Les Tunisiens redoutent une attaque terroriste imminente maintenant que les extrémistes liés à al-Qaida sont entrés en possession de matériel militaire.
Dans la matinée du mardi 30 juillet, le ministère de la Défense a émis un communiqué de mise en garde contre des opérations terroristes d'ampleur qui impliqueraient l'utilisation d'uniformes et d'équipements militaires. Ces derniers ont été dérobés aux huit soldats qui ont été tués et mutilés dans la région du Jebel Chaambi.
"Selon l'examen initial, les soldats auraient été tués à bout portant, et tous les corps présenteraient des impacts de balles", a expliqué Chedli Bilmaksoudi, médecin à l'hôpital de Kasserine.
Il est trop tôt pour déterminer si les mutilations ont été faites avant ou après la mort des militaires.
Le meurtre survenu lundi de soldats tunisiens par des militants, sur la frontière algérienne, a exacerbé la crise politique suscitée par l'assassinat, la semaine dernière à Tunis, du leader de l'opposition de gauche et membre de l'Assemblée Constituante Mohamed Brahmi .
"Nous sommes entrés dans une phase où le terrorisme existe bel et bien dans le pays", a déclaré dans la soirée de lundi le Président Moncef Marzouki . "Comme vous le savez, quand le terrorisme est implanté dans un pays, il est difficile de l'éradiquer".
Il a noté que les terroristes visaient le mode de vie des Tunisiens, la transition démocratique et l'Islam modéré.
Ils encouragent les conflits, l'extrémisme et le terrorisme, a-t-il ajouté.
Marzouki a vivement recommandé aux Tunisiens de montrer leur solidarité et d'afficher l'unité nationale pour lutter contre les criminels qui menacent le pays, tout en appelant à éviter les tensions politiques.
"Nous sommes sur le point d'offrir des sacrifices et des victimes", a-t-il poursuivi. "Et nous devons donc gérer cette menace à travers l'unité nationale, dans la mesure où [les terroristes] ciblent chacun de nous ; pas seulement les libéraux, mais aussi les islamistes modérés".
Cette dernière attaque terroriste a eu lieu dans un climat de tensions politiques où se sont multipliées les demandes de démission des membres du gouvernement dirigé par Ennahda. Le parti est accusé de ne pas être parvenu à rétablir la sécurité et de montrer trop d'indulgence envers les groupes extrémistes.
Source: Magharebia
Dans la matinée du mardi 30 juillet, le ministère de la Défense a émis un communiqué de mise en garde contre des opérations terroristes d'ampleur qui impliqueraient l'utilisation d'uniformes et d'équipements militaires. Ces derniers ont été dérobés aux huit soldats qui ont été tués et mutilés dans la région du Jebel Chaambi.
"Selon l'examen initial, les soldats auraient été tués à bout portant, et tous les corps présenteraient des impacts de balles", a expliqué Chedli Bilmaksoudi, médecin à l'hôpital de Kasserine.
Il est trop tôt pour déterminer si les mutilations ont été faites avant ou après la mort des militaires.
Le meurtre survenu lundi de soldats tunisiens par des militants, sur la frontière algérienne, a exacerbé la crise politique suscitée par l'assassinat, la semaine dernière à Tunis, du leader de l'opposition de gauche et membre de l'Assemblée Constituante Mohamed Brahmi .
"Nous sommes entrés dans une phase où le terrorisme existe bel et bien dans le pays", a déclaré dans la soirée de lundi le Président Moncef Marzouki . "Comme vous le savez, quand le terrorisme est implanté dans un pays, il est difficile de l'éradiquer".
Il a noté que les terroristes visaient le mode de vie des Tunisiens, la transition démocratique et l'Islam modéré.
Ils encouragent les conflits, l'extrémisme et le terrorisme, a-t-il ajouté.
Marzouki a vivement recommandé aux Tunisiens de montrer leur solidarité et d'afficher l'unité nationale pour lutter contre les criminels qui menacent le pays, tout en appelant à éviter les tensions politiques.
"Nous sommes sur le point d'offrir des sacrifices et des victimes", a-t-il poursuivi. "Et nous devons donc gérer cette menace à travers l'unité nationale, dans la mesure où [les terroristes] ciblent chacun de nous ; pas seulement les libéraux, mais aussi les islamistes modérés".
Cette dernière attaque terroriste a eu lieu dans un climat de tensions politiques où se sont multipliées les demandes de démission des membres du gouvernement dirigé par Ennahda. Le parti est accusé de ne pas être parvenu à rétablir la sécurité et de montrer trop d'indulgence envers les groupes extrémistes.
Source: Magharebia
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