« Dans le secteur du commerce aux entreprises, le management par le stress peut constituer la technique de management par défaut et dispenser l’employeur de toute autre forme d’organisation de l’entreprise. La technique est relativement simple et elle fonctionne particulièrement bien pour les prestations de service nécessitant des phases préparatoires importantes : il suffit d’organiser l’absence de transparence à propos des délais de livraison / réalisation imposés par le client. Les collaborateurs sont alors maintenus dans un état d’insécurité permanent qui permet à l’employeur de doser la pression à sa guise, en avançant ou reculant les échéances. »Laurent, 37 ans, chef de projet
« Un certain nombre d’entreprises pensent que stress égale efficacité », confirme Daniel Nguyen Nhon, sophrologue à l’Institut français de l’anxiété et du stress (IFAS). Le management par le stress consiste à mettre le curseur très haut en termes de temps et de résultats. Au départ, la courbe de pression et celle d’efficacité professionnelle se suivent. A un moment, si la pression continue, l’efficacité commence à plafonner, puis elle dégringole. » En clair, si la pression n’est pas dosée convenablement, elle risque de peser trop fortement sur les épaules du salarié, jusqu’à le déstabiliser, et finir par le faire craquer.
Le stress au travail est ainsi devenu un sujet d’actualité, et trop de salariés s’en estiment aujourd’hui victimes. Victimes du stress du quotidien, victimes du règne du court terme et de la compétitivité, ou encore victimes des nombreuses techniques de management qui ont fait leur apparition dans certaines entreprises ces dernières années :
+ Le management par le chaos = « Faire sauter les repères des personnes pour qu’elles travaillent davantage ».
+ Le management par le tiers = « L’idée est d’obtenir plus de tout le monde et de faire en sorte que le tiers le moins performant décroche, mais toujours dans le respect du droit du travail, avec trois lettres d’avertissement, etc. Lorsque les personnes se retrouvent à la porte, tout le monde trouve ça normal, y compris les collègues qui ne se rendent pas compte qu’on va leur demander de réaliser le même chiffre avec un effectif réduit d’un tiers. Seule l’entreprise est gagnante. ».
+ La méthode du benchmarking = Cette méthode « consiste à instaurer une compétition permanente en comparant les résultats en interne ou avec les concurrents », . D’après les propos de Stéphane Bernoud, président de l’Union régionale CFE-CGC Bourgogne.
L’employeur ne devrait jamais oublier qu’il a une responsabilité pénale envers ses salariés. En effet, l’article L230-1 du Code du Travail affirme que l’employeur doit « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’établissement ». Cependant, il n’en demeure pas moins souvent inconscient lorsqu’il s ‘agit de harcèlement ou de pression abusive. Pourtant, il faut savoir que l’exposition au stress peut avoir de lourdes conséquences sur la santé des victimes ; des conséquences aussi bien physiques (tension, boulimie, manque d’appétit, sommeil difficile et fatigue, abus d’alcool ou de médicaments…), que psychologiques (irritabilité, angoisse, sautes d’humeur, pertes de mémoires, difficultés de concentration…), et c’est pourquoi à présent, le stress ne doit plus passer au second plan dans les entreprises.
www.tripalium.com
« Un certain nombre d’entreprises pensent que stress égale efficacité », confirme Daniel Nguyen Nhon, sophrologue à l’Institut français de l’anxiété et du stress (IFAS). Le management par le stress consiste à mettre le curseur très haut en termes de temps et de résultats. Au départ, la courbe de pression et celle d’efficacité professionnelle se suivent. A un moment, si la pression continue, l’efficacité commence à plafonner, puis elle dégringole. » En clair, si la pression n’est pas dosée convenablement, elle risque de peser trop fortement sur les épaules du salarié, jusqu’à le déstabiliser, et finir par le faire craquer.
Le stress au travail est ainsi devenu un sujet d’actualité, et trop de salariés s’en estiment aujourd’hui victimes. Victimes du stress du quotidien, victimes du règne du court terme et de la compétitivité, ou encore victimes des nombreuses techniques de management qui ont fait leur apparition dans certaines entreprises ces dernières années :
+ Le management par le chaos = « Faire sauter les repères des personnes pour qu’elles travaillent davantage ».
+ Le management par le tiers = « L’idée est d’obtenir plus de tout le monde et de faire en sorte que le tiers le moins performant décroche, mais toujours dans le respect du droit du travail, avec trois lettres d’avertissement, etc. Lorsque les personnes se retrouvent à la porte, tout le monde trouve ça normal, y compris les collègues qui ne se rendent pas compte qu’on va leur demander de réaliser le même chiffre avec un effectif réduit d’un tiers. Seule l’entreprise est gagnante. ».
+ La méthode du benchmarking = Cette méthode « consiste à instaurer une compétition permanente en comparant les résultats en interne ou avec les concurrents », . D’après les propos de Stéphane Bernoud, président de l’Union régionale CFE-CGC Bourgogne.
L’employeur ne devrait jamais oublier qu’il a une responsabilité pénale envers ses salariés. En effet, l’article L230-1 du Code du Travail affirme que l’employeur doit « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’établissement ». Cependant, il n’en demeure pas moins souvent inconscient lorsqu’il s ‘agit de harcèlement ou de pression abusive. Pourtant, il faut savoir que l’exposition au stress peut avoir de lourdes conséquences sur la santé des victimes ; des conséquences aussi bien physiques (tension, boulimie, manque d’appétit, sommeil difficile et fatigue, abus d’alcool ou de médicaments…), que psychologiques (irritabilité, angoisse, sautes d’humeur, pertes de mémoires, difficultés de concentration…), et c’est pourquoi à présent, le stress ne doit plus passer au second plan dans les entreprises.
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