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Présidentielle 2014 : Sur qui l’armée portera-t-elle son choix ?

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  • Présidentielle 2014 : Sur qui l’armée portera-t-elle son choix ?

    La question se pose à chaque élection présidentielle. Mais cette fois-ci, elle revient avec insistance. Il s’agit de savoir quelle sera l’attitude de l’armée ou des clans de l’armée lors du prochain rendez-vous électoral.


    La question se pose à chaque élection présidentielle. Mais cette fois-ci, elle revient avec insistance. Il s’agit de savoir quelle sera l’attitude de l’armée ou des clans de l’armée lors du prochain rendez-vous électoral. La question est légitime, d’autant que la «grande muette» nous a habitués à peser de tout son poids dans le choix des locataires du palais d’El Mouradia. Et la présidentielle de 2014 ne devrait pas, selon les observateurs de la scène nationale, être différente des précédentes. Selon eux, la joute sera fermée, comme d’habitude, et l’institution militaire ne restera pas les bras croisés, d’autant plus que la maladie du président Bouteflika a chamboulé l’agenda du régime en remettant en cause, définitivement, l’option d’un quatrième mandat.

    Mais qui sera l’heureux élu de l’armée et du DRS ? Le candidat du «consensus» est-il déjà préparé ? Quel est le rôle que jouera l’institution militaire ? En tout cas, les candidats du système sont nombreux. Certes, ils ne se sont pas engagés officiellement, mais ils restent en embuscade dans l’attente d’un signal qui viendrait des Tagarins. Il y a d’abord le candidat malheureux à la présidentielle de 2004, Ali Benflis. Ce dernier se prépare au prochain rendez-vous depuis plusieurs années déjà. Mais il n’affiche pas ses ambitions publiquement. Même quand il est appelé, officiellement, par des militants du FLN à annoncer sa candidature, Ali Benflis ne dit toujours rien. Il attend. Comme lui, Mouloud Hamrouche, un autre enfant du système et cadre du FLN, nourrit l’espoir de briguer un mandat présidentiel. Ces derniers jours, ses proches ont confirmé, dans une déclaration à El Watan, que l’homme envisage sérieusement de concourir au prochain grand rendez-vous. Mais il lui faut, semble-t-il, une caution de l’armée.

    Ouyahia et Belkhadem à défaut d’un 4e mandat


    Exclus de la scène au début de l’année en cours pour ouvrir la voie d’un quatrième mandat pour le président Bouteflika, les anciens secrétaires généraux du FLN et du RND, en l’occurrence Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia, ont eu un nouveau sursis politique. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. L’AVC dont a été victime le président Bouteflika est synonyme d’une nouvelle vie politique pour ces deux personnages omniprésents sur la scène durant la dernière décennie. Ils tentent, eux aussi, de se positionner sur la ligne de départ afin de ne pas prendre du retard sur leurs éventuels adversaires. Il y a, en tout cas, des faits qui ne trempent pas. Depuis sa démission de son poste à la tête du RND, Ahmed Ouyahia a fait parler de lui à deux reprises. La première fois, c’était à Oran où il avait déclaré, devant ses partisans, qu’il se tenait «au service de l’Algérie». «Je suis un soldat au service du pays», lance-t-il. C’était au début du mois de mai dernier. Il y a quelques jours encore, l’ancien Premier ministre aurait été reçu longuement par le patron du DRS, Mohamed Mediène, dit Toufik. L’information rapportée par un journal électronique n’a pas été démentie. Et sa communication à l’opinion n’est pas innocente.

    Cela pourrait être un message pour dire que «l’enfant terrible» du système est l’heureux élu de l’armée. Pour sa part, Abdelaziz Belkhadem ne veut pas être enterré avant terme. Constatant que personne n’évoque son nom parmi les prétendants à la magistrature suprême, il organise sa propre communication. Des proches à lui ont lancé un message consistant à dire que Abdelaziz Belkhadem sera, dans tous les cas de figure, sur les starting-blocks en 2014. A ces quatre «mousquetaires», il faut ajouter un cinquième qui est en train de gagner des points. Il s’agit de l’actuel Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dont le nom est également cité, à plusieurs reprises, comme étant un des sérieux prétendants au poste de président de la République.

