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Miliana

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  • Miliana



    Milmiana "Période arabo-musulmane"
    Elle fait partie du royaume des Maghraouas dans l'ancien temps[1].

    Entre 972-980 après J.C, Abou El Feth Bologhine Ibn Ziri Essanhadji, vassal d' Al Moez il Din Allah de la dynastie des Fatimides restaura et reconstruisit la ville médiévale sur les ruines de l'antique ZUCCHABAR. Bologhine ibn Ziri devint le maître incontesté d' Ifriqya. Pendant un certain temps,... Miliana fut la capitale d'une grande partie du Maghreb. Durant cette période la ville renaît et connut une grande prospérité.

    Au Xe siècle, Ibn Hawqal fut le premier géographe Arabe à citer le nom de Miliana dans ses écrits. Il la situe à une étape d' El-Khadra et la qualifie de « cité antique, pourvue de moulins que fait tourner son cours d'eau et possédant un grand nombre de canaux d'irrigation ».

    Au XIe siècle, El Bakri constate que la ville est romaine et renferme de nombreuses antiquités.

    Des voyageurs arabes sont passés à Miliana tels que Ibn Maâchara, El Abdari qui lui dédie quelques poèmes et Ibn Batouta la cite régulièrement.

    En 1372, Ibn Khaldoun décrit la ville :

    « C'est une cité faisant partie du domaine Maghrawa Beni Warsifen dans la plaine de Chélif... et que Bolugginea tracé le plan d'El Djezaïr, de Melyana et de Lemdiya».

    Au cours de cette période, Miliana fut un foyer de culture. Elle abrita un grand nombre d'érudits dans différentes disciplines, hommes de sciences notamment, qui furent très célèbres au niveau du Maghreb et du Machrek musulman.

    Comme par exemple, Ahmed Ben Otmane El Meliani, poète et écrivain du XIIIe siècle et Ali Ben Omrane Ben Moussa El Miliani, théologien ou Ali Ben Meki El Miliani, théologien et juriste du XIVe siècle.

    À l'instar des autres villes du Maghreb, Miliana connut plusieurs conquêtes ainsi que des troubles politiques.

    * 1081 : Youcef Ibn Tachfin, chef des Almoravides occupa Alger, Médéa et Miliana.
    * 1159 : Miliana fit partie de l'empire Almohade
    * 1184 : le siège des Beni Ghania. Grande résistance de la Mitidja menée par Mendel Ibn Abderahmane El-Maghraoui mais Yahia Ibn Ghania et les siens finiront par occuper Alger en 1225.

    * 1238, c'est au tour des Hafsides de Tunis qui viennent soutenir leurs alliés les Beni Tudjin en possession de la ville.
    * 1268 : Yaghmorassen tente d'occuper la région de Meliana en défiant les futurs Mérinides il reconnaît les Almohades.
    * 1270 : Occupation de la ville de Miliana capitale des Maghraoui, débarquement à Tunis des croisés le 18 juillet qui amène la peste. Grave épidémie.

    * 1308 : Les Zianides imposèrent leur autorité sur Miliana et sur presque toutes les villes du Maghreb central.
    * 1317 : Occupation de la ville par les Abdalwadides de Tlemcen.

    * 1461 : Abou Abdallah Mohamed El Moutawakil, sultan de Ténès, s'empara de Médéa et Miliana d'où il forma une armée pour aller conquérir le pays des Beni-Rached celui des Hawwara et Mostaganem ainsi que Mazagran. Il s'emparera de Tlemcen l'année suivante.

    * Même si à partir de 1492, plusieurs contingents d'arabes chassés d'Espagne, après la chute de Grenade, vinrent s'installer dans la région; les Milianais jouirent d'une certaine autonomie et d'une tranquillité certaine jusqu'à la venue des Turcs.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Miliana

    « Miliana et ses pentes vertes, ses vergers enchevêtrés de tournesols, de figuiers, de cougourdiers, comme nos bastides des provençales »

    C'est ainsi qu'apparaît à Alphonse Daudetle site de cette petite ville pittoresque du petit Atlas.

