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Bouteflika absent à la cérémonie de Leïlet El-Qadr

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  • Bouteflika absent à la cérémonie de Leïlet El-Qadr

    Pourtant, il mettait un point d’honneur à présider cette cérémonie et, du coup, son absence relance les spéculations sur son incapacité à diriger le pays.

    C’est l’un des faits majeurs de ce mois de Ramadhan : le président Bouteflika n’a pas, une fois n’est pas coutume, pris part à la cérémonie de Leïlet El-Qadr, la 27e nuit du mois de jeûne, alors que ses partisans espéraient le voir réapparaitre à cette occasion, après une hospitalisation longue de plus de trois mois.
    Il n’en fut rien donc. Ce qui relance, du coup, le débat sur sa capacité à pouvoir aller au bout de son mandat. Comme d’habitude, c’est le Premier ministre Abdelmalek Sellal, flanqué des ministres de son gouvernement et du président de l’APN Mohamed Larbi Ould Khalifa, qui a pallié cette énième défection du chef de l’État.
    Et comme pour mieux pointer du doigt l’absence de ce dernier, la caméra de l’ENTV, qui a transmis l’événement, a un peu trop braqué son zoom sur le Premier ministre.
    Même l’imam qui a officié la cérémonie a beaucoup insisté sur le grand rôle joué par Bouteflika dans la création du concours de récitation du Coran “Taj Al-Quraan” ajoutant un surcroît de mystère à la défection présidentielle. Question : la cérémonie de l’Aïd el-Fitr sera-t-elle aussi “séchée” par le chef de l’État ? Fort probable.
    Or, depuis sa première hospitalisation à Paris, en 2005, pour un “ulcère hémorragique”, le président Bouteflika, saisi d’une soudaine fièvre mystique, mettait un point d’honneur à honorer de sa présence toutes les cérémonies religieuses. Il s’était même permis une entorse au protocole, en préférant entendre dans de longues audiences les ministres du gouvernement le long du mois de Ramadhan alors qu’il avait toute latitude d’auditionner les membres du gouvernement en conseil des ministres, par exemple. Et comme pour marquer au fer rouge sa religiosité retrouvée, le président a décidé en 2012 de bâtir la plus grande mosquée du monde après celles de la Mecque et de Médine pour la somme astronomique de 3 milliard de dollars.
    Pendant le Ramadhan 2011, alors qu’il venait de recevoir l’information de l’attentat-suicide contre l’académie militaire de Cherchell (9 officiers et 2 civils morts), Bouteflika n’avait pas jugé utile de quitter la grande mosquée d’Alger qui abritait au même moment la cérémonie de Leïlet El-Qadr. Au vrai, cette irruption forcée, voir forcenée, du religieux dans le comportement présidentiel n’est pas tout à fait désintéressée. Cela participe aussi de l’exploitation de la fibre religieuse pour conforter son pouvoir.
    Une ficelle vieille comme le monde, en somme. Il reste que de tous les présidents qui se sont succédé à la tête du pays, Bouteflika est celui qui a le plus instrumentalisé la religion et qui fait le plus de concessions aux islamistes. Ceci dit, depuis quelques années déjà, le président a drastiquement réduit son agenda. Plus de visites à l’intérieur comme à l’extérieur du pays depuis belle lurette.
    Il se contentait de recevoir des responsables étrangers de passage à Alger et d’expédier les activités protocolaires les plus indispensables. En 2012 par exemple, le président Bouteflika n’a pas pris part à l’ouverture de l’année universitaire 2012-2013, ni à la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire.
    Et en 2013, c’est le 42e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures qui est passé à la trappe présidentielle. Mais depuis sa nouvelle hospitalisation au Val-de-Grâce, fin avril, mais aussi son retour au pays, à la mi-juillet, le président Bouteflika n’assumait plus ses obligations protocolaires les plus élémentaires.
    Il n’a pas été à la traditionnelle cérémonie du 5 juillet tout comme il s’est dispensé de celle de Leïlet El-Qadr et fort probablement de celle de l’Aïd el-Fitr aussi. Il est vrai que la présidence de la République annonçant le retour d’Abdelaziz Bouteflika au pays avait précisé que celui-ci “poursuivra une période de repos et de rééducation”. Mais pour combien de temps encore l’État supportera-t-il l’absence de celui qui concentre presque tous les pouvoirs entre ses mains ? Avis aux constitutionnalistes.

    Par : Arab Chih
    LIBERTE
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Mabrouk l'Aid pour les musulmans patriotes..

    En ce qui concerne teftef le zombie, j'avoue que ça nous a fait du bien de ne pas voir sa tronche de chef des corrompus...Lâanahou ellah......

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    • #3
      Un article pour cela, alors que tous le monde s'en contrefous.

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      • #4
        Bouteflika absent de la prière de l'aid.

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        • #5
          il fut un temps hé hé ...

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