    Comment le choix sera-t-il fait ?


    C’est dans cette short list que se fera le choix «d’un candidat de consensus». Et l’armée, explique le politologue, Rachid Grim, aura, comme toujours, son mot. «Officiellement, l’armée n’aura pas de candidat. Mais cela ne veut pas dire qu’elle ne manœuvrera pas en vue de désigner un candidat du consensus. L’AVC dont a été victime le président Bouteflika a tout chamboulé. Aujourd’hui, les uns et les autres sont en train de se repositionner, dans l’attente d’être choisis», explique notre interlocuteur. Selon lui, les deux partis au pouvoir vont résoudre leurs crises internes, ou seront sommés de le faire, dans les prochains jours. «Il y a aura probablement un candidat du consensus. Le FLN et le RND ont l’habitude de soutenir un seul candidat et il n’y a aucune raison pour que cela change aujourd’hui», dit-il.

    Dans le même ordre d’idées, Abdesselam Ali Rachedi, président du parti Essabil (non agréé), affirme également que l’armée jouera un grand rôle. «Il n’y a que l’armée sur la scène. Elle s’est arrangée, depuis des années, à faire le vide autour d’elle, à avoir tous les leviers entre les mains. Cela rend impossible toute alternance et toute alternative démocratique. La seule possibilité qui reste, c’est un candidat du système», précise-t-il, posant également la question de savoir si le président Bouteflika dans l’état où il est pourra peser dans le choix du futur président ? «Il voudra bien protéger son clan, mais est-ce qu’il est en mesure de le faire ?», interroge-t-il.
    Pour Ali Rachedi, il y a aussi une autre donne qui interviendra dans la désignation du prochain chef de l’Etat : le poids des lobbys économiques. 

    Madjid Makedhi- El Watan

  • #2
    L'état de santé incertain de BOUTEFLIKA n'autorise pas l'hésitation. Les néo colonisateurs de l'Algérie ont depuis longtemps retenus quelques noms parmi lesquels ils choisiront au bon moment en fonction de la conjoncture internationale. Pour l'instant, ils profitent d'une situation favorable. Un commis aux abonnés absents et un frère maire du palais d'El Mouradia empêtré dans la corruption et à la merci d'un juge.

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    • #3
      A chaque élection la même question à la noix devenue un cache misère politique pour le clan de fakhamtouhou.

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      • #4
        encore un article qui s'ingénie à répéter des évidences : le prochain candidat sera issu du système... mais bien sûr qu'il sera du système, il ne va tout de même pas descendre d'El-Merrikh ! oser penser autre chose dénote d'une naïveté à toute épreuve...

        le seul enjeu, de mon point de vue, de la prochaine consultation c'est la tactique que mettra en jeu Boutef pour assurer ses arrières, d'où l'appui d'un candidat approprié tel que Sellal (simple hypothèse), lequel devra probablement affronter 3 ou 4 lapins du terroir...

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        • #5
          Boutef pour assurer ses arrières, d'où l'appui d'un candidat approprié tel que Sellal (simple hypothèse), lequel devra probablement affronter 3 ou 4 lapins du terroir...
          heuresement il est en fin court de sa santé si no elle étaits sa bonne stratigie
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            la voyoucratie en action

            Durant tout le mois de ramadan, Gaid Salah, chef d’état-major de l’ANP, Said Bouteflika, frère cadet du chef de l’Etat et Amar Saidani, ancien président de l’assemblée nationale, proche du cercle présidentiel, se livrent à des briefings quotidiens dans la villa de ce dernier au Club des Pins. Il s’agit de se préparer à peser ou, pourquoi pas, confisquer l’élection présidentielle de 2014.

