La formation paramédicale semble retrouver ses titres de noblesse depuis quelques années en Algérie. La raison de ce regain d’intérêt pour les métiers offerts par ce créneau n’est nullement justifiée par des motivations salariales ou une quelconque amélioration des conditions de travail dans les hôpitaux, mais reflète plutôt le désir des nouveaux bacheliers de s’assurer plus tard d’un emploi stable.
Pour cette année on annonce l’ouverture d’environ 8.000 places pédagogiques au niveau des 32 instituts spécialisés en formation paramédicale. Une réunion de coordination est prévue en début septembre entre les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour annoncer les spécialités prévues pour cette année.
Les inscriptions auront lieu juste après et la formation au niveau des 32 instituts spécialisés qui ouvrent leurs portes aux bacheliers scientifiques et littéraires débutera en octobre 2013. Les conditions d’inscription se limitent à l’étude de dossier et à une moyenne minimale qui n’est pas encore limitée.
Selon les responsables du secteur de la santé, les études au niveau de ces instituts seront couronnées d’une Licence décernée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les étudiants diplômés seront affectés au niveau des différents établissements de santé et ce, à la fin de leur cursus.
Il faut noter que le ministère de la Santé a aménagé plusieurs classes de cours dans les écoles de formation, devenues des instituts supérieurs en vertu du décret exécutif n°92-11 du 24 février 2011.
Cette décision était intervenue en consécration de la nouvelle stratégie visant l’amélioration du niveau de formation après avoir intégré la formation paramédicale au système LMD depuis cette date, en la plaçant sous la tutelle conjointe des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur.
L’un des faits saillants de ce changement, c’est l’instauration de la condition « nouveau Bac » comme niveau minimal requis pour l’accès à la formation paramédicale. La réforme opérée dans ce segment, est donc axée sur un rehaussement du niveau scientifique et une plus grande couverture de tout le panel des spécialités du paramédical.
Sur un autre plan le ministère de la Santé a procédé ces dernières années à l’investissement dans huit spécialités : infirmier de santé publique, laborantin de santé publique, manipulateur de l’imagerie médicale, assistante médicale de santé publique, assistante sociale de santé publique, assistante de santé publique, kinésithérapeute de santé publique et ergothérapeute de santé publique.
Parmi les mesures prises par le ministère pour améliorer la qualité de la formation et la prise en charge du malade, l’introduction de plusieurs modules en tronc commun et des stages pratiques avant la spécialité.
En adoptant cette stratégie, le ministère entend investir dans l’élément humain à travers la promotion de la qualité de l’enseignement et la diversification des stages pratiques pour initier l’étudiant au travail de terrain.
Pour ce qui est des programmes pédagogiques les responsables du secteur précisent que ces derniers sont élaborés par les acteurs du secteur sanitaire et comprennent des cours initiant l’étudiant aux règles de prévention de base tout en ancrant la culture de reconnaissance de l’erreur médicale pour mieux définir les responsabilités et humaniser l’acte médical.
Dans le cadre de cette stratégie, des conventions sont prévues avec des établissements publics et privés afin d’assurer la formation paramédicale dans certaines spécialités en relation avec la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement.
Les personnes en charge de la formation procèderont à une évaluation quotidienne des actes médicaux en vue d’inciter l’agent paramédical à approfondir ses recherches scientifiques dans le domaine de sa spécialisation.
Il y a lieu de rappeler que le nombre de diplômés en formation paramédicale durant les cinq dernières années dépasse les 23.000 sortants à travers le territoire national. .
Sarah S. 14 08 2013
.
Pour cette année on annonce l’ouverture d’environ 8.000 places pédagogiques au niveau des 32 instituts spécialisés en formation paramédicale. Une réunion de coordination est prévue en début septembre entre les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour annoncer les spécialités prévues pour cette année.
Les inscriptions auront lieu juste après et la formation au niveau des 32 instituts spécialisés qui ouvrent leurs portes aux bacheliers scientifiques et littéraires débutera en octobre 2013. Les conditions d’inscription se limitent à l’étude de dossier et à une moyenne minimale qui n’est pas encore limitée.
Selon les responsables du secteur de la santé, les études au niveau de ces instituts seront couronnées d’une Licence décernée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les étudiants diplômés seront affectés au niveau des différents établissements de santé et ce, à la fin de leur cursus.
Il faut noter que le ministère de la Santé a aménagé plusieurs classes de cours dans les écoles de formation, devenues des instituts supérieurs en vertu du décret exécutif n°92-11 du 24 février 2011.
Cette décision était intervenue en consécration de la nouvelle stratégie visant l’amélioration du niveau de formation après avoir intégré la formation paramédicale au système LMD depuis cette date, en la plaçant sous la tutelle conjointe des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur.
L’un des faits saillants de ce changement, c’est l’instauration de la condition « nouveau Bac » comme niveau minimal requis pour l’accès à la formation paramédicale. La réforme opérée dans ce segment, est donc axée sur un rehaussement du niveau scientifique et une plus grande couverture de tout le panel des spécialités du paramédical.
Sur un autre plan le ministère de la Santé a procédé ces dernières années à l’investissement dans huit spécialités : infirmier de santé publique, laborantin de santé publique, manipulateur de l’imagerie médicale, assistante médicale de santé publique, assistante sociale de santé publique, assistante de santé publique, kinésithérapeute de santé publique et ergothérapeute de santé publique.
Parmi les mesures prises par le ministère pour améliorer la qualité de la formation et la prise en charge du malade, l’introduction de plusieurs modules en tronc commun et des stages pratiques avant la spécialité.
En adoptant cette stratégie, le ministère entend investir dans l’élément humain à travers la promotion de la qualité de l’enseignement et la diversification des stages pratiques pour initier l’étudiant au travail de terrain.
Pour ce qui est des programmes pédagogiques les responsables du secteur précisent que ces derniers sont élaborés par les acteurs du secteur sanitaire et comprennent des cours initiant l’étudiant aux règles de prévention de base tout en ancrant la culture de reconnaissance de l’erreur médicale pour mieux définir les responsabilités et humaniser l’acte médical.
Dans le cadre de cette stratégie, des conventions sont prévues avec des établissements publics et privés afin d’assurer la formation paramédicale dans certaines spécialités en relation avec la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement.
Les personnes en charge de la formation procèderont à une évaluation quotidienne des actes médicaux en vue d’inciter l’agent paramédical à approfondir ses recherches scientifiques dans le domaine de sa spécialisation.
Il y a lieu de rappeler que le nombre de diplômés en formation paramédicale durant les cinq dernières années dépasse les 23.000 sortants à travers le territoire national. .
Sarah S. 14 08 2013
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