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Association Assirem Imoudhan de Tazmalt : Les malades demandent un hôpital du jour

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  • Association Assirem Imoudhan de Tazmalt : Les malades demandent un hôpital du jour

    L’association Assirem Imoudhan se veut un trait d’union entre les diabétiques et tous ceux qui peuvent apporter aide, soins et assistance.

    L ’association d’aide aux diabétiques Assirem Imoudhan (le souhait des malades) de Tazmalt (wilaya de Béjaïa) active depuis 2002 et tente de rendre la vie des malades moins pénible. Elle essaie tant bien que mal de prendre en charge les diabétiques de la région de la haute vallée de la Soummam.
    Placée sous le slogan «Pour que personne ne se sente seul», l’association se veut un trait d’union entre cette frange de la société et tous ceux qui peuvent apporter aide, soins et assistance.

    «Notre objectif est de redonner espoir aux malades en contribuant à l’apaisement de leurs souffrances par l’apport d’une assistance morale et matérielle, par la mise à disposition d’appareils de mesure de la glycémie (glucomètre), de seringues à insuline et divers médicaments dont a besoin le diabétique», souligne Lounis Ou-Si-Amer de l’association, avant de signaler qu’à ce jour l’association compte 1042 adhérents dans ses effectifs, tous malades, sauf deux, originaires de la daïra de Tazmalt, des communes environnantes et même de la wilaya de Bouira. Avec l’aide l’EPSP (ex-AMG) de Tazmalt, une journée par semaine a été réservée par cette structure aux malades affiliés à l’association en mettant à disposition un médecin.

    Avec un ordre bien établi, l’association oriente tous les lundis ses malades vers une consultation gratuite de manière systématique.
    Des chaussures pour diabétiques, achetées à des prix relativement abordables, sont offertes aux malades qui le nécessitent.
    «En plus de l’aide portée systématiquement aux malades, surtout les démunis, l’association organise parfois des excursions à leur profit, des journées de vulgarisation de la maladie et même des dépistages en milieu scolaire», avec l’aide et l’encadrement des effectifs chargés de l’éducation. Cette activité deviendra systématique à partir de la prochaine rentrée scolaire et la prise en charge suivra, après celle des services chargés de la santé publique en général.

    Quel que soit l’apport de l’association, il ne vient qu’en aval des structures citées précédemment et n’est qu’une complémentarité. «Le fait d’avoir un point de chute est déjà un remède en soi. Les malades se sentent réconfortés et ressentent moins le mal qui les ronge, échangent des informations utiles, nouent des relations», a indiqué Lounis Ou-Si-Amer.
    En matière de projets, poursuit-il, l’association se prépare à l’acquisition d’un véhicule qui servira au transport de malades, sachant que la région est constituée de beaucoup de villages de montagne enclavés pour la plupart.

    «Cette acquisition sera destinée au transport des malades, surtout les plus démunis parmi eux, qui sont appelés à se rendre fréquemment dans les hôpitaux ou laboratoires afin de subir des soins ou analyses diverses. Ces transports reviennent excessivement cher à leurs maigres bourses. Le plus grand souhait de l’association est de voir naître dans la région un hôpital du jour ou une maison du diabétique.»
    L’association Assirem Imoudhan est à l’écoute de tous les diabétiques avec ce dont elle dispose ; elle lance un appel pressant à qui peut aider ou, encore mieux, rejoindre l’équipe.
    «Ensemble nous n’aurons pas peur du diabète», affirme un adhérent, diabétique de type 1.

    Djamila Kourta- El watan
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