            Même effectué sur une chaise roulante, le retour d’Abdelaziz Bouteflika a incontestablement reboosté le clan d’Oujda, déboussolé par une information parasitée par les fuites ou les maladresses d’un gouvernement qui ne savait plus à quel saint se vouer.
            A la présidence Saïd Bouteflika reprend ses « fonctions » ; il menace et ordonne à tout va. Le FLN mis au frigo par les services pendant trois mois frétille à nouveau. Le premier à faire les frais de la renaissance des pro-Bouteflika c’est Belayat, chargé de bloquer les instances de direction pour priver les partisans du président d’un lieu de rencontre et de revendications. Il est ouvertement accusé d’abuser d’une fonction d’intérim pour « paralyser le parti ».
            Les « télé délinquances » sont l’objet de lutte d’influence acharnée et les opérateurs mamelles du clan présidentiel comme Kouninef ou Haddad sont l’objet de pressions du clan adverse.
            Cette situation dantesque est bien analysée par un ancien officier supérieur : « quand un chef d’état- major d’une armée qui est la colonne vertébrale du régime se commet dans des initiatives factieuses en dehors et contre les structures de son institution, c’est que le pire n’est pas loin, allah yestar. »
            Ali Graïchi
            algerie express
            la voyoucratie en action.

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            • #7
              Notre ANP n'a pas à s'occuper de politique politicienne.....Un piège mortel.....
              Elle a suffisamment d'importance, de missions salutaires et de responsabilité qu'elle doit éviter au maxi son implication dans les magouilles politiciennes.
              Par contre elle peut participer à l'exigence de vérité, de stabilité et de démocratisation de notre pays en mettant aux pas les deux clans qui humilient notre pays à savoir le clan maléfique de teftef le zombie et celui de "toufik" .....
              Voilà un rôle vital et honorifique pour notre armée...Pas celui de choisir qui "calmera" les revendications du peuple et protègera les voleurs, les assassins et les corrompus.....

              On est 2013...Et des pays veulent "coloniser" l'espace et nous on est encore sous-développés....La honte et surtout la trahison de nos glorieux martyrs....

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              • #8
                KHORE : pt-être une élection libre si les décideurs sont pas d'accord alors il vont pt-être laisser le peuple choisir!

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                • #9
                  Notre ANP n'a pas à s'occuper de politique politicienne.....Un piège mortel.....
                  Asnami94
                  Si le piège était mortel les algériens l'aurait su depuis 51 ans que la junte fait et défait ces "présidents" .

                  Et c'est loin d’être fini vu que cette junte continue de couler des jours heureux!!

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                  • #10
                    alors il vont pt-être laisser le peuple choisir!
                    avec ces idee en arréve pas a voir la majoritie plus 50%
                    dz(0000/1111)dz

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                    • #11
                      mais bien sûr qu'il sera du système, il ne va tout de même pas descendre d'El-Merrikh
                      Tu as raison, sachant que El Merrikh est tout ce qui est en dehors du FLN et du RND.

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                      • #12
                        le seul enjeu, de mon point de vue, de la prochaine consultation c'est la tactique que mettra en jeu Boutef pour assurer ses arrières, d'où l'appui d'un candidat approprié tel que Sellal (simple hypothèse), lequel devra probablement affronter 3 ou 4 lapins du terroir...
                        il n es pa capable de faire une piere de aid el fitre et comment qu'il peuve refaire une 4 mondat avec cest tonne de scandat de corruptions
                        dz(0000/1111)dz

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                        • #13
                          Cette article laisse une impression comme quoi le peuple n'a pas son mot à dire, c'est le peuple qui choisira finalement et non l'armé, l'armé est au service du peuple et non l'inverse

                          Commentaire


                          • #14
                            Cette article laisse une impression comme quoi le peuple n'a pas son mot à dire, c'est le peuple qui choisira finalement et non l'armé, l'armé est au service du peuple et non l'inverse
                            L'armée est au service du peuple un peu comme le pape est le "serviteur des serviteurs de Dieu".

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                            • #15
                              Salam,

                              Sur qui l’armée portera-t-elle son choix ?
                              Ca c'est une bonne question..
                              Il doit être civil de préférence.. et surtout, ne doit pas avoir une base politique large.. car depuis le début, les militaires n'ont proposé que ceux qui sont coupés de la société civile.
                              Déjà plus que la succession à Boutef, celle à Toufik aussi est d'actualité.. alors installons bien et prenons du pop-corn, la suite du feuilleton parait intéressante.

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