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Obligation de paiement par cheque au-dela de 50 000 da Le gouvernement fait marche ar

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  • Obligation de paiement par cheque au-dela de 50 000 da Le gouvernement fait marche ar

    Abdelaziz Belkhadem a encore une fois prouvé l’incapacité de l’Etat algérien d’appliquer ses propres lois.

    Le gouvernement a décidé de faire marche arrière. En abrogeant le décret exécutif du décret N° 05-442 du 14 novembre 2005, stipulant que tout paiement qui excède la somme de 50 000 DA doit être effectué par chèque ou tout autre moyen scriptural.

    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Ce décret, qui est entré en vigueur le 1er septembre 2006, a finalement été abrogé jeudi dernier par un autre décret exécutif repris à l’unisson par les médias publics. Cette mesure censée permettre de lutter contre le blanchiment d’argent n’aura finalement vécu qu’une petite semaine. En fait, Abdelaziz Belkhadem a abrogé un décret pris le 14 novembre 2005 par son prédécesseur Ahmed Ouyahia. Et ce n’est certainement pas par coquetterie que ce dernier a signé ce décret puisqu’il entre dans le cadre des textes d’application de la loi relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Une loi adoptée par l’Algérie suite à la ratification d’une longue série de conventions et de protocoles internationaux. «Tout paiement d'un montant supérieur à un seuil fixé par voie réglementaire doit être effectué par les moyens de paiement à travers les circuits bancaires et financiers», indique l’article 6 de cette loi. Théoriquement, la stricte application de cette mesure aurait dû permettre de mieux contrôler les flux des capitaux et de les diriger vers le circuit bancaire. Ce même texte de loi prévoit également des mécanismes de surveillance des secteurs des banques et de la finance. «Les banques, les établissements financiers et les autres institutions financières apparentées doivent s'assurer de l'identité et de l'adresse de leurs clients avant d'ouvrir un compte ou livret, de prendre en garde des titres, valeurs ou bons, d'attribuer un coffre ou d'établir toute autre relation d'affaires. La vérification de l'identité d'une personne physique se fait par la présentation d'un document officiel original en cours de validité et comportant une photographie ; la vérification de son adresse se fait par la présentation d'un document officiel en établissant la preuve. Copie en est conservée. La vérification de l'identité d'une personne morale est effectuée par la présentation de ses statuts et de tout document établissant qu'elle est légalement enregistrée ou agréée et qu'elle a une existence réelle au moment de l'identification. Les renseignements cités aux alinéas 2 et 3 doivent être mis à jour annuellement et à chaque modification. Les mandataires et les employés agissant pour le compte d'autrui doivent présenter, outre les documents prévus ci-dessus, la délégation de pouvoirs ainsi que les documents prouvant l'identité et l'adresse des véritables propriétaires des fonds», peut-on lire dans l’article 7 de cette loi. Mais cette panoplie de mesures a très peu de chance d’être appliquée elle aussi puisque la cellule de traitement du renseignement financier, organe spécialisé chargé du contrôle du secteur bancaire et financier, n’a toujours pas vu le jour. Pour en revenir à l’annulation de l’obligation de paiement par chèque au-delà d’une somme de 50 000 DA, il est utile de rappeler que l’Algérie est un des seuls pays au monde où l’utilisation de la monnaie est quasiment inexistante. Reste cependant à savoir quelles sont les raisons exactes du revirement du gouvernement. Il est certain que cette mesure a gêné les intérêts de ce qui est communément appelé «la mafia politico-financière ». Le chef du gouvernement a visiblement été obligé de réagir en urgence puisque le décret pris ce week-end par Abdelaziz Belkhadem n’était pas inscrit à l’ordre du jour du Conseil de gouvernement de mardi et n’a pas été publié au Journal officiel.

