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Danielgate : le prince hicham réagit à la grâce royale du pédophile espagnol

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  • Danielgate : le prince hicham réagit à la grâce royale du pédophile espagnol

    Près de deux semaines après le déclenchement de l’affaire DanielGate, le prince Hicham El Alaoui, cousin germain du roi Mohammed VI, également chercheur à l’Université de Stanford, aux Etats-Unis, réagit à son tour à la polémique. Dans une tribune publiée par le journal espagnol El Pais, celui que l’on surnomme le Prince rouge revient longuement sur le « pardon royal » accordé par erreur au pédophile espagnol Daniel Galvan.

    Pour Moulay Hicham, cousin germain du roi Mohammed VI, mais aussi chercheur à l’Université de Stanford, la grâce royale accordée, par « erreur » selon le Palais, à Daniel Galvan, ressortissant espagnol condamné en 2011 à 30 ans de prison pour viol sur 11 enfants marocains, est révélatrice d’un système défaillant. « Cette décision a frappé de stupeur le peuple marocain et envoyé une onde de choc dans tout le pays. La colère populaire s’est immédiatement manifestée avec une force qui a surpris les pouvoirs publics », rappelle d’emblée Hicham Ben Abdallah El Alaoui, dans une tribune publiée ce mardi 13 août, par le site du journal espagnol El Pais.

    « Ce qui s’en est suivi est à présent bien connu. Mais personne ne peut, pour l’instant, deviner la suite des évènements. Cependant ce qui est sûr, c’est que la répression sauvage de la première manifestation devant le Parlement n’a fait qu’aggraver la situation et augmenter le sentiment de révolte », souligne-t-il.

    Système « makhzenien »

    Le Prince rouge estime que, la répression policière enregistrée durant les premières manifestations de protestation contre la grâce royale de l’Espagnol, n’a fait que confirmer l’autoritarisme « makhzénien » du système. « La réaction du système politique à ces évènements illustre bien son mode de fonctionnement, qui reste autoritaire « makhzenien », sur le fond, en dépit des quelques reformes parcimonieuses introduites sous la pression du mouvement du 20 Février », estime-t-il.

    Dans sa tribune, le cousin du roi s’est également intéressé à la gestion du DanielGate par le gouvernement Benkirane. Celui-ci était « paralysé », affirme-t-il. Dans cette affaire, le gouvernement et le PJD ont cherché « à dégager leur responsabilité en mettant le malheureux pardon sur le compte des intérêts « supérieurs » de la nation et des bonnes relations avec l’Espagne. Leurs déclarations sont contradictoires et mal ficelées », estime le prince. Et de poursuivre : « Tout indique que les principaux acteurs politiques ont retrouvé leur reflexe traditionnel : attendre que l’initiative vienne du Palais royal. Une attente qui montre bien que celui-ci concentre toujours l’essentiel des pouvoirs, malgré les derniers réaménagements de façade ».

    Divinisation du roi

    Moulay Hicham explique également cette « bourde » par l’attribution « excessive » des pouvoirs au Palais. « Cette procédure défectueuse et ses résultats désastreux découlent d’un fonctionnement déficient des institutions, de leur caractère inadéquat. Ces déficiences mettent en relief la concentration excessive des pouvoirs aux mains du palais ainsi que ses pratiques opaques quand il s’agit de gouverner », souligne-t-il. Mais ce n’est pas tout. Moulay Hicham n’en est pas resté là. Dans la deuxième partie de sa tribune, il pointe du doigt l’entourage direct du roi Mohammed VI, qui selon lui n’a pas fait son travail. Un « mutisme » dû, selon le prince, à la divinisation du roi.

    « Comme on le voit après ce pardon royal, le mutisme et la prudence extrême des protagonistes montrent qu’on est plutôt passé de la sacralité du roi à sa divinisation. Personne n’a donc osé s’avancer. Personne ne s’est risqué à intervenir pour aider le souverain à s’informer correctement : ni quelque conseiller honnête et compétent (s’il s’en trouve), ni le gouvernement, ni le Parlement, ni les administrations n’ont pu jouer leur rôle d’intermédiation. Ceci sans parler de la presse aux ordres laquelle n’a pas manqué d’étaler ses flagorneries quand elle ne jugule pas les voix discordantes », déplore-t-il.

