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La détérioration de la situation en Libye influe grandement sur sa production pétrolière, principale source de devises du pays.
La Libye, qui commençait à retrouver le niveau de sa production pétrolière de 1,6 million de barils par jour, voit la situation se dégrader suite à des mouvements de protestation qui touchent les infrastructures pétrolières et suite aussi à des actions de sabotage dirigées par des groupes armés. Déjà le rapport de l’OPEP du mois de juillet constatait un recul de la production pour le mois de juin. Cette production qui était de 1 407 000 barils par jour en mai dernier est passée à 1 200 000 barils par jour. Mercredi dernier, le Premier ministre libyen avait indiqué, lors d’une conférence de presse, que des groupes armés avaient fermé les ports de Ras Lanouf, Zueitina, Al Sedra et Al Hariga à l’est, provoquant la chute des exportations à 30% et peut-être moins.
Pour sa part, le ministre libyen du Pétrole avait indiqué au cours de la même conférence de presse que la Libye exportait aujourd’hui 330 000 barils par jour seulement contre une moyenne de 1,42 million b/j, ces derniers mois. La situation n’aurait pas évolué vendredi et la raffinerie de Ras Lanouf d’une capacité de 220 000 barils aurait déclaré une situation de force majeure pour le marché après le déclenchement d’une grève qui a abouti à la fermeture de l’usine.
Ces perturbations dans la production de pétrole sont devenues cycliques en Libye depuis quelques mois. Et les autorités semblent dépassées par les évènements. L’influence de cette situation sur le marché du pétrole est concrète puisque cette instabilité continue de soutenir les cours du baril de pétrole. Le brent a clôturé vendredi à 108,92 dollars le baril, gagnant près de 2 dollars en une semaine quand il avait clôturé à 106,99 dollars le baril.Le pétrole brut américain a clôturé à 106,99 dollars le baril, soit avec un gain de plus de 2 dollars par rapport à la semaine passée ou il avait terminé à 104,49 dollars le baril.
Liès Sahar- El Watan
La Libye, qui commençait à retrouver le niveau de sa production pétrolière de 1,6 million de barils par jour, voit la situation se dégrader suite à des mouvements de protestation qui touchent les infrastructures pétrolières et suite aussi à des actions de sabotage dirigées par des groupes armés. Déjà le rapport de l’OPEP du mois de juillet constatait un recul de la production pour le mois de juin. Cette production qui était de 1 407 000 barils par jour en mai dernier est passée à 1 200 000 barils par jour. Mercredi dernier, le Premier ministre libyen avait indiqué, lors d’une conférence de presse, que des groupes armés avaient fermé les ports de Ras Lanouf, Zueitina, Al Sedra et Al Hariga à l’est, provoquant la chute des exportations à 30% et peut-être moins.
Pour sa part, le ministre libyen du Pétrole avait indiqué au cours de la même conférence de presse que la Libye exportait aujourd’hui 330 000 barils par jour seulement contre une moyenne de 1,42 million b/j, ces derniers mois. La situation n’aurait pas évolué vendredi et la raffinerie de Ras Lanouf d’une capacité de 220 000 barils aurait déclaré une situation de force majeure pour le marché après le déclenchement d’une grève qui a abouti à la fermeture de l’usine.
Ces perturbations dans la production de pétrole sont devenues cycliques en Libye depuis quelques mois. Et les autorités semblent dépassées par les évènements. L’influence de cette situation sur le marché du pétrole est concrète puisque cette instabilité continue de soutenir les cours du baril de pétrole. Le brent a clôturé vendredi à 108,92 dollars le baril, gagnant près de 2 dollars en une semaine quand il avait clôturé à 106,99 dollars le baril.Le pétrole brut américain a clôturé à 106,99 dollars le baril, soit avec un gain de plus de 2 dollars par rapport à la semaine passée ou il avait terminé à 104,49 dollars le baril.
Liès Sahar- El Watan