La privatision de GDF donne lieu à une bataille partisane entre la gauche et la droite, la gauche s'opposant pour s'opposer et la droite dans presque tous son ensemble étant pour la privatisation de GDF qui ouvre ainsi la voie à sa fusion avec Suez .
Ce que je trouve déplorable est cette attitude hostile pour être hostile de la gauche qui a multipliés les amendements uniquement dans le but de ralentir les débats qui agit de façon négative et absolument pas constructive et de plus présente de faux arguments comme la hausse du prix du gaz qui serait soit disant consécutive à sa privatisation alors que c'est faux. Les énérgies fossiles étant à terme appelés à disparaitre et le prix dependant de la demande plus un produit est rare ou limitté plus il verra son prix elévé et ça privatisation ou pas le prix du gaz augmentera.
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La bataille parlementaire sur le projet de loi préalable à la fusion GDF-Suez s'est ouverte jeudi après-midi dans la plus grande confusion, la gauche multipliant les manoeuvres dilatoires pour retarder l'examen du texte.
Socialistes et communistes, déterminés à utiliser tous les moyens à leur disposition pour combattre la privatisation de GDF, ont multiplié les rappels au règlement pour demander au gouvernement et à la présidence de l'Assemblée de leur communiquer la lettre de griefs adressée le 18 août par la Commission européenne aux deux entreprises.
"Il n'est pas possible d'aborder ce dossier sans disposer des éléments que nous sommes en droit d'attendre", a déclaré le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault. En application de l'article 51 du règlement de l'Assemblée, son collègue communiste Alain Bocquet a demandé que les députés siègent en comité secret pour entendre la lettre de Bruxelles.
Le chef de file des députés communistes a aussi reproché au président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré une photo, publiée mercredi à la une du "Figaro", le montrant au perchoir de l'Assemblée avec une montagne de papier symbolisant les 137.629 amendements déposés par la gauche contre le texte.
"La prochaine fois, je me ferai photographier avec vous et vos 93.670 amendements", a répliqué le président de l'Assemblée.
Le président UMP de la commission des Affaires économiques Patrick Ollier a répondu que la lettre de Bruxelles était "depuis jeudi dernier 15h à la disposition de tous les députés qui souhaitent le consulter". "Venez le lire quand vous voulez. Il restera accessible jusqu'à la fin des débats", a lancé M. Ollier à la gauche.
"Il n'y a rien qui est caché", a renchéri le ministre de l'Economie Thierry Breton après une première suspension de séance de 20 minutes.
Le ministre de l'Economie a dû attendre une heure pour pouvoir présenter aux députés le projet de loi, qui ramène à un tiers du capital la participation de l'Etat dans GDF.
L'hôte de Bercy s'est efforcé de revenir au fond du débat en expliquant que le projet de fusion GDF-Suez permettrait de créer un "champion dans le domaine du gaz" et de répondre aux "grands défis" des besoins croissants en énergie et de l'extinction programmée des ressources pétrolières. "Refuser d'apporter aujourd'hui les réponses à ces défis, ce serait affaiblir Gaz de France et in fine pénaliser la France", a-t-il lancé.
Thierry Breton a insisté sur l'accélération de la concentration dans le secteur de l'énergie. "Si nous ne décidons pas maintenant, quand parlerons-nous la prochaine fois de cette question? Dans 12, 18, 24 mois?", a-t-il demandé.
Le ministre de l'Economie a assuré que le projet, loin de "donner un chèque en blanc à GDF", allait donner à l'entreprise "la possibilité de nouer des alliances pour lui permettre d'exercer ses missions, sécuriser le consommateur et assurer l'indépendance énergétique de notre pays".
Il s'est efforcé de rassurer les députés sur les risques de hausse des tarifs. "Il n'y a aucun lien entre la détention du capital et la politique tarifaire", a-t-il martelé, rappelant que le prix du gaz était validé par la commission de régulation de l'énergie (CRE).
Ces arguments n'ont évidemment pas convaincu la gauche, déterminée à lutter jusqu'au bout avec le soutien de l'UDF et des quelques députés UMP toujours opposés au projet. "On passera des jours et des nuits", a prévenu le communiste Maxime Gremetz.
En fin de journée, le Premier secrétaire du PS François Hollande a commencé à défendre la première des trois motions de procédure déposées par la gauche, exigeant un report du débat. "On ne peut pas à quelques mois de l'élection présidentielle décider de la fin du service public de l'énergie", a-t-il dit en réclamant le report de l'examen du texte afin que ce débat soit renvoyé devant les Français à l'occasion de la campagne électorale 2007.
Le gouvernement et la majorité faisaient le gros dos face à ces manoeuvres, en refusant d'évoquer pour l'instant un éventuel recours à l'article 49-3 de la Constitution. "L'opposition veut un débat, elle l'aura. On fera le point fin septembre si on n'a pas terminé", a lancé M. Ollier.
Mais certains ne cachaient pas leur agacement devant ce "blocage délibéré" de l'Assemblée. "L'opposition bafoue l'institution parlementaire", s'est énervé le président du groupe UMP Bernard Accoyer. Il a néamoins dit "vouloir croire" que l'opposition "se ressaisisse" et "rentre dans le débat.
