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maroc-hebdo
Parmi les nombreux points posés par l'attentat, dimanche 11 mars 2007, à Sidi Moumen, voilà une question inédite: faut-il que les salafistes condamnés bénéficient de mesures de grâce royale? C'est que, en effet, Abdelfettah Raydi -qui c'est fait exploser dans un cyber de ce quartier casablancais- avait été élargi, en novembre 2006, après avoir purgé moins de la moitié des cinq ans de prison auxquels il avait été condamné. Depuis, on avait perdu sa trace. Il était devenu sans domicile fixe et il faisait l'objet de recherches par la police.
Le problème posé aujourd'hui, c'est que ce terroriste avait bénéficié, comme de nombreux autres de la même mouvance, d'une grâce royale. Si bien que l'opinion publique s'interroge sur cette situation particulière qui prévaut aujourd'hui, qui voit des terroristes pratiquement remis sur le circuit des actes qui les ont fait condamner parce qu'ils n'ont pas accompli la totalité de leur peine.
Pour le bâtonnier Mohamed Ziane, que l'on a interrogé à ce sujet parce qu'il est défenseur de plusieurs salafistes, «on se trouve désormais devant un mauvais dossier. Je continuerai, parce que c'est ma mission, à faire des recours et des demandes de réductions de peine et de grâces, mais les choses se compliquent. Non au terrorisme, évidemment, et je le condamne avec la plus grande énergie, mais pour autant, la loi pénale doit être appliquée en ce que la Constitution confie à SM le Roi le droit de grâce. À nous, poursuit-il, de trouver un raccordement avec des valeurs civilisationnelles». Mais quoi? Nul doute que l'on peut penser que le Souverain continuera à exercer la plénitude de ses attributions en la matière parce que telle est la tradition du khalifat d'Imarat Al Mouminine, telle est aussi la portée de l'Islam, et telle, enfin, est l'exigence de l'humanité. Mais on peut considérer que l'élargissement en faveur des salafistes sera opéré de manière encore plus sourcilleuse, au cas par cas, pour que la finalité de la grâce royale ne soit pas contre-productive en dernière instance.
Parmi les nombreux points posés par l'attentat, dimanche 11 mars 2007, à Sidi Moumen, voilà une question inédite: faut-il que les salafistes condamnés bénéficient de mesures de grâce royale? C'est que, en effet, Abdelfettah Raydi -qui c'est fait exploser dans un cyber de ce quartier casablancais- avait été élargi, en novembre 2006, après avoir purgé moins de la moitié des cinq ans de prison auxquels il avait été condamné. Depuis, on avait perdu sa trace. Il était devenu sans domicile fixe et il faisait l'objet de recherches par la police.
Le problème posé aujourd'hui, c'est que ce terroriste avait bénéficié, comme de nombreux autres de la même mouvance, d'une grâce royale. Si bien que l'opinion publique s'interroge sur cette situation particulière qui prévaut aujourd'hui, qui voit des terroristes pratiquement remis sur le circuit des actes qui les ont fait condamner parce qu'ils n'ont pas accompli la totalité de leur peine.
Pour le bâtonnier Mohamed Ziane, que l'on a interrogé à ce sujet parce qu'il est défenseur de plusieurs salafistes, «on se trouve désormais devant un mauvais dossier. Je continuerai, parce que c'est ma mission, à faire des recours et des demandes de réductions de peine et de grâces, mais les choses se compliquent. Non au terrorisme, évidemment, et je le condamne avec la plus grande énergie, mais pour autant, la loi pénale doit être appliquée en ce que la Constitution confie à SM le Roi le droit de grâce. À nous, poursuit-il, de trouver un raccordement avec des valeurs civilisationnelles». Mais quoi? Nul doute que l'on peut penser que le Souverain continuera à exercer la plénitude de ses attributions en la matière parce que telle est la tradition du khalifat d'Imarat Al Mouminine, telle est aussi la portée de l'Islam, et telle, enfin, est l'exigence de l'humanité. Mais on peut considérer que l'élargissement en faveur des salafistes sera opéré de manière encore plus sourcilleuse, au cas par cas, pour que la finalité de la grâce royale ne soit pas contre-productive en dernière instance.
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