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Égypte : ce qu'implique l'état d'urgence

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  • Égypte : ce qu'implique l'état d'urgence

    Le président égyptien a décrété mercredi l'état d'urgence pour un mois dans le pays, suite au bain de sang après l'intervention des forces de l'ordre pour déloger les manifestants islamistes pro-Morsi du Caire. Voici les conséquences pratiques d'une telle décision.

    Avec la levée de l'état d'urgence l'an dernier, l'Egypte pensait tourner définitivement la page des années Moubarak... Aujoud'hui, elle fait de nouveau face à ses anciens démons. Le président par intérim, Adli Mansour, a en effet décrété mercredi l'état d'urgence pour une durée d'un mois minimum. Une décision prise après que la dispersion par les forces de l'ordre de rassemblements des partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi a viré au bain de sang.

    Dans son communiqué, le président par intérim nommé par les militaires après l'arrestation de Morsi, indique ainsi qu'il «a donné pour mission aux forces armées, en coopération avec la police, de prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir la sécurité et l'ordre ainsi que pour protéger les biens publics et privés et les vies des citoyens». «La sécurité et l'ordre dans la Nation sont en danger en raison d'actes de sabotage délibérés, d'attaques visant des bâtiments publics et privés et de la perte de vies humaines, des actes perpétrés par des groupes extrémistes», assure la présidence.

    Sous Moubarak, de vastes pouvoirs pour étouffer toute forme de contestation politique

    En Égypte, l'état d'urgence imposé en 1981 après l'assassinat du président Anouar el-Sadate par des islamistes, avait été reconduit sans discontinuer. Il n'avait été levé qu'en mai 2012, après la chute de Moubarak. Prévu en cas de menace sur l'existence de la Nation, cet état d'urgence est régi par la loi numero 162 de 1958. il prévoit différentes mesures, comme la restriction des libertés civiles (celle de se rassembler ou de circuler par exemple). «Sous ces lois d'urgence, les rassemblements politiques de plus d'une poignée de personnes ne peuvent se tenir qu'avec la permission de l'Etat», expliquait le Washington Post en 2011. Il prévoit également l'arrestation et la fouille sans restriction de personnes qui représentent une menace, le contrôle des communications et des médias, l'interdiction du port d'armes...

    Sous Moubarak, cette loi a donné lieu à des milliers d'arrestations arbitraires, les prisonniers politiques étant détenus sans être jugés, ou étant jugés à huis-clos devant des tribunaux militaires. Pendant des décennies, elle a offert aux forces de sécurité de vastes pouvoirs pour réprimer toute dissidence, étouffer toute forme de contestation politique. L'Egypte pensait donc être débarrassée de ces lois d'urgence, même si elles avaient refait surface en janvier dernier dans trois provinces secouées par des violences meurtrières.

    Toutefois, comme l'explique au Figaro Foutouh El Chazli, professeur de droit pénal à l'université d'Alexandrie, «la mise en place de l'état d'urgence n'entraîne pas automatiquement l'instauration de toutes les mesures» qu'englobe la loi de 1958. Selon lui, la décision de mettre en place cet état d'urgence est prise par le chef d'État mais doit être validée par le Conseil des ministres. Ensuite, en revanche, le président choisit lui-même les mesures qu'il souhaite mettre en place. Pour l'instant, les autorités ont mis en place un couvre-feu dans la capitale et 13 autres provinces, entre 7h du soir et 6 h du matin, menaçant d'une peine de prison toute personne qui ne le respecte pas. Le gouvernement a annoncé que le trafic ferroviaire en direction et depuis Le Caire était interrompu pour prévenir de nouveaux rassemblements. De nouvelles règles dont les habitants prennent connaissance grâce aux messages diffusés sur toutes les télévisions du pays. Adli Mansour va-t-il étendre ces mesures d'urgence dans les jours à venir? Selon Foutouh El Chazli, «cela dépendra de l'évolution de la situation».

    Le Figaro
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Salam bonsoir


    En Égypte, l'état d'urgence imposé en 1981 après l'assassinat du président Anouar el-Sadate par des islamistes, avait été reconduit sans discontinuer. Il n'avait été levé qu'en mai 2012,...
    ...Président de l'Assemblée du Peuple, vice-président de la République du général Gamal Abdel Nasser et également Prix Nobel de la Paix en 1978...

    que se passe-t-il en Égypte...

    comme d'Autres bien avant, et parmi ces "mots", désignant le Christianisme le Judaïsme l'Islamisme ne sont pas une, ou des, Démocratie(s), certes, MAIS le doute ne peut être permis à tout niveau d'établissement des sociétés, TOUS LES PROGRÈS du Monde en attestent aujourd’hui, toutefois ces 3(trois) Cultes et Cultures, tout à fait successifs/ves et rattachés/es entre "Eux"/"Elles", ont-ILS/Elles Sens et Raisons hors des intérêts et des attentions de leurs Peuples à travers les terres,... la Vie, la Paix, comme les Cieux, la Terre, quelle(s) différence(s) s'abordent-ils à ces éléments pour qu'il en soit tout autrement, vraiment...

    à cela, la tristesse du Monde s'amplifie, mais de quel ordre au final, naturellement la diversité "Terrienne ne peut être responsable de ce que les hommes n'ont encore réellement "acquis" d'une "UNICITÉ" universelle, parlant de l'Univers, cela va de soit tout en réfléchissant humainement à tout cet espace ...

    AS SALAM ALI'K'OUM(BIS)

    Salam, merci...
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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