    - Le Soir d'Algerie

  • #2
    Cette mesure censée permettre de lutter contre le blanchiment d’argent n’aura finalement vécu qu’une petite semaine. En fait, Abdelaziz Belkhadem a abrogé un décret pris le 14 novembre 2005 par son prédécesseur Ahmed Ouyahia.
    Ca n'a rien d'étonnant quand on se rappelle que le sieur belkhadem est le chef de file du parti qui a voté non au mesures anti-corruption au parlement!!!
    Et avec ça il veut ratisser large aux prochaines élections!!! Et en sortir comme la première force politique du pays!!!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Bien ............... , le constat est là et nous sommes fixé par la décision qui fut faite d'abroger le décret imposant le chèque pour des sommes supérieur à 50 000 dinars .
      Je met ici un nouvel article tiré d'El Watan de ce jour et qui donne la parole à un economiste .
      Ont y apprend des choses sur le système financier et même sur la valeur d'une décision politique .
      Je vais essayer de reprendre quelques phrases ..
      c'est toujours mieux que les phrases qui alimentent la complotite

      Edition du 10 septembre 2006 > Economie

      Obligation d’utilisation du chèque
      Les points faibles d’un décret
      La décision d’abroger le décret portant sur l’obligation d’utiliser le chèque pour des paiements supérieurs à 50 000 DA était « prévisible » pour de nombreux analystes et observateurs. Selon M. Lamiri, économiste, ce décret était inapplicable du fait que les banques ne se sont pas encore ouvertes à l’ère de la modernité.
      « Ce système n’était pas techniquement possible. Avant de promulguer ce décret, il fallait d’abord s’assurer que le paiement de masse était fin prêt. Les deux méthodes doivent fonctionner en parallèle. Le système bancaire électronique n’est pas opérationnel à 100%. Ils se sont empressés, et ils se sont fait piéger », estime M. Lamiri. Le ministre des Finances, Mourad Medelci, avait, dans une récente intervention médiatique, avancé les mêmes arguments. Il a ainsi déclaré que cette « mesure pouvait être reportée à la fin de l’année, en raison du retard pris dans la mise en place du système de paiement ». Le texte qui devait entrer en vigueur le 1er septembre 2006 était, de l’avis des spécialistes, purement et simplement « inapplicable ». « Ce système ne marchera que lorsque le système électronique fonctionnera normalement. Ils n’auraient pas dû fixer une date pour l’utilisation obligatoire du chèque », affirme encore M. Lamiri. Il serait possible d’appliquer cette mesure, affirme-t-on, à condition que le traitement des chèques se fasse en temps réel dont le délai ne dépassera pas les 3 jours. Une condition qui semble difficilement réalisable. Il est à rappeler que le décret exécutif 05-442 du 14 novembre 2005 (JO n°75 du 20 novembre 2005), mis en application de l’article 6 de la loi 05-01 du 6 février 2005 (JO n°11 du 9 février 2005), relative à la « prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme » stipulait que tout paiement d’une dépense quelconque dont le montant excédera 50 000 dinars algériens (DA) ne pourra plus s’effectuer en espèces. Dès lors que ce seuil sera atteint, le règlement devra impérativement intervenir par chèque, virement, carte de paiement, prélèvement, lettre de change, billet à ordre ou tout autre mode de paiement scriptural. Les sanctions financières vont de 50 000 à 500 000 DA et s’appliquent à « quiconque effectue ou accepte un paiement en violation des dispositions de l’article 6 », précise le texte. Le but de cette opération était de limiter la circulation frauduleuse des grosses sommes d’argent. Des observateurs ont estimé cependant que les Algériens n’étaient pas encore préparés à l’application de cette mesure par crainte que des escrocs qui n’hésitent pas à régler leurs factures par des chèques sans provisions. Le recours systématique au chèque certifié ne serait, de ce fait, pas à exclure, ce qui induirait un surcroît de travail imposé aux banques, sans parler du coût élevé occasionné par la certification. Par ailleurs, selon des sources bancaires, cette abrogation serait motivée par l’importante activité du commerce informel. Les pouvoirs publics auraient ainsi préféré ne pas inclure des contraintes supplémentaires sur les transactions commerciales. Car de l’avis des banquiers, le niveau de bancarisation est encore très faible, alors que, pour assurer le succès de la mesure annulée, il faut que les instruments de paiement soient utilisés de manière généralisée. Le décret abrogé semble donc receler de nombreux points faibles que les pouvoirs publics n’avaient pas pris en compte.

      Amel B.
      Celle ci par exemple :

      La décision d’abroger le décret portant sur l’obligation d’utiliser le chèque pour des paiements supérieurs à 50 000 DA était « prévisible » pour de nombreux analystes et observateurs. Selon M. Lamiri, économiste, ce décret était inapplicable du fait que les banques ne se sont pas encore ouvertes à l’ère de la modernité
      Oui , elle l'etait avant même la promulgation ..mais fallait il hésiter .
      Non biensûr .
      Il faut aller de l'avant

      Ce système n’était pas techniquement possible. Avant de promulguer ce décret, il fallait d’abord s’assurer que le paiement de masse était fin prêt
      Mmmm .. sur le fait du "d'abord s'assurer " ... je ne pense pas .
      Si l'ont devait attendre de cette façon , la réforme financière prendrait énormement de temps .

