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Situation sécuritaire en kabylie :Le RCD, le FLN et le RND réagissent

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  • Situation sécuritaire en kabylie :Le RCD, le FLN et le RND réagissent

    L’attentat perpétré mardi passé par un groupe terroriste peu avant la rupture du jeûne dans la ville côtière d’Azeffoun et qui a coûté la vie à trois policiers en service aura jeté l’émoi et la consternation dans toute la région maritime d’Azeffoun et Tigzirt mais aussi dans toutes les contrées de Kabylie où le spectre du terrorisme aura fait sa réapparition après un calme précaire. Et si les citoyens d’Azeffoun sont sortis dans les rues hier matin pour condamner fermement la violence et le terrorisme, les partis politiques fortement implantés dans la région n’ont pas tardé à réagir énergiquement pour dénoncer l’attentat de mardi passé à Azeffoun et condamner par là même le terrorisme et l’intégrisme sous toutes ses formes.
    C’est ainsi que le bureau régional du RND a déjà rendu public mercredi dernier un communiqué dans lequel il a condamné cet acte ignoble tout en condamnant avec force le terrorisme aveugle. Hier matin encore, le député et SG de wilaya du RND, Tayeb Mokadem, a tenu à réitérer les positions de son parti, et ce, en fustigeant les auteurs de tels actes barbares tout en exprimant “le soutien total aux forces de sécurité qui se sacrifient matin et soir pour protéger les populations et imposer la sécurité dans tout le pays”.
    Boussad Boudiaf, ancien député et cadre militant du RCD, lui aussi, n’ira pas par trente-six chemins pour condamner cet acte ignoble et soutenir la marche d’hier contre le terrorisme.
    “Fidèles à la ligne de conduite bien connue du RCD, les cadres et les militants de notre parti ont participé massivement à la marche populaire d’Azeffoun pour soutenir sur tous les plans cette manifestation citoyenne et dire non au terrorisme islamiste et à la barbarie intégriste qui continuent d’endeuiller des familles algériennes.”
    Enfin, Saïd Lakhdari, député et mouhafedh du FLN, n’a pas hésité à condamner de toutes ses forces ce nouvel attentat qui vise les services de sécurité et vient troubler la quiétude et la sérénité de toute la région. “Outre les militants du FLN natifs de la région, nous avons tenu à déléguer une forte délégation d’élus locaux et de députés pour prendre part à la grande marche de protestation d’Azeffoun, tout cela pour confirmer en fait que le FLN condamne vigoureusement ces actes lâches perpétrés par des sanguinaires qui rêvent encore de mettre le pays à genoux alors que l’Algérie a prouvé qu’elle était et sera toujours debout pour s’opposer comme un seul homme au phénomène du terrorisme qui est déjà vaincu même s’il subsiste encore quelques aventuriers qui ne tarderont pas à être anéantis”.
    Mohamed Haouchine
    LIBERTE
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    La Kabylie sérieusement menacée par le terrorisme

    Les groupes armés islamistes se restructurent dans les maquis

    La cartographie terroriste a profondément changé dans la région. Incrustés dans les maquis et les villes, les terroristes ont réadapté leur mode opératoire.

    La menace terroriste pèse sérieusement sur la Kabylie. Et pour cause, il ne se passe pas un jour sans qu’un mouvement d’individus suspects ne soit signalé dans le Djurdjura, la Soummam ou encore dans les alentours de Bouira. Il est vrai que les dispositifs de sécurité, chapeautés par l’Armée nationale populaire (ANP), ont été renforcés, mais les groupes armés semblent se restructurer dans les maquis. La veille de l’Aïd el-Fitr, plusieurs opérations de ratissage ont touché les hauteurs de la Kabylie, allant de l’Akfadou, Adekkar, Yakourène, Boubehir, Aït Yahia, Aïn El-Hammam, Lakhdaria jusqu’aux monts de Tirourda et Tizi Ichelladen.
    Les services de sécurité ont même recouru, ce jour-là, à des bombardements intensifs dans les vastes forêts qui séparent Larbaâ Nath Iraten et Aïn El-Hammam. Et pour desserrer l’étau sur ces hordes sauvages, les terroristes ont lâchement assassiné trois policiers dans la paisible ville d’Azeffoun. Le lendemain, soit la nuit du doute, deux autres groupes ont été signalés dans les alentours de Tagounits d’Aït Yahia et dans la forêt d’Imoujane et de Berekmouche.
    C’est alors que les services de sécurité chargés de la lutte antterroriste ont découvert de nouveaux points de passage et de nouvelles zones qui abritent les relais terroristes chargés de collecter l’information et toute la logistique d’appoint. Occupant des grottes et des caches difficilement accessibles, les terroristes continuent de se réfugier dans ces zones, pourtant nettoyées par l’armée et les patriotes.
    Adaptant leur stratégie, les services de sécurité ont également multiplié les barrages et les points de contrôle, tout en s’appuyant sur les postes d’observation implantés sur les montagnes. C’est dire à quel point les groupes armés ont modifié et réadapté leur stratégie sur le terrain ainsi que leur déplacement surtout que leurs soutiens demeurent toujours actifs à travers toute la Kabylie.
    Recourant souvent aux kidnappings et aux actes terroristes, ces groupes armés islamistes ont également changé leur mode opératoire, et ce, en se basant sur des opérations criminelles sporadiques ou encore en piégeant les points de passage des militaires et des patriotes avec des bombes artisanales ou encore en recourant aux embuscades qui sont souvent meurtrières.
    D’ailleurs, si on se réfère à la seule période du mois du Ramadhan, ces phalanges de la mort, organisées en groupuscules composés de deux à quatre individus, ont eu du mal à sévir à cause de la vigilance continue des services de sécurité qui surveillent ces maquis boisés de la Kabylie. D’où ces actes terroristes qui sont perpétrés de temps à autre pour marquer les esprits, d’une part, et pour signifier leur présence ainsi que leur capacité de nuisance. Cette situation tend à s’aggraver avec l’émergence de groupes de bandits qui jouent pratiquement le même rôle que les terroristes et qui se spécialisent dans les kidnappings, le racket et le grand trafic de drogue et de véhicules.
    Ces criminels sévissent notamment contre les personnes vulnérables et les commerçants, et ce, en usurpant l’identité des terroristes. Ce cocktail explosif crée un climat d’insécurité permanent en Kabylie qui voit, au quotidien, son cadre de vie se dégrader et son économie se réduire au simple commerce de boutiques.
    Résultats : la menace terroriste, ajoutée au grand banditisme, souvent assimilé par les populations au terrorisme, ont poussé les investisseurs à délocaliser leurs activités vers d’autres villes du pays.
    L’activité touristique a été également réduite et du coup le nombre de chômeurs a considérablement augmenté dans la région. Et l’assassinat des trois policiers à Azeffoun a ravivé la colère des populations locales. Les grèves générales et les marches organisées se veulent une énième interpellation de l’État pour prendre ses responsabilités afin d’endiguer ce fléau dans cette Kabylie meurtrie.

    Par : Farid Belgacem
    LIBERTE
    dz(0000/1111)dz

    Commentaire


    • #3
      La reponse est tres simple sans grande complicite,les terroristes ne survivront pas une semaine et ce dans n'importe quelle region d'Algerie.
      En Kabylie,il y a une complicite avec les terroristes,tout ce qui est contre l'Etat algerien est dans l'interet de certains groupusucles kabyles qui cherchent a destabiliser le pays

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