Très souvent, l'on entend dans les secteurs du bâtiment et de l'agriculture que les jeunes Témouchentois refusent de travailler en qualité de manœuvre ou ouvrier agricole.En effet, l'expérience dans l'agriculture a montré que les professionnels de la carotte recrutent des centaines d'ouvriers à partir des villes du centre du pays, notamment M'sila, et Djelfa.
Il en est presque pareil pour la culture de la pastèque où les ouvriers sont originaires des villes de Mascara, Chlef, Aïn Defla et Relizane. Ainsi, des bases de vie ont été érigées sur les champs et parfois leurs employeurs agricoles sous-louent des habitations dans les communes pour héberger leurs travailleurs.
Concernant le secteur du bâtiment, toutes les entreprises domiciliées hors de la wilaya font appel à des jeunes d'autres wilayas sous prétexte qu'il n'existe pas de main-d'œuvre qualifiée sur le marché local.
Telle était la justification avancée aux pouvoirs publics qui ont maintes fois recommandé la priorité à la main-d'œuvre locale en cas d'emploi. «Je suis étonné de voir nos jeunes refuser l'emploi alors que pendant les années soixante-dix, alors encore élèves, nous nous bousculions devant les bureaux des employeurs pour décrocher un emploi.
Nous travaillons durant les grandes vacances joyeusement pour se préparer à le rentrée scolaire et que tous les jeunes font les vendange dans les domaines étatiques et privés.
Aujourd'hui, nous courons derrière eux et nous les supplions en leur proposant des salaires alléchants mais ils refusent. Incompréhensible !?», dira un exploitant agricole.
Selon un professeur en économie, «l'idée du gain facile sans fournir d'effort est devenu un phénomène chez tous les jeunes Témouchentois quelle que soit leur situation familiale.
En second lieu, citons le dispositif DAIP qui permet aux jeunes affiliés de percevoir une somme de 12 000 DA par mois en travaillant en moyenne une heure par jour alors qu'il la perçoit dans le secteur privé après une journée complète de travail et en dernier lieu, les avantages qu'offrent les dispositifs étatiques Ansej, Angem et Cnac qui ne sont pas compris réellement par les jeunes.
Un débat sérieux devra être ouvert dans les plus brefs délais par les responsables locaux pour éradiquer cette mentalité rétrograde chez nos enfants». Certes, autrefois, des dizaines de jeunes ont quitté le pays à destinations de l'éldorado via l'Espagne.
Le phénomène de haraga est une preuve matérielle. Pourtant, Aïn Témouchent s'enorgueillit de ses potentialités naturelles en agriculture, pêche, tourisme et bâtiment qui peuvent créer des emplois directs et indirects à longueur d'année.
S. Djelloul 06.08.2013
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Il en est presque pareil pour la culture de la pastèque où les ouvriers sont originaires des villes de Mascara, Chlef, Aïn Defla et Relizane. Ainsi, des bases de vie ont été érigées sur les champs et parfois leurs employeurs agricoles sous-louent des habitations dans les communes pour héberger leurs travailleurs.
Concernant le secteur du bâtiment, toutes les entreprises domiciliées hors de la wilaya font appel à des jeunes d'autres wilayas sous prétexte qu'il n'existe pas de main-d'œuvre qualifiée sur le marché local.
Telle était la justification avancée aux pouvoirs publics qui ont maintes fois recommandé la priorité à la main-d'œuvre locale en cas d'emploi. «Je suis étonné de voir nos jeunes refuser l'emploi alors que pendant les années soixante-dix, alors encore élèves, nous nous bousculions devant les bureaux des employeurs pour décrocher un emploi.
Nous travaillons durant les grandes vacances joyeusement pour se préparer à le rentrée scolaire et que tous les jeunes font les vendange dans les domaines étatiques et privés.
Aujourd'hui, nous courons derrière eux et nous les supplions en leur proposant des salaires alléchants mais ils refusent. Incompréhensible !?», dira un exploitant agricole.
Selon un professeur en économie, «l'idée du gain facile sans fournir d'effort est devenu un phénomène chez tous les jeunes Témouchentois quelle que soit leur situation familiale.
En second lieu, citons le dispositif DAIP qui permet aux jeunes affiliés de percevoir une somme de 12 000 DA par mois en travaillant en moyenne une heure par jour alors qu'il la perçoit dans le secteur privé après une journée complète de travail et en dernier lieu, les avantages qu'offrent les dispositifs étatiques Ansej, Angem et Cnac qui ne sont pas compris réellement par les jeunes.
Un débat sérieux devra être ouvert dans les plus brefs délais par les responsables locaux pour éradiquer cette mentalité rétrograde chez nos enfants». Certes, autrefois, des dizaines de jeunes ont quitté le pays à destinations de l'éldorado via l'Espagne.
Le phénomène de haraga est une preuve matérielle. Pourtant, Aïn Témouchent s'enorgueillit de ses potentialités naturelles en agriculture, pêche, tourisme et bâtiment qui peuvent créer des emplois directs et indirects à longueur d'année.
S. Djelloul 06.08.2013
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