Par AP
Ce que je trouve déplorable est cette attitude hostile pour être hostile de la gauche qui a multipliés les amendements uniquement dans le but de ralentir les débats qui agit de façon négative et absolument pas constructive et de plus présente de faux arguments comme la hausse du prix du gaz qui serait soit disant consécutive à sa privatisation alors que c'est faux. Les énérgies fossiles étant à terme appelés à disparaitre et le prix dependant de la demande plus un produit est rare ou limitté plus il verra son prix elévé et ça privatisation ou pas le prix du gaz augmentera.
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La bataille parlementaire sur le projet de loi préalable à la fusion GDF-Suez s'est ouverte jeudi après-midi dans la plus grande confusion, la gauche multipliant les manoeuvres dilatoires pour retarder l'examen du texte.
Socialistes et communistes, déterminés à utiliser tous les moyens à leur disposition pour combattre la privatisation de GDF, ont multiplié les rappels au règlement pour demander au gouvernement et à la présidence de l'Assemblée de leur communiquer la lettre de griefs adressée le 18 août par la Commission européenne aux deux entreprises.
"Il n'est pas possible d'aborder ce dossier sans disposer des éléments que nous sommes en droit d'attendre", a déclaré le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault. En application de l'article 51 du règlement de l'Assemblée, son collègue communiste Alain Bocquet a demandé que les députés siègent en comité secret pour entendre la lettre de Bruxelles.
Le chef de file des députés communistes a aussi reproché au président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré une photo, publiée mercredi à la une du "Figaro", le montrant au perchoir de l'Assemblée avec une montagne de papier symbolisant les 137.629 amendements déposés par la gauche contre le texte.
"La prochaine fois, je me ferai photographier avec vous et vos 93.670 amendements", a répliqué le président de l'Assemblée.
Le président UMP de la commission des Affaires économiques Patrick Ollier a répondu que la lettre de Bruxelles était "depuis jeudi dernier 15h à la disposition de tous les députés qui souhaitent le consulter". "Venez le lire quand vous voulez. Il restera accessible jusqu'à la fin des débats", a lancé M. Ollier à la gauche.
"Il n'y a rien qui est caché", a renchéri le ministre de l'Economie Thierry Breton après une première suspension de séance de 20 minutes.
Le ministre de l'Economie a dû attendre une heure pour pouvoir présenter aux députés le projet de loi, qui ramène à un tiers du capital la participation de l'Etat dans GDF.
L'hôte de Bercy s'est efforcé de revenir au fond du débat en expliquant que le projet de fusion GDF-Suez permettrait de créer un "champion dans le domaine du gaz" et de répondre aux "grands défis" des besoins croissants en énergie et de l'extinction programmée des ressources pétrolières. "Refuser d'apporter aujourd'hui les réponses à ces défis, ce serait affaiblir Gaz de France et in fine pénaliser la France", a-t-il lancé.
Thierry Breton a insisté sur l'accélération de la concentration dans le secteur de l'énergie. "Si nous ne décidons pas maintenant, quand parlerons-nous la prochaine fois de cette question? Dans 12, 18, 24 mois?", a-t-il demandé.
Le ministre de l'Economie a assuré que le projet, loin de "donner un chèque en blanc à GDF", allait donner à l'entreprise "la possibilité de nouer des alliances pour lui permettre d'exercer ses missions, sécuriser le consommateur et assurer l'indépendance énergétique de notre pays".
Il s'est efforcé de rassurer les députés sur les risques de hausse des tarifs. "Il n'y a aucun lien entre la détention du capital et la politique tarifaire", a-t-il martelé, rappelant que le prix du gaz était validé par la commission de régulation de l'énergie (CRE).
Ces arguments n'ont évidemment pas convaincu la gauche, déterminée à lutter jusqu'au bout avec le soutien de l'UDF et des quelques députés UMP toujours opposés au projet. "On passera des jours et des nuits", a prévenu le communiste Maxime Gremetz.
En fin de journée, le Premier secrétaire du PS François Hollande a commencé à défendre la première des trois motions de procédure déposées par la gauche, exigeant un report du débat. "On ne peut pas à quelques mois de l'élection présidentielle décider de la fin du service public de l'énergie", a-t-il dit en réclamant le report de l'examen du texte afin que ce débat soit renvoyé devant les Français à l'occasion de la campagne électorale 2007.
Le gouvernement et la majorité faisaient le gros dos face à ces manoeuvres, en refusant d'évoquer pour l'instant un éventuel recours à l'article 49-3 de la Constitution. "L'opposition veut un débat, elle l'aura. On fera le point fin septembre si on n'a pas terminé", a lancé M. Ollier.
Mais certains ne cachaient pas leur agacement devant ce "blocage délibéré" de l'Assemblée. "L'opposition bafoue l'institution parlementaire", s'est énervé le président du groupe UMP Bernard Accoyer. Il a néamoins dit "vouloir croire" que l'opposition "se ressaisisse" et "rentre dans le débat.
Par AP
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