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La prochaine introduction en Bourse de l'opérateur de télécoms Neuf Cegetel sera une "opération significative", dont l'ampleur devrait être "comparable à celle d'Aéroports de Paris", a indiqué vendredi 8 septembre le PDG du groupe, Jacques Veyrat. Les analystes financiers indiquent que cette opération pourrait valoriser l'entreprise à plus de 3,5 milliards d'euros.
L'introduction, qui devrait avoir lieu fin octobre, "se fera par une cession de tout ou partie des actions détenues par les actionnaires financiers", présents à hauteur de 24,21 % dans le capital, a déclaré M. Veyrat. Les investisseurs financiers sont Suez (11,8 %), Wendel et Alpha (5,22 %), Artémis, PAI Partners, Goldman Sachs et BC Partners. Il y aura parallèlement une émission de nouveaux titres, qui devrait représenter moins d'un tiers du montant total de l'introduction en Bourse. A l'issue de l'opération, le groupe Louis Dreyfus et SFR resteront les actionnaires de référence. Les deux sociétés détiennent respectivement 35,13 % et 40,66 % de l'opérateur.
Cette introduction en Bourse est une "nouvelle étape" dans le développement de Neuf Cegetel, qui se présente comme le "premier concurrent" face à l'opérateur historique, France Télécom. Elle permettra de saisir les opportunités de "croissance externe" et répond à l'"engagement" pris vis-à-vis des investisseurs financiers qui ont accompagné le groupe depuis sa création il y a huit ans, a ajouté M. Veyrat.
COMPTES DANS LE VERT
Par ailleurs, Neuf Cegetel présentait vendredi pour la première fois ses comptes semestriels. L'opérateur a enregistré un bénéfice net de 107 millions d'euros au premier semestre 2006, contre une perte de 78 millions un an auparavant. Le chiffre d'affaires de Neuf Cegetel s'est élevé à 1,42 milliard d'euros, en croissance de 47 millions.
Fin 2006, soit un an plus tôt que prévu, Neuf Cegetel envisage d'atteindre les objectifs qu'il s'était fixés. Il s'agit des deux millions de clients ADSL que Neuf Cegetel visait pour 2007 mais qui tomberont dans son escarcelle à la fin de l'année, si l'acquisition d'AOL France se fait dans le calendrier prévu, c'est-à-dire avant la fin de l'année. Le groupe mise également dès cette année sur une marge d'Ebitda (résultat brut d'exploitation) de 20 %.
Par le Monde
L'introduction, qui devrait avoir lieu fin octobre, "se fera par une cession de tout ou partie des actions détenues par les actionnaires financiers", présents à hauteur de 24,21 % dans le capital, a déclaré M. Veyrat. Les investisseurs financiers sont Suez (11,8 %), Wendel et Alpha (5,22 %), Artémis, PAI Partners, Goldman Sachs et BC Partners. Il y aura parallèlement une émission de nouveaux titres, qui devrait représenter moins d'un tiers du montant total de l'introduction en Bourse. A l'issue de l'opération, le groupe Louis Dreyfus et SFR resteront les actionnaires de référence. Les deux sociétés détiennent respectivement 35,13 % et 40,66 % de l'opérateur.
Cette introduction en Bourse est une "nouvelle étape" dans le développement de Neuf Cegetel, qui se présente comme le "premier concurrent" face à l'opérateur historique, France Télécom. Elle permettra de saisir les opportunités de "croissance externe" et répond à l'"engagement" pris vis-à-vis des investisseurs financiers qui ont accompagné le groupe depuis sa création il y a huit ans, a ajouté M. Veyrat.
COMPTES DANS LE VERT
Par ailleurs, Neuf Cegetel présentait vendredi pour la première fois ses comptes semestriels. L'opérateur a enregistré un bénéfice net de 107 millions d'euros au premier semestre 2006, contre une perte de 78 millions un an auparavant. Le chiffre d'affaires de Neuf Cegetel s'est élevé à 1,42 milliard d'euros, en croissance de 47 millions.
Fin 2006, soit un an plus tôt que prévu, Neuf Cegetel envisage d'atteindre les objectifs qu'il s'était fixés. Il s'agit des deux millions de clients ADSL que Neuf Cegetel visait pour 2007 mais qui tomberont dans son escarcelle à la fin de l'année, si l'acquisition d'AOL France se fait dans le calendrier prévu, c'est-à-dire avant la fin de l'année. Le groupe mise également dès cette année sur une marge d'Ebitda (résultat brut d'exploitation) de 20 %.
Par le Monde