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La Syrie fut connue tout au long de l’histoire d’être le berceau du christianisme et un lieu pour l’expansion des religions monothéistes.
En Syrie, on trouve des dizaines des plus anciennes églises du monde. Des églises vandalisées et brulées à plusieurs reprises durant les longs mois de la crise syrienne. Ces lieux de culte ont été transformés en sièges pour les groupes takfiris et en plateformes pour le lancement des roquettes et des obus de mortier sur l’entourage.
Le site d’information Al-Ahed publie le document suivant, sur les églises agressées et sabotées par les milices en Syrie :
Le monastère Saydnaya au rif de Damas
Ce monastère est l'un des plus notoires en Syrie. Il était une destination pour des dizaines de milliers de touristes en provenance de l’Europe-est et de la Russie.
Le 29 janvier 2012, des rebelles ont frappé ce monastère par un obus de mortier qui s’est abattu sur le mur de l’une de ses chambres, occupée par des religieuses et des orphelins. Mais la providence divine les a protégés de l’explosion.
L’église évangéliste arabe d’Alep
C’est l’une des églises les plus illustres d’Alep. Elle est située à la place Khandak de la région Sabeh Bahrat.
Cette zone fut la scène de violents accrochages et l’église évangéliste fut transformée en ligne de démarcation.
Les rebelles ont tenté de la contrôler pour attaquer l’armée syrienne. Ils ont fait exploser sa façade et puis la totalité du bâtiment dont 80% s’est effondré.
L’église Saint-Kevork des Arméniens orthodoxes, à Alep
Cette église est située dans le quartier Midane d’Alep.
Elle fut incendiée et détruite par les rebelles, tout comme l’école annexée.
L’église Notre Dame de la Paix à Homs (Oum El-Zennar)
Cette église est située dans le quartier Bustan el-Diwan de l’ancien Homs. Elle est une des plus anciennes églises, voire la première église bâtie dans le monde.
Édifiée en 59, elle fut un lieu de pèlerinage pour les chrétiens en provenance des quatre coins du monde. Dans cette église était exposée la ceinture en laine, brodée en or, de la vierge Marie.
Les rebelles ont transformé ce lieu de culte en QG à partir duquel ils ont ciblé les barrages de l’armée syrienne et les quartiers de la ville. Elle fut pillée et puis entièrement incendiée.
L’église Saint-Élie de Qosseir
L’église Saint-Élie, vieille de 2000 ans, est baptisée Saint-Élie en référence à l’un des prophètes de l’ancien testament.
Son emplacement à Qosseir reflète la coexistence religieuse et sociale qui caractérise la région, connue par sa structure sociale pluraliste.
Elle fut vandalisée par les rebelles qui l’ont détruit avant de se retirer devant l’avancée de l’armée syrienne.
Condamnations de la destruction systématique des lieux de culte chrétiens
Le député de Homs, Jamal Rabaa, interviewé par Al-Ahed, a condamné la dévastation des églises syriennes.
«La prise pour cible des églises par les milices, s’inscrit dans le cadre du plan d’exode des chrétiens de la Syrie à l’instar de ceux de l’Irak», a-t-il affirmé.
Le ministère syrien des Wakfs a pour sa part estimé que les rebelles effectuaient une destruction systématique de l’identité religieuse de l’ancien christianisme en Syrie.
«Ce constat est illustré par la prise pour cible des églises ancestrales», a affirmé Samer Sallakh, directeur des affaires techniques au sein du ministère.
Selon ses propos, les rebelles ont détruit et incendié plusieurs mosquées et églises dans différentes villes syriennes, en dépit de la valeur historique et religieuse de ces lieux de culte.
«Plusieurs sites religieux islamiques et chrétiens ont été ravagés, surtout les lieux de pèlerinage des touristes arabes et européens», a-t-il précisé.
Père Daoud: La destruction des églises vise à torpiller la structure sociale
Le père Gabriel Daoud, curé de la paroisse du patriarcat syriaque orthodoxe a affirmé à Al-Ahed, que l’objectif principal de la prise pour cible des sites religieux chrétiens était de saper la structure de la société syrienne, caractérisée par le pluralisme confessionnel et ethnique et par la coexistence.
«Les agressions contre les églises et les monastères visent à plonger le pays dans une guerre confessionnelle. Mais le peuple syrien est conscient de ces périls», a-t-il expliqué.
Et d’ajouter: «Le plan consiste à expulser les chrétiens de la Syrie comme leurs homologues irakiens. Mais les chrétiens syriens sont vigilants et œuvrent de concert pour avorter ce plan. Leur position à l’égard de la crise syrienne découle de leur attachement à leur patrie».
«Malheureusement, les principaux sites archéologiques religieux ont été détruit, comme le monastère Saint-Maron, l’église évangéliste d’Alep et l’église Notre Dame de la paix à Homs. Ces actes de sabotage visent à torpiller l’héritage culturel de la Syrie, comme étant le berceau de l’ancien christianisme, à partir duquel le message chrétien s’est propagé dans le monde entier», a conclu le prélat.
