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Maroc/Espagne : Mounir Molina, un détenu gracié alors que son procès a débuté il y a une semaine.

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  • Maroc/Espagne : Mounir Molina, un détenu gracié alors que son procès a débuté il y a une semaine.

    Maroc/Espagne : Mounir Molina, un détenu gracié alors que son procès a débuté il y a une semaine.

    Si au Maroc le Danielgate continue d’être sous les feux de la rampe, il risque d’être éclipsé par un autre concurrent: le Moilinagate, du nom de détenu espagnol gracié alors que son procès vient juste d’être débuté. En Espagne, le cas de 29 détenus, libérés dans les mêmes conditions que le pédophile de Kénitra, pose déjà un problème. La police dit attendre la décision des juges pour les arrêter, elle les considère des « graciés par erreur ».

    L’affaire Daniel Galvan serait-elle juste l’arbre qui cache la forêt des erreurs des grâces royales accordées à l’occasion de la Fête du Trône ? Outre le violeur de onze enfants marocains, il y a vingt- neuf autres détenus libérés le 30 juillet qui posent déjà problème pour les deux syndicats de la police en Espagne, SUP (le syndicat unifié de la police) et la CEP (Confédération espagnole de Police).

    Dans des déclarations à l’agence Europa Press, leurs porte-paroles respectifs se sont dits prêts à procéder à l’arrestation des « graciés par erreur ». Ils n’attendent, pour cela, que le feu vert des juges pour les remettre derrière les barreaux à l’instar de Galvan, détenu depuis lundi dans un hôtel de Murcie suite à un mandat d’arrêt international lancé par le Maroc.

    La majorité des anciens prisonniers qui viennent de retrouver la liberté, 90% selon les estimations du directeur général de coopération judiciaire international et des relations avec les confessions, Angel Llorente, est impliquée dans des affaires de trafic de drogue.

    La délégation marocaine n’a pas abordé le cas des 29 autres détenus
    Pour les deux syndicats de la police espagnole, les gouvernements marocain et espagnol doivent impérativement aborder cette question en vue de trouver une solution, sachant que Madrid a demandé l’extradition des 29 détenus et non la grâce. Mais, il semble que ce n’est guère le cas. Le sujet ne figurait même pas sur l’agenda de la réunion de mardi entre des hauts cadres des départements de la Justice marocain et espagnol. Sur la demande de la partie marocaine, les discussions se sont focalisées uniquement que sur le cas Daniel Galvan.

    Apparemment, il n’y a pas que la police qui s’interroge sur le comportement à adopter vis-à-vis du groupe des 29. Angel Llorente, directeur général de la coopération juridique internationale au ministère de la Justice, est également dans la même confusion. Il a confié à des journalistes qu’il « ne sais pas » si le roi Mohammed VI compte aussi annuler la grâce pour ces criminels.

    Qui a inscrit le détenu Mounir Molina sur la liste ?
    Le quotidien El Pais affirme que parmi les « graciés par erreur » figure le nom de Mounir Molina Mohamed, un Espagnol d’origine marocaine. Accusé de trafic de drogue en juin, il était détenu à la prison d’Al Hoceima en attendant le verdict de la justice. Le comble dans cette affaire est que son procès ne débutait que le 1er août. Il devait comparaitre devant le tribunal de première instance de la ville, mais son absence lors du procès a contraint le juge à le reporter au 13 août. Juridiquement, la grâce ne peut bénéficier qu’aux personnes condamnées définitivement.

    Le cas de Mounir Molina soulève déjà des interrogations. Si la partie marocaine a commis une série d’erreurs, le ministère espagnol des Affaires étrangères n’est, d’ailleurs, pas exempt de tout reproche, sachant que c’est ce département qui a élaboré les deux listes: une comportant 18 personnes à gracier et une autre de 30 détenus à extrader. Le nom de Molina figurait sur la seconde alors que son procès n’avait pas encore commencer. Tout indique que le Danielgate a un concurrent le Molinagate.

    ********

  • #2
    Apparemment même la constitution n'est pas respecté puisque certe le roi a un droit de grace mais uniquement sur les persdonnes condamné or dans ce cas le tribunal ne s'est même pas prononcé !!!

    La Monarchie Cherche Réelement Les Problèmes !

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    • #3
      Ce "Pablo Escobar" est libre de ses mouvements en vertu des pouvoirs accordés au Roi.

      Article premier - La grâce soumise à la décision Notre Majesté, peut être accordée soit avant la mise en mouvement ou au cours de l'exercice de l'action publique, soit après une condamnation devenue irrévocable (2).
      Art : 2 - Lorsque la grâce intervient avant l'ouverture ou au cours des poursuites, elle a pour effet, suivant le cas, de mettre obstacle à l'exercice de l'action publique ou d'en arrêter le cours à tous de la procédure, même devant la Cour suprême.

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