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Algérie : Plus de 30 milliards de dollars transférés en 5 mois
Durant les cinq premier mois de l’année 2013, le montant des devises transférées à l’étranger a avoisiné près de 30,5 milliards de dollars, selon un bilan fourni par la Banque d’Algérie. Le chiffre est en hausse de 13,7% de plus qu’à la même période en 2012 (26 milliards de dollars).
Durant l’année 2012, les douanes algériennes ont constaté 17 milliards de dinars (217 millions de dollars) d’infractions de change, selon un rapport conjoint du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie.
Face à l’ampleur de ce phénomène qui ronge l’économie nationale et affecte les réserves en devises, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, vient d’instruire le gouvernement afin de freiner les transferts illicites.
En effet, dans une instruction émise par les services du Premier ministre, le ministre des Finances, Karim Djoudi est sommé “de prendre toutes les mesures (qu’il jugerait) utiles en vue de renforcer le dispositif de contrôle et de détection des infractions de change, notamment à travers le renforcement des moyens humains et matériels des services des douanes”.
L’économiste algérien, Pr Abderrahmane Mebtoul explique que compte tenu du fait que la rente liée aux hydrocarbures représente plus de 95% des exportations algériennes et de l’achat des marchandises au cours du marché officiel avec un écart de 50% avec le marché parallèle, cela pousse à la surfacturation.
Durant l’année 2012, les douanes algériennes ont constaté 17 milliards de dinars (217 millions de dollars) d’infractions de change, selon un rapport conjoint du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie.
Face à l’ampleur de ce phénomène qui ronge l’économie nationale et affecte les réserves en devises, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, vient d’instruire le gouvernement afin de freiner les transferts illicites.
En effet, dans une instruction émise par les services du Premier ministre, le ministre des Finances, Karim Djoudi est sommé “de prendre toutes les mesures (qu’il jugerait) utiles en vue de renforcer le dispositif de contrôle et de détection des infractions de change, notamment à travers le renforcement des moyens humains et matériels des services des douanes”.
L’économiste algérien, Pr Abderrahmane Mebtoul explique que compte tenu du fait que la rente liée aux hydrocarbures représente plus de 95% des exportations algériennes et de l’achat des marchandises au cours du marché officiel avec un écart de 50% avec le marché parallèle, cela pousse à la surfacturation.
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