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Hier, en milieu de journée, le cauchemar des parents du petit Zine-Eddine Toubal, 6 ans, disparu le 3 de ce mois, continuait. Au dixième jour de la disparition de l’enfant, il n’y a aucune information optimiste.
Bien au contraire, la maman de Zine-Eddine s’attend désormais au pire : «Mon enfant a été enlevé par des gens qui n’ont aucune compassion dans leur cœur. Je crains pour mon enfant.»
La première version de la police concernant une probable fugue de l’enfant qui vivait mal les problèmes familiaux ou la rétention de l’enfant par l’un des membres de la famille du père Mourad sont battues en brèche.
Les officiers de la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya qui ont reçu hier la maman, ont tenté de la rassurer. «Selon eux si Zine-Eddine était mort, son cadavre aurait été retrouvé. Ce n’est pas le cas, m’ont-ils dit». D’après les propos de la mère, il est évident que les policiers qui ont, par ailleurs, posé des questions sur le traitement par le père de ses enfants ont ouvert de nouvelles pistes d’investigations.
L
es enquêteurs ciblent les milieux de la mendicité et des guezanates (voyantes). L’enfant pourrait avoir été enlevé pour être utilisé à la tâche de la mendicité. En tout cas, cette probabilité n’est pas écartée. De son côté, le père se déplace à chaque fois qu’il reçoit un témoignage. Il s’est rendu dans plusieurs villes du centre du pays à la recherche de son fils. Mais il n’a trouvé aucun indice probant.
Qu’en est-il du système d’alerte enfant disparu ?
La disparition de Zine-Eddine met à nu l’arnaque concernant la mise en place d’un système d’’alerte enfant disparu dans notre pays. Il y a quelques mois en effet, suite au drame de Constantine, les autorités sous la pression populaire, ont affirmé avoir mis en place ce système d’alerte concernant la disparition d’enfants.
Ce système d’alerte se déclenche, théoriquement, quelques minutes seulement après le constat de la disparition d’un enfant. Ce n’est en réalité que chimère. Pour le cas de Thénia, il n’y a sur le terrain que les policiers, le père et la mère de l’enfant. D’un autre côté, comme le petit Zine-Eddine est le troisième enfant d’une modeste famille, les médias constatant probablement qu’il ne produit pas d’effets médiatiques, à l’exception de quelques-uns, s’y sont désintéressés.
Un journal arabophone à grand tirage n’a pas trouvé mieux pour se débarrasser des parents qui lui ont remis l’avis de recherche que d’exiger une autorisation de la police pour rendre public le communiqué avec photo.
Abachi L.- Le Soir
Bien au contraire, la maman de Zine-Eddine s’attend désormais au pire : «Mon enfant a été enlevé par des gens qui n’ont aucune compassion dans leur cœur. Je crains pour mon enfant.»
La première version de la police concernant une probable fugue de l’enfant qui vivait mal les problèmes familiaux ou la rétention de l’enfant par l’un des membres de la famille du père Mourad sont battues en brèche.
Les officiers de la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya qui ont reçu hier la maman, ont tenté de la rassurer. «Selon eux si Zine-Eddine était mort, son cadavre aurait été retrouvé. Ce n’est pas le cas, m’ont-ils dit». D’après les propos de la mère, il est évident que les policiers qui ont, par ailleurs, posé des questions sur le traitement par le père de ses enfants ont ouvert de nouvelles pistes d’investigations.
L
es enquêteurs ciblent les milieux de la mendicité et des guezanates (voyantes). L’enfant pourrait avoir été enlevé pour être utilisé à la tâche de la mendicité. En tout cas, cette probabilité n’est pas écartée. De son côté, le père se déplace à chaque fois qu’il reçoit un témoignage. Il s’est rendu dans plusieurs villes du centre du pays à la recherche de son fils. Mais il n’a trouvé aucun indice probant.
Qu’en est-il du système d’alerte enfant disparu ?
La disparition de Zine-Eddine met à nu l’arnaque concernant la mise en place d’un système d’’alerte enfant disparu dans notre pays. Il y a quelques mois en effet, suite au drame de Constantine, les autorités sous la pression populaire, ont affirmé avoir mis en place ce système d’alerte concernant la disparition d’enfants.
Ce système d’alerte se déclenche, théoriquement, quelques minutes seulement après le constat de la disparition d’un enfant. Ce n’est en réalité que chimère. Pour le cas de Thénia, il n’y a sur le terrain que les policiers, le père et la mère de l’enfant. D’un autre côté, comme le petit Zine-Eddine est le troisième enfant d’une modeste famille, les médias constatant probablement qu’il ne produit pas d’effets médiatiques, à l’exception de quelques-uns, s’y sont désintéressés.
Un journal arabophone à grand tirage n’a pas trouvé mieux pour se débarrasser des parents qui lui ont remis l’avis de recherche que d’exiger une autorisation de la police pour rendre public le communiqué avec photo.
Abachi L.- Le Soir
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