Une voiture piégée a explosé dans la banlieue sud de la ville, fief du Hezbollah libanais. Un groupuscule se réclamant des rebelles syriens a revendiqué l'attentat.
«Dix corps et 42 blessés ont été transportés vers l’hôpital al-Sahel, quatre corps et 100 blessés à l’hôpital Rassoul al-Aazam, 50 blessés à l’hôpital Bahman et 20 autres à l’hôpital Borj», a indiqué l’ANI en citant des sources dans ces établissements situés dans la banlieue sud. Un précédent bilan faisait état de 6 morts et d’une centaine de blessés.
La télévision du Hezbollah, Al-Manar, a montré un énorme incendie, plusieurs voitures et bâtiments en feu, et des pompiers aidant des habitants bloqués à descendre de leur appartement, après la très puissante explosion.
La chaîne a également montré une foule paniquée et en colère attroupée près du site de l’explosion, d’où s’élève une épaisse fumée noire.
«Le terrorisme frappe de nouveau la banlieue sud», a commenté le présentateur d’Al-Manar qui a estimé que le parti chiite «paye le prix de sa position».
Le Hezbollah chiite, un allié indéfectible du régime syrien de Bachar al-Assad et qui combat avec ses troupes contre les rebelles en Syrie, est devenu la bête noire des insurgés syriens, en majorité des sunnites.
«Il y a beaucoup de corps, un énorme incendie et de très importants dégâts. Les ambulances sont arrivées sur place», a indiqué jeudi un témoin à la chaîne Al-Mayadeen proche d’Al-Manar.
Le nouvel attentat survient au lendemain d’une interview du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah qui a affirmé que son parti prenait des mesures pour éviter que l’attentat de juillet ne se reproduise dans son fief.
ANI
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