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En Espagne, les faussaires copient désormais Ferrari et Aston Martin
Le ministère de l'Intérieur espagnol a dévoilé une vidéo de la saisie de voitures de luxe effectuée la semaine dernière.
http://img.gentside.com/voiture/pour...31595_w250.jpg
http://www.gentside.com/voiture/en-e..._art53507.html
Si les capacités des faussaires à reproduire tout et n'importe quoi sont impressionnantes, elles ont véritablement surpris la semaine dernière en Espagne. Ici, les vêtements, tableaux, ou autres montres ont été mis au rebut et la découverte insolite des autorités espagnoles prouve bien que l'imagination des faussaires est au delà du raisonnable puisque ces derniers arrivent aujourd'hui à faire circuler de fausses voitures Ferrari et Aston Martin. Transformer le plomb en or Sur la vidéo diffusée par le ministère de l'Intérieur ibérique, on en apprend un peu plus sur les techniques employées par ces mécaniciens ingénieux. La police espagnole a en effet découvert, dans les environs de Valence, deux ateliers clandestins qui transformaient allègrement des bases mécaniques ordinaires en fausses Ferrari ou Aston Martin. Le plus étonnant est que ces pâles copies vendues sur internet ne suscitaient pas la méfiance des acheteurs, conscients d'acquérir un faux véhicule mais trop heureux de se pavaner dans une voiture où seules les apparences sont sauves. Ainsi, la première voiture "découverte" par les forces de l'ordre, une des six Ferrari rangées dans l'atelier de contrebande, dispose à l'avant d'un moteur Toyota en position transversale. Une traction avant donc qui démontre à quel point les faussaires se sont joués de la réalité sur ce type de modèles. Cela va jusqu'à copier, sous la lunette vitrée à l'arrière, les rampes d'injection rouges du V8 de Maranello qui ne sont bien sûr que des leurres. Mais pour le prix demandé, pouvait-on s'attendre à de la mécanique de pointe? Certainement pas. Une Ferrari pour le prix d'une Volkswagen Car pour les tarifs, les faussaires étaient imbattables. Pour une voiture de sport italienne, il faut compter 40 000 euros au lieu de 200 000 euros. Un tarif cinq fois moins cher, qui équivaut à celui d'un utilitaire Volkswagen par exemple. Si le prix est aussi attirant, ça n'est pas pour rien, car l'origine ordinaire des châssis et des moteurs servant de base technique aux habiles transformateurs permettait, un fois le capot ouvert, de démasquer la supercherie. Pourtant, les huit personnes, chargées de la transformation et de la commercialisation des voitures, qui ont été interpellées, n'ont guère eu d'ennuis avec leur clientèle, tout à fait satisfaite du résultat.
Gentside
http://img.gentside.com/voiture/pour...31595_w250.jpg
http://www.gentside.com/voiture/en-e..._art53507.html
Si les capacités des faussaires à reproduire tout et n'importe quoi sont impressionnantes, elles ont véritablement surpris la semaine dernière en Espagne. Ici, les vêtements, tableaux, ou autres montres ont été mis au rebut et la découverte insolite des autorités espagnoles prouve bien que l'imagination des faussaires est au delà du raisonnable puisque ces derniers arrivent aujourd'hui à faire circuler de fausses voitures Ferrari et Aston Martin. Transformer le plomb en or Sur la vidéo diffusée par le ministère de l'Intérieur ibérique, on en apprend un peu plus sur les techniques employées par ces mécaniciens ingénieux. La police espagnole a en effet découvert, dans les environs de Valence, deux ateliers clandestins qui transformaient allègrement des bases mécaniques ordinaires en fausses Ferrari ou Aston Martin. Le plus étonnant est que ces pâles copies vendues sur internet ne suscitaient pas la méfiance des acheteurs, conscients d'acquérir un faux véhicule mais trop heureux de se pavaner dans une voiture où seules les apparences sont sauves. Ainsi, la première voiture "découverte" par les forces de l'ordre, une des six Ferrari rangées dans l'atelier de contrebande, dispose à l'avant d'un moteur Toyota en position transversale. Une traction avant donc qui démontre à quel point les faussaires se sont joués de la réalité sur ce type de modèles. Cela va jusqu'à copier, sous la lunette vitrée à l'arrière, les rampes d'injection rouges du V8 de Maranello qui ne sont bien sûr que des leurres. Mais pour le prix demandé, pouvait-on s'attendre à de la mécanique de pointe? Certainement pas. Une Ferrari pour le prix d'une Volkswagen Car pour les tarifs, les faussaires étaient imbattables. Pour une voiture de sport italienne, il faut compter 40 000 euros au lieu de 200 000 euros. Un tarif cinq fois moins cher, qui équivaut à celui d'un utilitaire Volkswagen par exemple. Si le prix est aussi attirant, ça n'est pas pour rien, car l'origine ordinaire des châssis et des moteurs servant de base technique aux habiles transformateurs permettait, un fois le capot ouvert, de démasquer la supercherie. Pourtant, les huit personnes, chargées de la transformation et de la commercialisation des voitures, qui ont été interpellées, n'ont guère eu d'ennuis avec leur clientèle, tout à fait satisfaite du résultat.
Gentside