Source: Alahednews, traduit par l'équipe du site
En Syrie, on trouve des dizaines des plus anciennes églises du monde. Des églises vandalisées et brulées à plusieurs reprises durant les longs mois de la crise syrienne. Ces lieux de culte ont été transformés en sièges pour les groupes takfiris et en plateformes pour le lancement des roquettes et des obus de mortier sur l’entourage.
Le site d’information Al-Ahed publie le document suivant, sur les églises agressées et sabotées par les milices en Syrie :
Le monastère Saydnaya au rif de Damas
Ce monastère est l'un des plus notoires en Syrie. Il était une destination pour des dizaines de milliers de touristes en provenance de l’Europe-est et de la Russie.
Le 29 janvier 2012, des rebelles ont frappé ce monastère par un obus de mortier qui s’est abattu sur le mur de l’une de ses chambres, occupée par des religieuses et des orphelins. Mais la providence divine les a protégés de l’explosion.
L’église évangéliste arabe d’Alep
C’est l’une des églises les plus illustres d’Alep. Elle est située à la place Khandak de la région Sabeh Bahrat.
Cette zone fut la scène de violents accrochages et l’église évangéliste fut transformée en ligne de démarcation.
Les rebelles ont tenté de la contrôler pour attaquer l’armée syrienne. Ils ont fait exploser sa façade et puis la totalité du bâtiment dont 80% s’est effondré.
L’église Saint-Kevork des Arméniens orthodoxes, à Alep
Cette église est située dans le quartier Midane d’Alep.
Elle fut incendiée et détruite par les rebelles, tout comme l’école annexée.
L’église Notre Dame de la Paix à Homs (Oum El-Zennar)
Cette église est située dans le quartier Bustan el-Diwan de l’ancien Homs. Elle est une des plus anciennes églises, voire la première église bâtie dans le monde.
Édifiée en 59, elle fut un lieu de pèlerinage pour les chrétiens en provenance des quatre coins du monde. Dans cette église était exposée la ceinture en laine, brodée en or, de la vierge Marie.
Les rebelles ont transformé ce lieu de culte en QG à partir duquel ils ont ciblé les barrages de l’armée syrienne et les quartiers de la ville. Elle fut pillée et puis entièrement incendiée.
L’église Saint-Élie de Qosseir
L’église Saint-Élie, vieille de 2000 ans, est baptisée Saint-Élie en référence à l’un des prophètes de l’ancien testament.
Son emplacement à Qosseir reflète la coexistence religieuse et sociale qui caractérise la région, connue par sa structure sociale pluraliste.
Elle fut vandalisée par les rebelles qui l’ont détruit avant de se retirer devant l’avancée de l’armée syrienne.
Condamnations de la destruction systématique des lieux de culte chrétiens
Le député de Homs, Jamal Rabaa, interviewé par Al-Ahed, a condamné la dévastation des églises syriennes.
«La prise pour cible des églises par les milices, s’inscrit dans le cadre du plan d’exode des chrétiens de la Syrie à l’instar de ceux de l’Irak», a-t-il affirmé.
Le ministère syrien des Wakfs a pour sa part estimé que les rebelles effectuaient une destruction systématique de l’identité religieuse de l’ancien christianisme en Syrie.
«Ce constat est illustré par la prise pour cible des églises ancestrales», a affirmé Samer Sallakh, directeur des affaires techniques au sein du ministère.
Selon ses propos, les rebelles ont détruit et incendié plusieurs mosquées et églises dans différentes villes syriennes, en dépit de la valeur historique et religieuse de ces lieux de culte.
«Plusieurs sites religieux islamiques et chrétiens ont été ravagés, surtout les lieux de pèlerinage des touristes arabes et européens», a-t-il précisé.
Père Daoud: La destruction des églises vise à torpiller la structure sociale
Le père Gabriel Daoud, curé de la paroisse du patriarcat syriaque orthodoxe a affirmé à Al-Ahed, que l’objectif principal de la prise pour cible des sites religieux chrétiens était de saper la structure de la société syrienne, caractérisée par le pluralisme confessionnel et ethnique et par la coexistence.
«Les agressions contre les églises et les monastères visent à plonger le pays dans une guerre confessionnelle. Mais le peuple syrien est conscient de ces périls», a-t-il expliqué.
Et d’ajouter: «Le plan consiste à expulser les chrétiens de la Syrie comme leurs homologues irakiens. Mais les chrétiens syriens sont vigilants et œuvrent de concert pour avorter ce plan. Leur position à l’égard de la crise syrienne découle de leur attachement à leur patrie».
«Malheureusement, les principaux sites archéologiques religieux ont été détruit, comme le monastère Saint-Maron, l’église évangéliste d’Alep et l’église Notre Dame de la paix à Homs. Ces actes de sabotage visent à torpiller l’héritage culturel de la Syrie, comme étant le berceau de l’ancien christianisme, à partir duquel le message chrétien s’est propagé dans le monde entier», a conclu le prélat.
Source: Alahednews, traduit par l'équipe du site
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