    Le visiteur qui prend la route vers Miliana, découvre un Spectacle de Couleurs et de Senteurs. Ce sont des haies d'amandiers et de grenadiers, des clôtures de roseaux et de jasmin, des jardins fleuris de cerisiers et de pruniers qui s'étalent harmonieusement en contrebas des vieux Remparts pour s'étendre vers la Plaine.


    En plus de la splendeur du Site, l’Internaute trouvera dans cette présentation une grande Fresque Historique de l'Antiquité à la période de la Résistance Populaire.

    Il connaîtra également la richesse du Patrimoine Archéologique et Monumental que recèle la Ville et sa Région ainsi que les valeurs des Traditions et Coutumes des habitants.

    C'est un long périple que l’Internaute pourra effectuer à travers le Passé prestigieux de cette Ville Millénaire d'Algérie dont la fraîcheur et le parfum des Traditions incitent le visiteur à s'y attarder.
    Miliana le joyau hors du temps

    MILIANA est la divine surprise qu’un voyageur désabusé du sort de nos cités peut encore rencontrer de nos jours. Une ville cachée du mauvais œil. Qui, perchée sur son piédestal à 750 mètres d’altitude sur le Zaccar El-Gharbi, regarde se déchaîner les hommes à ses pieds, dans la plaine du Chélif

    Un heureux hasard l’a maintenue telle quelle entre ses murs, derrière quelques pans de son antique Rempart. Telle quelle, c’est- à –dire comme un site citadin exceptionnel que traverse une Mélodie de Musique Andalouse à couper le souffle. Un Musée à Ciel ouvert comme avant la Mine de fer qui lui a fait son pain au temps des Colonies. Un Musée vivant surtout de la Jeunesse de sa population Studieuse et Romantique…

    Il y avait 26 Mosquées à Miliana au moment de l’occupation française. Celle de Sidi Ahmed Benyoucef aura sans doute le mieux résisté. Il s’agit aussi du Sanctuaire du Saint Patron de la ville, et le siège d’une Zaouïa. C’est une destination quasi incontournable pour tout visiteur de Miliana. Le Rayonnement de la ville doit beaucoup à cette figure Mystique du XVIème Siècle.

    La Montagne du Zaccar est mutilée. Elle a donné son Fer aux Colons, puis sa pierre à la Ville. Toujours à ciel ouvert. Les Mines de Fer ont fermé au début des Années 70 ; elles étaient le principale Employeur de Miliana. Djelloul énumère les vestiges locaux de l’industrie publique :

    «L’Office National des Explosifs a pris le relais avec une unité de grande taille à mi-chemin entre Miliana et Khemis Miliana. Il y a aussi sur la route d’Ain Torki une unité de l’ENIEM qui fabrique des châssis pour le Complexe de Oued Aïssi, et une autre de la SNIC. Mais tout cela tourne un peu au ralenti.

    Un privé s’est lancé depuis plusieurs années dans la fabrication des Carreaux de Faïence grâce aux Carrières du Zaccar. Le produit s’appelle la Zaccartine et orne tous les lieux publics importants de la ville, à commencer par l’Esplanade devant la Mosquée de Sidi Ahmed Benyoucef.

    La Bourgeoisie Miliani a peu investi dans la ville. Les hommes d’Affaires les plus prospères qui ont fait fortune à Blida ou dans la Capitale, possède tout au mieux un Hammam de luxe dans leur ville d’origine. Mais personne ne semble leur en faire grief ici. Miliana, Rêveuse sur le Belvédère de la Pointe, est résolument insoucieuse. Comme le sont les Poètes qui deviennent la fatuité des choses.

    Mohamed anime depuis des années une Troupe de Musique Andalouse, Edziria : «Ici à Miliana, on écoute plus le Chaâbi et l’Andalou que le Raï. »

    C’est dire si la ville cultive le chic du Raffinement de l’âme sans les boursouflures de l’Opulence.

