Qui a inscrit le détenu Mounir Molina sur la liste ?
Si au Maroc le Danielgate continue d’être sous les feux de la rampe, il risque d’être éclipsé par un autre concurrent: le Moilinagate, du nom de détenu espagnol gracié alors que son procès vient juste d’être débuté. En Espagne, le cas de 29 détenus, libérés dans les mêmes conditions que le pédophile de Kénitra, pose déjà un problème. La police dit attendre la décision des juges pour les arrêter, elle les considère des « graciés par erreur ».
Le quotidien El Pais affirme que parmi les « graciés par erreur » figure le nom de Mounir Molina Mohamed, un Espagnol d’origine marocaine. Accusé de trafic de drogue en juin, il était détenu à la prison d’Al Hoceima en attendant le verdict de la justice. Le comble dans cette affaire est que son procès ne débutait que le 1er août. Il devait comparaitre devant le tribunal de première instance de la ville, mais son absence lors du procès a contraint le juge à le reporter au 13 août. Juridiquement, la grâce ne peut bénéficier qu’aux personnes condamnées définitivement.
Le cas de Mounir Molina soulève déjà des interrogations. Si la partie marocaine a commis une série d’erreurs, le ministère espagnol des Affaires étrangères n’est, d’ailleurs, pas exempt de tout reproche, sachant que c’est ce département qui a élaboré les deux listes: une comportant 18 personnes à gracier et une autre de 30 détenus à extrader. Le nom de Molina figurait sur la seconde alors que son procès n’avait pas encore commencer. Tout indique que le Danielgate a un concurrent le Molinagate.
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L’ambassade d’Espagne à Rabat aurait donné deux listes aux autorités marocaines lors de la visite de Juan Carlos. Ainsi, 18 détenus devaient être graciés et 30 autres extradés. Le Maroc a décidé de libérer la totalité des 48 prisonniers alors que Galvàn était dans le lot des extradés.
Seulement, le Maroc a été beaucoup plus généreux que prévu en accordant la grâce aux 48 prisonniers espagnols. Problème, Daniel Galvàn, le pédophile ayant violé 11 enfants, figurait sur la seconde liste et aurait donc dû être extradé et non gracié.
L'excès de générosité est survenu par erreur aussi? un simple pantin , chef de prisons, aurait dit: gracions tout le monde, et le Roi: à vos ordres ?
Son procès prévu le 1er août
Ce jour là, le juge ne trouvera personne à juger. Et pour cause, le prévenu avait été gracié par le roi du Maroc deux jours avant (). Mais comment s'est-il trouvé sur la liste ? Selon des informations déjà publiées par Lakome et El Pais, l'ambassade d'Espagne avait adressé au cabinet royal deux listes. L'une de 30 personnes comprenant les noms de ceux qui avait demandé leur transfèrement en Espagne pour y accomplir le reste de leur peine ; et une liste de 18 personnes pour lesquelles les autorités espagnoles demandaient la grâce. Les deux listes adressées au cabinet royal ont été fusionnées - Rabat n'a toujours pas expliqué comment ()- et les 48 détenus ont finalement été graciés.
lakome
Mais on l'a deviné, sa Majesté avait sûrement la flemme. (pour faire l'économie de devoir l'inventer celle là.)
Si au Maroc le Danielgate continue d’être sous les feux de la rampe, il risque d’être éclipsé par un autre concurrent: le Moilinagate, du nom de détenu espagnol gracié alors que son procès vient juste d’être débuté. En Espagne, le cas de 29 détenus, libérés dans les mêmes conditions que le pédophile de Kénitra, pose déjà un problème. La police dit attendre la décision des juges pour les arrêter, elle les considère des « graciés par erreur ».
Le quotidien El Pais affirme que parmi les « graciés par erreur » figure le nom de Mounir Molina Mohamed, un Espagnol d’origine marocaine. Accusé de trafic de drogue en juin, il était détenu à la prison d’Al Hoceima en attendant le verdict de la justice. Le comble dans cette affaire est que son procès ne débutait que le 1er août. Il devait comparaitre devant le tribunal de première instance de la ville, mais son absence lors du procès a contraint le juge à le reporter au 13 août. Juridiquement, la grâce ne peut bénéficier qu’aux personnes condamnées définitivement.
Le cas de Mounir Molina soulève déjà des interrogations. Si la partie marocaine a commis une série d’erreurs, le ministère espagnol des Affaires étrangères n’est, d’ailleurs, pas exempt de tout reproche, sachant que c’est ce département qui a élaboré les deux listes: une comportant 18 personnes à gracier et une autre de 30 détenus à extrader. Le nom de Molina figurait sur la seconde alors que son procès n’avait pas encore commencer. Tout indique que le Danielgate a un concurrent le Molinagate.
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L’ambassade d’Espagne à Rabat aurait donné deux listes aux autorités marocaines lors de la visite de Juan Carlos. Ainsi, 18 détenus devaient être graciés et 30 autres extradés. Le Maroc a décidé de libérer la totalité des 48 prisonniers alors que Galvàn était dans le lot des extradés.
Seulement, le Maroc a été beaucoup plus généreux que prévu en accordant la grâce aux 48 prisonniers espagnols. Problème, Daniel Galvàn, le pédophile ayant violé 11 enfants, figurait sur la seconde liste et aurait donc dû être extradé et non gracié.
L'excès de générosité est survenu par erreur aussi? un simple pantin , chef de prisons, aurait dit: gracions tout le monde, et le Roi: à vos ordres ?
Son procès prévu le 1er août
Ce jour là, le juge ne trouvera personne à juger. Et pour cause, le prévenu avait été gracié par le roi du Maroc deux jours avant (). Mais comment s'est-il trouvé sur la liste ? Selon des informations déjà publiées par Lakome et El Pais, l'ambassade d'Espagne avait adressé au cabinet royal deux listes. L'une de 30 personnes comprenant les noms de ceux qui avait demandé leur transfèrement en Espagne pour y accomplir le reste de leur peine ; et une liste de 18 personnes pour lesquelles les autorités espagnoles demandaient la grâce. Les deux listes adressées au cabinet royal ont été fusionnées - Rabat n'a toujours pas expliqué comment ()- et les 48 détenus ont finalement été graciés.
lakome
Mais on l'a deviné, sa Majesté avait sûrement la flemme. (pour faire l'économie de devoir l'inventer celle là.)
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