13/08 | 22:41
Le président égyptien par intérim Adli Mansour a nommé mardi 18 nouveaux gouverneurs de province, dont la moitié sont des généraux à la retraite qui remplacent les nombreux Frères musulmans placés à ce poste par le président islamiste déchu Mohamed Morsi après son accession au pouvoir.
Il s'agit en quelque sorte d'un retour aux sources, le poste de gouverneur de région revenant traditionnellement à d'anciens hauts gradés de l'armée et de la police sous l'ère Moubarak.
"C'est un pas en arrière, un retour au règne Moubarak", a critiqué le célèbre blogueur Alaa Abdel Fattah sur son compte Twitter. "Le général Abdel Fattah al Sissi (chef d'état-major des armées et "tombeur" de Mohammed Morsi, ndlr) fait du Moubarak", se lamente-t-il.
Le Mouvement du Six-Avril, qui rassemble les jeunes qui ont été à la pointe du "printemps de Tahrir" qui a renversé Hosni Moubarak en février 2011, a marqué sa déception en soulignant la proportion trop élevée de militaires et de membres de l'ancien régime dans ces nominations.
"Faire appel à d'anciens responsables qui ont contribué à ruiner la vie politique d'avant la révolution constitue un nouvel échec de la part des gouvernants actuels", a commenté me mouvement sur son site internet.
Le parti salafiste Nour, deuxième formation islamiste égyptienne et qui bénéficie du soutien de l'Arabie saoudite, s'est dit lui aussi déçu et a déploré ne pas avoir été consulté à l'avance.
"Ces nominations confirment que nous nous acheminons sur la voie d'une militarisation de l'Etat", a déclaré à Reuters le porte-parole de Nour, Cherif Taha.
lesechos.fr
Le président égyptien par intérim Adli Mansour a nommé mardi 18 nouveaux gouverneurs de province, dont la moitié sont des généraux à la retraite qui remplacent les nombreux Frères musulmans placés à ce poste par le président islamiste déchu Mohamed Morsi après son accession au pouvoir.
Il s'agit en quelque sorte d'un retour aux sources, le poste de gouverneur de région revenant traditionnellement à d'anciens hauts gradés de l'armée et de la police sous l'ère Moubarak.
"C'est un pas en arrière, un retour au règne Moubarak", a critiqué le célèbre blogueur Alaa Abdel Fattah sur son compte Twitter. "Le général Abdel Fattah al Sissi (chef d'état-major des armées et "tombeur" de Mohammed Morsi, ndlr) fait du Moubarak", se lamente-t-il.
Le Mouvement du Six-Avril, qui rassemble les jeunes qui ont été à la pointe du "printemps de Tahrir" qui a renversé Hosni Moubarak en février 2011, a marqué sa déception en soulignant la proportion trop élevée de militaires et de membres de l'ancien régime dans ces nominations.
"Faire appel à d'anciens responsables qui ont contribué à ruiner la vie politique d'avant la révolution constitue un nouvel échec de la part des gouvernants actuels", a commenté me mouvement sur son site internet.
Le parti salafiste Nour, deuxième formation islamiste égyptienne et qui bénéficie du soutien de l'Arabie saoudite, s'est dit lui aussi déçu et a déploré ne pas avoir été consulté à l'avance.
"Ces nominations confirment que nous nous acheminons sur la voie d'une militarisation de l'Etat", a déclaré à Reuters le porte-parole de Nour, Cherif Taha.
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