    «N’oubliez surtout pas de revenir en Juin. Il y aura le Festival de Musique Andalouse. Cela coïncidera avec la Fête des Cerises». Des Cerises sur le Gâteau.
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      Miliana,

      Miliana, la ville aux beautés incomparables

      Vue des chemins forestiers ou miniers, des hauteurs du Zaccar majestueux, avec ses centaines de jardins, de villas, de cascades, de moulins, la ville, avec sa verdure, ses fleurs, ses eaux, son minaret admirable, parait dire au voyageur, au passant, ainsi qu’une charmante demoiselle au sourire ineffable :

      «Oui, c’est moi, la célèbre Miliana, la ville aux beautés incomparables, aux panoramas divers, à la température délicieuse, aux eaux vives, pures et joyeuses, à l’air frais et ((embaumé ! Oui, je suis unique ! Plonge toi dans mes bois, mes ravins ; enivre toi de mes parfums ; descends, silencieux, mes raidillons ; écoute le chant de mes oiseaux, le gazouillis de mes ruisseaux, le sifflement de la brise dans les roseaux ; admire mes cascades et songe à leur fracas, traverse mes forets et chante à mes échos ! Oui, je suis Miliana, la Malliana romaine ! Que tes femmes pénètrent dans mes marabouts et tes frères dans mes mosquées !

      « Je suis l’étoile algérienne, O passant que mes beautés charment ! Je suis la rose africaine, un diamant incrusté dans un bijou de perles et d’émeraudes, de saphir et de rubis !...Je suis un astre que tout le monde ne connaît pas !... ».
      L’automne à Miliana

      Je me souviens des couleurs chatoyantes de l’automne. Les arbres , avant de perdre leur feuillage , en fin de saison, offraient un spectacle enchanteur.

      Les après midi, nos retours de l’école ressemblaient souvent à un vagabondage sans fin tant la nature étalait ses richesses sur notre chemin.

      L’atmosphère était d’une telle douceur, pareille à ce que l’on peut ressentir après un accès de fièvre.

      La nature dansait dans ses plus beaux atous. Le soleil en jouant avec les feuillages donnait aux arbres l’apparence de femmes dansant dans leurs habits de fête.

      Les rayons du soleil accentuaient l’or des feuillages et la brise en les remuant orchestrait une telle symphonie de sons et de couleurs.

      Nous nous amusions à chercher la plus belle et la plus grande des feuilles de chaque arbre pour l’introduire entre les pages de nos livres d’école afin d’ en garder la trace par refus de voir la saison se terminer.

      Nous cherchions dans les haies qui bordaient les chemins et protégeaient les propriétés, les derniers fruits de la saison, baies, mûres, jujubes et même si nous avions les mêmes fruits aux alentours de notre jardin, ils avaient un goût bien plus sucré et plus doux quand ils étaient accompagnés de ce sentiment du plaisir défendu.

      Les garçons, plus téméraires, montaient sur les arbres qui bordaient le chemin et secouaient les branches pour en faire tomber les derniers fruits qui résistaient. Les filles, la tête levée vers eux attendaient comme des oisillons, le bec ouvert, pour recueillir la béquée.

      Le butin était partagé soit à l’amiable soit sous la menace d’une dénonciation aux parents en cas de réticence de la part de celui qui s’était aventuré sur l’arbre d’un voisin et qui de ce fait, portait toute la responsabilité du crime sur ses frêles épaules.

      Nous rentrions repus et barbouillés. Pour éviter toute punition, dès le pas de la porte, avec emphase, nous donnions milles excuses et faisions milles petits mensonges pour nous couvrir mutuellement.


      Notre mauvaise foi était flagrante et notre grand –mère qui était la seule habilitée à nous punir, nous écoutait en silence. Nous savions que tant que nos petits larcins, que nous savions interdits, étaient gardés bien au secret, nous ne risquions rien. Mais souvent la punition n’était que retardée car notre grand- mère, soupçonneuse, finissait toujours par connaître la vérité.

      Nous jetions alors nos cartables, enlevions nos tabliers et le goûter à la main nous retournions dans les mille et un coins de jeux que notre jardin nous offrait jusqu’à ce que la pénombre du soir nous chasse vers notre nid pour y dormir en rêvant aux jeux que la nuit avait reportés au lendemain.

      Rabéa skender
      dz(0000/1111)dz

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