «les intoxications alimentaires et les moyens de les prévenir». La rencontre s’est déroulée en présence de membres de la Fédération des associations de protection des consommateurs ainsi que d’experts et de représentants de commerce, entre autres, le représentant de la société Bellat. «L’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les citoyens aux moyens d’obtenir un produit alimentaire sain, aux mesures d’hygiène, à la conservation du produit, ainsi qu’au respect de la chaîne de froid, surtout en été», a déclaré Ibrahim Farouche, président du bureau de coordination de l’UGCAA. «Ces intoxications sont dues au non-respect des règles d’hygiène et de la chaîne du froid, notamment pour les produits périssables tels l’œuf utilisé dans la confection des gâteaux et des pâtisseries, outre le lait et ses dérivés, les conserves et les boissons sont aussi mis à l’index», ajoute le Dr Mustapha Zebdi, médecin en santé universitaire et président de la Fédération algérienne des consommateurs (FAC). En outre, selon les médecins, le consommateur ne doit pas se laisser attirer par les produits qui portent le nom des grands labels, car selon eux, ils sont généralement contrefaits. Ainsi, le client doit, en premier lieu, avoir une certaine culture de consommation, c’est-à-dire ne pas accepter tout ce qui se vend et croire aux discours des vendeurs. Il doit être conscient sur ce qu’il consomme et ce, conformément à la loi n°09-03. De plus, un guide du consommateur vient d’être préparé afin d’éclaircir les choses, en plus de la mise en place d’un conseil national de la protection du consommateur. L’intoxication alimentaire est liée à la consommation d’aliments infectés par des bactéries nocives pour l’organisme lorsqu’elles sont présentes en trop grande quantité. Les bactéries qui transmettent les infections alimentaires les plus courantes sont la salmonelles, le campylobacter et la listeria. Chacune se développe et s’attrape d’une façon spécifique. A noter que le ministre du Commerce a rappelé le cadre législatif et organisationnel mis en place par le ministère pour faire face à ce phénomène qui influe négativement sur la santé du citoyen, soulignant les textes relatifs aux conditions d’hygiène, de stockage et de vente des denrées alimentaires, dont la loi relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes promulguée en 2009.

          Imane Misraoui

          La Nouvelle république
          Combien de fois faut il répéter à certains que lorsque l'on a une maison en verre on ne jette pas la pierre aux autres ?!
          Dernière modification par Serpico, 01 août 2013, 04h04.

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