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Il lui propose d’organiser sa propre succession

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  • Il lui propose d’organiser sa propre succession

    L’ancien patron de la Gendarmerie nationale, le colonel Ahmed Bencherif interpelle publiquement Abdelaziz Bouteflika auquel il demande d’organiser lui-même ce qu’il appelle «une sortie de crise honorable et avec dignité». Il s’agit là de la deuxième sortie d’une personnalité historique du genre, depuis l’accident de santé de Bouteflika, le 27 avril dernier. Bencherif rejoint ainsi Mohamed Mechati, l’un des rares survivants du «Comité des 22».

    Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
    Dans une lettre «aux décideurs» que nous avions publiée début juin dernier, Mohamed Mechati demandait, sans détour, à l’armée de «prendre ses responsabilités» et déposer Bouteflika.
    Ce n’est pas le cas de Bencherif. Lui, par contre, et dans une «lettre» parvenue à la rédaction et intitulée «Sortie de crise : lettre à mon compagnon d’armes Si Abdelaziz Bouteflika, Président de la République», il propose au locataire d’El Mouradia d’organiser sa propre succession ! Ancien moudjahid, très proche de Boumediène, le colonel Ahmed Bencherif avait été l’un des piliers du pouvoir en Algérie.
    Depuis 1962, il régnait d’ailleurs en maître absolu et incontesté sur un corps clé de la sécurité nationale, la Gendarmerie qu’il ne quittera qu’en 1977.
    Dans sa lettre de ce 11 août, l’intérêt de Bencherif est exclusivement focalisé sur la succession.
    Spontanément, il décline ainsi sa
    lettre : «Au nom de l’Algérie pour laquelle nous avons combattu pour la libérer du joug colonial et au nom de notre amitié révolutionnaire, je fais appel à votre sens du devoir en ce moment difficile pour prendre la décision historique d’une sortie de crise de facon honorable et avec dignité». Or, qu’est-ce une «crise», selon le colonel Bencherif ?
    La réponse fuse immédiatement après. Le plus sérieusement du monde, il
    assène : «En ma qualité de révolutionnaire, je ne peux en aucune manière rester silencieux devant les ambitions politiciennes qui se profilent à l’horizon» !
    Et pour contrer ces «indus ambitieux», Bencherif propose à Bouteflika d’organiser lui-même la chose.
    Sans doute, voulait-il lui suggérer de ne pas refaire «l’erreur» de Boumediène qui n’avait pas voulu ou eu le temps de choisir son propre successeur ! «La meilleure formule que je vous propose serait de convoquer les deux Chambres parlementaires en un seul congrès extraordinaire pour amender la Constitution en matière de succession de pouvoir».
    Cette «formule», que Bencherif qualifie de «solution élégante et historique», consiste en trois amendements : «1) abroger l’article conférant au président du Sénat, la mission d’assurer l’intérim de la présidence de la République durant 45 jours ; 2) introduire un article portant nomination d’un vice-président de votre part ; 3) investir le vice-président de la mission de terminer le mandat en cas de vacance de pouvoir».
    Bref, Bencherif ne fait là, que reprendre à son compte, ce que Bouteflika voulait lui-même faire à travers son projet, ajourné ou mort-né de révision de la Constitution !
    Il faudrait peut-être rappeler que malgré une brouille de longues années, Bouteflika et Bencherif se sont publiquement réconciliés à l’occasion d’un mémorable meeting à Laghouat
    Le soir

  • #2
    Ils font vraiment ch... , ces révolutionnaires de las prédation, de la rapine et du mépris.
    La constitution, pour ces grands nullards, ne vaut pas plus que le bout de papier sur lequel elle est écrite.

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    • #3
      il a perdu une énième foi l'occasion de se taire. C'est un criminel sans fois ni lois. Il a la mort du colonel Chaabani sur la conscience: le moudjahid colonel Chaabani est transféré immédiatement à Djelfa (fief de Bencherif), ligoté, les yeux bandés et couché de force sur le plancher d’une Land Rover, les pieds de son gardien, un ancien adjudant de l’armée colonial appelé Gigi, alias Mohand Akli, posés sur son corps tout le long du voyage. Ahmed Bencherif suit, derrière, dans une DS palace. Arrivé à Djelfa, Chaabani est d’abord interrogé sommairement par le même adjudant, sous le regard goguenard de Bencherif. Chaabani demande un café. Bencherif envoie un homme le ramener. Au moment où le prisonnier tend la main pour saisir la tasse, Bencherif lui en balance le contenu à la figure. «Ceci de la part d’un ancien de l’armée coloniale !» Chaabani, aveuglé par le liquide, le cingle d’un terrible : «Abna Bariss youhinouna abna Badis», puis il se mure dans le silence. Bencherif donne ensuite la véritable raison de l’étape de Djelfa quand il ajoute : «Tu as fait tuer combien des miens par ici ?» Il faut savoir que les bellounistes, au moment où ils avaient le vent en poupe dans la région, étaient les bienvenus chez le bachagha Lahrèche, beau-père de Bencherif. Les «officiers » de Bellounis, ainsi que la majorité des chefs harkis qui combattaient l’ALN et qui sévissaient dans la région de Djelfa avaient table ouverte chez le bachagha Lahrèche. Après ce règlement de comptes personnel de Bencherif, le moudjahed colonel Chaabani est transféré à Oran où il sera exécuté après un simulacre de procé.

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      • #4
        quand on vous dit que c le patron de la 5eme colonne on me rigolait au nez
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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