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FLN : Les relais de Bouteflika réactivés

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  • FLN : Les relais de Bouteflika réactivés

    Depuis son lieu de convalescence sur la côte ouest d’Alger qu’il a regagné en juillet dernier après un long séjour à l’hôpital du Val-de-Grâce de Paris et aux Invalides, Abdelaziz Bouteflika n’a donné qu’une seule instruction ferme à ses collaborateurs : elle concerne le… FLN ! C’est ce que nous révèle une source très bien informée.


    «Vous me réglez cette histoire au plus vite.» Telle est, comme nous le confie notre source, l’injonction de Bouteflika et qui va être, bien sûr, appliquée à la lettre. «Le Président sait que la résolution de la crise du FLN avec l’élection d’un nouveau secrétaire général va provoquer un déclic et une réaction en chaîne sur la scène politique, notamment parmi les partis du pouvoir et combler le vide occupé par les partis de l’opposition. Il n’est plus question de laisser les choses en l’état à la veille des présidentielles.» Selon notre source, la fameuse session extraordinaire du comité central, ni clôturée, ni laissée ouverte depuis le 1er février, et la destitution de Abdelaziz elkhadem, va reprendre début septembre prochain. «Les relais traditionnels du Président au sein du FLN et même en dehors entreront très prochainement en action, soit juste après l’Aïd pour la mise en application de cette injonction», affirme encore notre source. Parti majoritaire, première force politique du pays et de surcroît présidé par Bouteflika (une présidence effective et organique et non pas honorifique comme cela est faussement répété depuis le congrès de 2005), le FLN est volontairement précipité vers une crise originale, c’est le moins que l’on puisse dire ! Le 1er février, en effet, Bouteflika lâchait Belkhadem, après Ahmed Ouyahia. C’était le deuxième acte de sa stratégie de conquête d’un quatrième mandat, le premier étant le changement du gouvernement du 3 septembre 2012. Sauf que tout sera brutalement interrompu par l’AVC du 27 avril : la suite de la décapitation systématique de toutes les entités qui comptent dans le système, l’UGTA compris, la révision de la Constitution et le remaniement du gouvernement Sellal qui devait se faire en mai et, bien sûr, le renouvellement des directions de ces partis et organisations. Pour le FLN, cela s’était traduit donc par une situation de «mise entre parenthèses» inédite. Or, le temps presse et le pouvoir ne peut se permettre de s’engager dans la bataille des présidentielles sans ses instruments politiques. A l’évidence, Bouteflika veut peser de tout son poids dans le choix de son successeur en avril 2014. Cela se fera à travers un grand remaniement du gouvernement Sellal mais aussi par la remise sur les rails de la locomotive FLN et du premier wagon du train, le RND. Mais qui pour succéder à Abdelaziz Belkhadem ? Peut-être, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, le très contesté Amar Saïdani. L’ancien président de l’APN, pourtant dans le collimateur de Abdelaziz Bouteflika depuis 2005, bénéficie toutefois d’un appui de taille : Saïd Bouteflika. Le frère conseiller, celui qui a l’exclusivité de la proximité du patron d’El- Mouradia depuis le 27 avril dernier, aurait déjà instruit ses proches au sein du comité central d’endosser ce choix…

    Kamel Amarni Alger (Le Soir)
    dz(0000/1111)dz
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