Une force militaire commune composée de 8.000 soldats algériens et tunisiens se livrait, vendredi soir, à une opération de ratissage sur la partie sud de la frontière qui sépare les deux pays afin de dénicher des groupes terroristes, a indiqué à l’agence Chine Nouvelle (Xinhua) une source sécuritaire algérienne sous couvert d'anonymat.
Cette opération, la première du genre, a été décidée suite à une réunion qui s'est déroulée dans le courant de la semaine dernière à Alger entre de hauts responsables militaires des deux pays, selon la même source.
Outre le nombre de soldats déployés, de gros moyens, dont armes et logistiques, ont également été mis à contribution pour venir à bout de groupes terroristes actifs dans cette zone de montagnes rocailleuses et difficile d'accès, située à la limite géographique entre l'Algérie, la Tunisie et la Libye.
Une source gouvernementale algérienne a indiqué à TSA qu’aucune mesure de fermeture de la frontière n’était envisagée à l’heure actuelle. Elle a également nié l’existence d’une crise entre Alger et Tunis après les critiques formulées par des journalistes et des commentateurs proches d’Ennahada à l’encontre de l’Algérie.
Lundi 25 juillet, neuf soldats tunisiens avaient péri dans un accrochage avec un groupe armé au mont Chaambi à Kasserine, près de la frontière algérienne. Depuis, l'armée tunisienne mène une contre-offensive visant à "assainir la montagne".
Jeudi, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, avait indiqué à Tiaret que l'armée algérienne "a renforcé ses moyens et ses capacités sur les frontières est du pays en raison des troubles que connaît la Tunisie". Il existe "un échange d'informations sécuritaires entre l'Algérie et ses voisins pour lutter contre les différents fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité de la région, notamment le terrorisme et la contrebande sous toutes ses formes", avait-il poursuivi.
TSA
Cette opération, la première du genre, a été décidée suite à une réunion qui s'est déroulée dans le courant de la semaine dernière à Alger entre de hauts responsables militaires des deux pays, selon la même source.
Outre le nombre de soldats déployés, de gros moyens, dont armes et logistiques, ont également été mis à contribution pour venir à bout de groupes terroristes actifs dans cette zone de montagnes rocailleuses et difficile d'accès, située à la limite géographique entre l'Algérie, la Tunisie et la Libye.
Une source gouvernementale algérienne a indiqué à TSA qu’aucune mesure de fermeture de la frontière n’était envisagée à l’heure actuelle. Elle a également nié l’existence d’une crise entre Alger et Tunis après les critiques formulées par des journalistes et des commentateurs proches d’Ennahada à l’encontre de l’Algérie.
Lundi 25 juillet, neuf soldats tunisiens avaient péri dans un accrochage avec un groupe armé au mont Chaambi à Kasserine, près de la frontière algérienne. Depuis, l'armée tunisienne mène une contre-offensive visant à "assainir la montagne".
Jeudi, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, avait indiqué à Tiaret que l'armée algérienne "a renforcé ses moyens et ses capacités sur les frontières est du pays en raison des troubles que connaît la Tunisie". Il existe "un échange d'informations sécuritaires entre l'Algérie et ses voisins pour lutter contre les différents fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité de la région, notamment le terrorisme et la contrebande sous toutes ses formes", avait-il poursuivi.
TSA
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