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La Tunisie déclare la guerre au terrorisme

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    Le Jebel Chaambi dans la province de Kasserine n'est désormais plus le seul théâtre d'opérations contre le terrorisme en Tunisie.

    Les habitants du quartier d'Ouardia de Tunis ont été réveillés dimanche 4 août à l'aube par des unités de sécurité venues arrêter six suspects terroristes.

    L'un d'eux a été tué, un autre a été blessé, et les autres se sont rendus. Le suspect blessé avait été médecin avant de rejoindre le groupe terroriste, et l'un de ceux qui ont été arrêtés était un ancien agent de police qui avait démissionné en 1998. Il était impliqué dans l'affaire de terrorisme dite de Solimane. Il est également soupçonné d'avoir participé à l'assassinat de Chokri Belaid.

    "Les agences de sécurité et les autorités compétentes poursuivent leur chasse aux terroristes pour démanteler leurs cellules et les éliminer une fois pour toutes", a expliqué dimanche le Premier ministre Ali Larayedh.

    Il a par ailleurs appelé les terroristes à se rendre et à déposer les armes, leur affirmant : "Vous n'aurez aucun avenir, ni dans ce monde, ni dans l'au-delà."

    La veille, la ville côtière de Sousse avait été le théâtre d'affrontements entre des éléments de la sécurité et un groupe terroriste retranché dans un appartement.

    Ces affrontements se sont soldés par l'arrestation de deux terroristes, tandis qu'un troisième, soupçonné d'être lié à l'assassinat des responsables politiques Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, réussissait à s'échapper.

    Il existe près de cinquante cellules terroristes en Tunisie, selon Attounissia, "parmi lesquelles des cellules actives et d'autres dormantes. Le nombre de membres de ces cellules est estimé à environ six cents, pour l'essentiel des éléments radicaux."

    Certains des terroristes détenus par les forces de sécurité pourraient appartenir à la brigade Oqba Ibn Nafaa, qui souhaite rejoindre al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a précisé le ministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou samedi.

    Ces derniers jours, le pays a connu plusieurs explosions et arrestations, et des explosifs ont été trouvés dans plusieurs régions du pays.

    Lundi, la Garde nationale a arrêté un salafiste soupçonné d'être impliqué dans l'attaque contre l'ambassade des États-Unis à Tunis, a indiqué lundi Tunisie Numérique.

    De plus, certaines informations laissent entendre que des responsables gouvernementaux sont menacés d'assassinat, a précisé Ben Jeddou sur Mosaïque FM mardi dernier.

    Source: Magharebia
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