      Et pourtant juste après , il est écrit comme par hasard ceci :

      "....Les deux méthodes doivent fonctionner en parallèle"
      C'est le " en parallèle " qui fait illusion si j'ose dire ..
      Car cette phrase et une evidence pour un analyste
      Mais à nous répondre est ce que l'installation de ces méthodes n'est pas recommandé , rien .

      "...Le système bancaire électronique n’est pas opérationnel à 100%"
      A combien de pourcent sommes nous ?

      "...Ils se sont empressés, et ils se sont fait piéger »,
      je préfère cette phrase que les habituels invectives sans fondements .

      Cette phrase est très très interessante :

      Ils n’auraient pas dû fixer une date pour l’utilisation obligatoire du chèque »
      Je ne suis bien evidemment pas d'accord .
      Et l'explication est simple chez tout manager : Il n'y a pas de challenge sans date ....

      Enfin je ne vais pas faire tout le texte mais bon , c'est très interessant ..

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      • #4
        Le chèque est une mesure impraticable chez nous car pour le mettre en œuvre il faut que les banques puissent lutter contre les chèques sans provision. Actuellement, il n y a que les chèques certifiés (de banque) qui sont acceptés. Le gouvernement une autre fois fait des décrets qui ne puissent pas être appliqué sur le terrain d’où l’idée de faire marche arrière. Avant d’obliger le chèque, il faut que tout le système en amant fonctionne : lutte contre les chèques sans provision, interdits bancaires …

        Voilà, toujours de l'incompétence et du bricolage. A l’heure où les transactions se font par Internet chez nous en se bat avec l’utilisation du chèque. On dirait que ces problèmes n’existent que chez nous.
        Dernière modification par shadok, 11 septembre 2006, 11h00.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          Je suis d'accord avec shadok.
          Il ne s'agit nullement de personnes ou d'anti corruption, mais le simple fait que les chèques en Algérie ne sont pas crédibles. A titre d'exemple, et dans mon cas, sur Dix chèques, tu as 5 qui reviennent impayés. Imaginez si on doit aussi gérer tout cela.

          Faudrait d'abord crédibliser nos chèques...
          On ne lutte pas contre la corruption au dépend de l'activité économique.

          A mon avis, copie à revoir...

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          • #6
            Algerois16 , Shadok

            Salut .

            des questions simples :

            Quels sont les conditions pour l'obtention d'un chèquier ?

            Car les interdits bancaires , ce n'est tout de même pas l'Etat qui va s'en charger .

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            • #7
              Salut safyo,

              Les interdits bancaires doivent être géré par la BA (Banque d’Algérie). Figure toi qu’en ce moment, il n’existe pas encore un système centralisé national des interdits bancaires au niveau de la BA. Certes celle-ci envoi la liste des interdits bancaires aux différentes banques en format papier. Après chaque banque se débrouille pour gèrer son propre fichier. Pourtant techniquement, il n y a pas de plus simple qu'à mettre en oeuvre une base de données centralisée des interdits bancaires avec une interface de consultation pour les banques.
              Dernière modification par shadok, 11 septembre 2006, 22h47.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                A quand ont pourrait fair des achat avec une carte visas?

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                • #9
                  A quand ont pourrait fair des achat avec une carte visas?
                  Lorsque les poules auront des dents!!!

                  Mais plus sérieusement, tout ce qui tend à informatiser les opérations de banque et autres échanges financier va dans le sens de la clarification de la gestion des banques!! or celà on en veut pas, car ça va sonner le glas des opérations du partage de la rente!!! Et ça il n'en veulent pas!!! Qu'il privatisent les banques même partiellement et on verra fleurir des DAB, des TPE, des cartes en veux-tu en voila...etc
                  Dernière modification par hben, 12 septembre 2006, 16h58.
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                  Commentaire


                  • #10
                    @nabilou

                    On ne peut pas encore utiliser les cartes de paiements et toi tu parles de cartes de crédits (VISA) !! Ce n'est pas pour demain mon ami.
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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