Pas un jour ne s’écoule sans que la presse algérienne, en langue arabe ou francophone, électronique ou imprimée, ne se déchaîne contre le Maroc, son peuple, ses dirigeants politiques, mais aussi le chef de l’Etat et l’institution monarchique.
Tous les sujets sont bons pour les excités de la plume et du clavier algériens, mais la concomitance et la systématisation des attaques ainsi que la même approche «analytique» prouvent que nos «con-frères» agissent ainsi en service commandé, sans doute à l’instigation de quelque service de la DRS du général Médiène, plus connu sous le sobriquet de Toufik…
On savait l’Algérie officielle fort meurtrie de son échec retentissant à l’ONU, lorsque le Conseil de Sécurité avait refusé, en avril dernier, de confier à la MINURSO la gestion des questions relatives aux Droits de l’Homme au Sahara marocain.
On savait également que l’avenir incertain du système clanique de la gérontocratie militaro-politique en Algérie poussait certains de ses milieux dirigeants à tenter d’agiter l’épouvantail de «la menace extérieure».
On savait aussi que les officiels algériens qui disposent des dizaines de milliards de dollars générés par les rentes pétrolière et gazière, sont particulièrement jaloux et furieux de voir que le Maroc, qui n’a pas les mêmes atouts naturels, développe une économie plus saine, plus vigoureuse, certes affectée par la crise mondiale, mais autrement dynamique que l’appareil de production «socialiste» algérien.
Au Maroc, ce sont des ouvriers marocains qui construisent routes, autoroutes, complexes portuaires et aéroports. En Algérie, Bouteflika est obligé d’importer de la main d’oeuvre chinoise pour bâtir «sa» mosquée d’Alger !
Le bouc émissaire
Parce que le lait est rationné pendant Ramadan en Algérie, que des centaines d’Amazighs de Kabylie organisent des «pique-niques» en pleine journée de jeûne à Tizi-Ouzou, que les maquis islamistes sont encore actifs, débordant même sur la Tunisie voisine, et que la jeunesse algérienne, hitiste désillusionnée, en a marre de la «hogra», la presse algérienne aux ordres se mobilise contre le Royaume.
L’affaire du Sahara occidental marocain, qui est l’arête de poisson en travers de la gorge de Bouteflika depuis qu’il dirigeait la diplomatie de son pays au début de la décennie 70 du siècle passé, est bien évidemment l’un des thèmes de prédilection des journaleux d’outre Zouj Bghal. Mais ce n’est pas le seul.
La presse algérienne, en une démarche totalement kafkaïenne, en vient même à accuser le Maroc de chercher à détruire la jeunesse de ce pays, en la submergeant sous des tonnes de haschich ! Chaque jour, elle se fait donc l’écho ravi des «exploits» des gabelous et des pandores de ce pays voisin qui poussent de cris de victoire chaque fois qu’ils interceptent un mulet chargé de bottes de kif !
Le trafic trans frontalier, comme chacun sait, va dans les deux sens et si la jeunesse algérienne goûte «le kétama» pur jus, celle du Maroc apprécie quant à elle le «karkoubi» made in Djezaïr…
Alors, que cessent les inepties et les théories complotistes fumeuses, les articles assassins et les philippiques écrites au vitriol.
Ces bassesses de la presse algérienne n’abusent pas les lecteurs de notre voisin, ni n’indisposent vraiment les Marocains, qui n’en ont «rien à cirer», tant l’habitude est prise chez nous depuis plusieurs décennies, de considérer avec dédain et commisération les outrances commanditées de nos «confrères».
Ils devraient s’apercevoir, depuis longtemps, que les chiens aboient et la caravane passe. Et quelle caravane !!!
Fahd YATA
Tous les sujets sont bons pour les excités de la plume et du clavier algériens, mais la concomitance et la systématisation des attaques ainsi que la même approche «analytique» prouvent que nos «con-frères» agissent ainsi en service commandé, sans doute à l’instigation de quelque service de la DRS du général Médiène, plus connu sous le sobriquet de Toufik…
On savait l’Algérie officielle fort meurtrie de son échec retentissant à l’ONU, lorsque le Conseil de Sécurité avait refusé, en avril dernier, de confier à la MINURSO la gestion des questions relatives aux Droits de l’Homme au Sahara marocain.
On savait également que l’avenir incertain du système clanique de la gérontocratie militaro-politique en Algérie poussait certains de ses milieux dirigeants à tenter d’agiter l’épouvantail de «la menace extérieure».
On savait aussi que les officiels algériens qui disposent des dizaines de milliards de dollars générés par les rentes pétrolière et gazière, sont particulièrement jaloux et furieux de voir que le Maroc, qui n’a pas les mêmes atouts naturels, développe une économie plus saine, plus vigoureuse, certes affectée par la crise mondiale, mais autrement dynamique que l’appareil de production «socialiste» algérien.
Au Maroc, ce sont des ouvriers marocains qui construisent routes, autoroutes, complexes portuaires et aéroports. En Algérie, Bouteflika est obligé d’importer de la main d’oeuvre chinoise pour bâtir «sa» mosquée d’Alger !
Le bouc émissaire
Parce que le lait est rationné pendant Ramadan en Algérie, que des centaines d’Amazighs de Kabylie organisent des «pique-niques» en pleine journée de jeûne à Tizi-Ouzou, que les maquis islamistes sont encore actifs, débordant même sur la Tunisie voisine, et que la jeunesse algérienne, hitiste désillusionnée, en a marre de la «hogra», la presse algérienne aux ordres se mobilise contre le Royaume.
L’affaire du Sahara occidental marocain, qui est l’arête de poisson en travers de la gorge de Bouteflika depuis qu’il dirigeait la diplomatie de son pays au début de la décennie 70 du siècle passé, est bien évidemment l’un des thèmes de prédilection des journaleux d’outre Zouj Bghal. Mais ce n’est pas le seul.
La presse algérienne, en une démarche totalement kafkaïenne, en vient même à accuser le Maroc de chercher à détruire la jeunesse de ce pays, en la submergeant sous des tonnes de haschich ! Chaque jour, elle se fait donc l’écho ravi des «exploits» des gabelous et des pandores de ce pays voisin qui poussent de cris de victoire chaque fois qu’ils interceptent un mulet chargé de bottes de kif !
Le trafic trans frontalier, comme chacun sait, va dans les deux sens et si la jeunesse algérienne goûte «le kétama» pur jus, celle du Maroc apprécie quant à elle le «karkoubi» made in Djezaïr…
Alors, que cessent les inepties et les théories complotistes fumeuses, les articles assassins et les philippiques écrites au vitriol.
Ces bassesses de la presse algérienne n’abusent pas les lecteurs de notre voisin, ni n’indisposent vraiment les Marocains, qui n’en ont «rien à cirer», tant l’habitude est prise chez nous depuis plusieurs décennies, de considérer avec dédain et commisération les outrances commanditées de nos «confrères».
Ils devraient s’apercevoir, depuis longtemps, que les chiens aboient et la caravane passe. Et quelle caravane !!!
Fahd YATA
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