    Et d’ajouter : « Les rouages qui semblent protéger le roi ont dans les faits plutôt abouti à l’isoler et à l’exposer dangereusement. Si bien qu’une liste et un geste de pardon qui auraient dû le grandir lui ont, au contraire, porté un préjudice qui laissera des traces durables ». « Il faut incriminer les manipulations de l’entourage royal », affirme-t-il.

    Besoin de réformes

    Pour remédier à ces défaillances, le prince estime urgent d’apporter des réformes à la monarchie marocaine, entre autres. « Les mesures prises (Ndlr : durant le DanielGate) révèlent une fois de plus les limites d’un système habitué à lâcher un peu de lest pour donner le change ».

    « La nouvelle donne, tant sur le plan intérieur qu’extérieur, impose la nécessité d’une réforme d’ensemble de la monarchie comme des autres institutions de gouvernement. Cela passe par l’installation de contre-pouvoirs institutionnalisés, démocratiquement élus : cela passe aussi par la réorganisation des services du Palais et de ses prérogatives dans le cadre de la transparence ; cela passe, enfin, par l’attribution de pouvoirs réels de contrôle et de supervision à un Parlement digne de ce nom », explique le prince.

    Et de conclure : « L’affaire Galván n’est que la dernière d’une série. On peut citer, entre autres, les grâces indues accordées à d’autres criminels, les honneurs octroyées à un vice-président de l’AIPAC [lobby pro israélien aux États-Unis], ainsi que la conduite illégale et immorale de l’appareil sécuritaire dans « la guerre contre le terrorisme ». Toutes ces décisions montrent que nous courbons l’échine devant des intérêts étrangers au nom d’une conception erronée de l’intérêt national. Cela met à nu nos défaillances criantes et montre que nous restons prisonniers de structures institutionnelles dépassées. Il est à prévoir que les mouvements de colère du peuple marocain seront plus forts et décisifs à l’encontre de ce système de faveurs qui porte atteinte à son intégrité, et fait bon marche de son honneur dans des transactions internationales. Elles l’humilient et le souillent ».

    http://www.********.com/articles/details/18972/danielgate-prince-hicham-reagit-grace.html

  • #2
    Une vérité venu d un alaouite ..!!

    « L’affaire Galvan n’est que la dernière d’une série. ...............
    Toutes ces décisions montrent que nous courbons l’échine devant des intérêts étrangers au nom d’une conception erronée de l’intérêt national.
    .

    "" Ramid "" avait lâché le morceau :
    Daniel gracié : Raison d intérêt national ???
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      3ad tfat alih cham3a,,, profiteurs et hypocrites comme toute sa famille
      cette familel est maudite et a cause d'elle totu les malheurs des marocains, depuis des siecles, la volonté de dieu est faite pour eliminer cette famille dés les racines et eliminer toute l'arbre généalogique, et le monde ira mieux , inchalah
      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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      • #4
        Le calif qui veux la place du calif... c'est peut être lui qui tire les ficelles. Un coup d'état pourrai venir de lui.
        Allah al watan al malik

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        • #5
          Envoyé par oudjda
          3ad tfat alih cham3a,,, profiteurs et hypocrites comme toute sa famille
          cette familel est maudite et a cause d'elle totu les malheurs des marocains, depuis des siecles, la volonté de dieu est faite pour eliminer cette famille dés les racines et eliminer toute l'arbre généalogique, et le monde ira mieux , inchalah
          C'est le genre parfait de message qui montre que tu en as gros sur la patate : au lieu de critiques, ce sont mêmes des invocations provenant des entrailles ... Une haine plus profonde qui va jusqu'au vœu ultime de supprimer l'arbre généalogique ! Mais comment supprimer le passé ?

          Ceci dit Hicham a bien raison, tout simplement.

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