Rentrée universitaire à Alger: plus de 100 000 étudiants

[morjane]

Plus de 21 000 nouveaux inscrits rejoindront l’université d’Alger à l’occasion de la rentrée universitaire pour cette année. Pour assurer une place à tout un chacun, 5000 nouvelles places pédagogiques ont été créées, indique une dépêche de l’APS qui cite le vice-recteur de l’université chargé de la pédagogie, Ahmed Berraghda.

« 21 350 nouveaux étudiants dont 21 000 ont effectué leur inscription jusqu’à ce jour et l’université a mis à leur disposition tous les moyens matériels et humains pour assurer le bon déroulement de cette rentrée », a-t-il affirmé.

Dans ce même cadre, un bureau d’inscription pour les étudiants n’ayant pas encore effectué leur inscription sera ouvert samedi 9 septembre à la Faculté des sciences humaines et des langues de Bouzaréah.

Ainsi l’Université d’Alger comptera cette année plus de 100 000 étudiants alors que l’administration prévoit plus de 16 000 autres diplômés cette année après l’achèvement des examens de rattrapage. L’accès aux différentes facultés de l’université de la capitale n’est pas l’apanage des seuls nouveaux bacheliers ou étudiants nationaux.

Dans ce sens, quelque 400 étudiants étrangers arabes, africains, coréens ainsi que des Chinois seront aux rendez-vous pour cette nouvelle année universitaire, ajoute le même responsable. « L’université, la plus ancienne de l’Algérie, assure à ces étudiants des formations en 35 spécialités dans 7 facultés et deux instituts (sports et archéologie). Concernant la mise en place du système LMD (licence- mastère- doctorat), M. Berraghda a qualifié l’expérience de « très positive », puisque quelque 300 étudiants y ont été inscrits contre 60 pour l’année universitaire 2005-2006.

Par ailleurs, l’université d’Alger compte ouvrir pour l’année universitaire 2007-2008 de nouvelles filières LMD en sciences humaines, économiques ainsi qu’en sciences de gestion. Pour information, le système LMD est appliqué à l’Université d’Alger uniquement au niveau de la faculté des sciences commerciales, a souligné le même responsable.

S’agissant d’encadrement des étudiants, l’université d’Alger « compte 3470 enseignants permanents et 263 enseignants associés ainsi que 1365 enseignants vacataires », a-t-il affirmé. A ce titre, le vice-recteur chargé de la pédagogie a relevé « un manque d’enseignants dans certaines spécialités explique que certaines d’entres elles enregistrent un manque d’encadrement telle que la traduction et l’interprétation et les sciences économiques et commerciales, contrairement aux autres spécialités qui ne manifestent aucun déficit », a-t-il ajouté sans s’étaler quant aux solutions que compte adopter l’administration afin de combler ce manque et d’assurer un encadrement équilibré des différentes filières proposées.

Les spécialités les plus convoitées par les nouveaux étudiants, selon M. Berraghda, sont en premier la pharmacie, la chirurgie dentaire, la médecine suivis de la traduction et des sciences commerciales. Pour ce qui est des structures pédagogiques, le responsable a indiqué que deux édifices de 2000 nouvelles places pédagogiques à Bouzaréah sont en voie de restauration et seront réceptionnés d’ici à la fin septembre de l’année en cours.

Par El Watan

[adhfel]

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* Un centre national de transfert de technologie. * 4000 nouvelles places pédagogiques physiques. * 2500 nouveaux lits. * Des pôles d’excellence dans le domaine des matériaux émergents.

11.000 nouveaux étudiants rejoindront cette année les amphis de l’université Ferhat Abbas, un chiffre dont l’envergure fait qu’il n’aura jamais été atteint depuis l’ouverture de cette université dont les grands chantiers et infrastructures qui doivent être réceptionnés pour cette rentrée ont fait l’objet en début de semaine par le wali, Bedoui Noureddine, accompagné du secrétaire général de l’université, du recteur et des différents responsables des services techniques. Dans cette ambiance qui prêtait à l’optimisme, le recteur de cette université, le professeur Baki Chakib-Arslane, était visiblement satisfait de tous ces nouveaux acquis et d’une rentrée sans encombre, sereine même dit-il et à la mesure de la très bonne organisation qui a marqué la période consacrée aux inscriptions. En dépit de l’accueil de 11.000 bacheliers soit plus de 3.000 par rapport au chiffre de l’année dernière, l’université Ferhat Abbès, cette rentrée souligne le recteur se fera dans la sérénité en termes de prise en charge de places pédagogiques “grâce à la diligence des pouvoirs publics à leur tête le wali qui a suivi constamment l’évolution de tous ces chantiers ou l’action analogue qui a été menée par ses collaborateurs directs”. Dans ce contexte les 4.000 nouvelles places pédagogiques physiques qui seront livrées pour cette rentrée, permettront d’assurer la prise en charge de 8000 étudiants, d’autant plus que cette université a assuré cette année la sortie de plus de 5.450 diplômés.

Autant de chiffres qui font que l’université de Sétif qui a connu une évolution rapide et de qualité comptera à cette rentrée 42.000 étudiants, encadrés par 1.072 enseignants permanents, tous grades confondus et dont les rangs sont appelés à évoluer avec le prochain concours qui sera organisé à cet effet. Au titre des différents programmes initiés par le Président de la République, l’université de Sétif recevra également 2.500 nouveaux lits qui porteront la capacité totale à 19.000 lits dont 12.000 pour les filles et 7.000 pour les garçons.

Des programmes d’envergure qui font que pour cette seule université pas moins de 6.000 lits et 8.000 places pédagogiques sont en voie de réalisation avancée et seront livrés à la prochaine rentrée de 2007. L’université Ferhat Abbas qui compte actuellement six facultés de droit, sciences, sciences de l’ingénieur, lettres et sciences sociales, médecine, sciences économique et sciences de gestion, se verra également dotée très prochainement de 60 nouveaux laboratoires de recherche qui viendront consolider ou remplacer quelques-uns des actuels 34 laboratoires agréés. Un gros potentiel infrastructurel destiné à promouvoir la recherche qui occupe déjà une place privilégiée dans cette université et mettre en place le nouveau centre national de transfert de technologie et les pôles d’excellence dans le domaine des matériaux émergents. “L’Etat comme vous pouvez le constater ne lésine pas sur les moyens, les hommes existent, la volonté aussi et l’avenir ne peut être envisagé qu’avec beaucoup de sérénité”, conclut le Pr Baki Chakib Arslane, le recteur de cette université.