Sur la toile, nonchalante, je me promenais
Quand un nom de ville m’a happée
Miliana !
Le cœur bondissant j’ai cliqué
Miliana, tes enfants se sont réunis pour te chanter
Miliana, ma ville qui porte un nom au goût de miel
Miliana te rappelles –tu la petite fille que j’étais
Je suis née sur tes flancs verdoyants et généreux
Tes remparts me dominaient et moi,
Blottie sous les branches d’un grenadier
Comme un mirage je voyais au loin la vallée
Qui s’étendait à partir des jardins en espaliers
Alors je croyais,
Que rien en dehors de Miliana ne pouvait exister
Des entrailles de Zaccar, mon père nous nourrissait
Et les richesses des jardins nous inondaient
Miliana, tes petits enfants jouent-ils toujours
Les pieds dans le clapotis de tes ruisseaux
Ou bien tes jardins sont-ils arrosés par des tuyaux
Miliana, tes enfants s’écorchent –ils toujours aux haies
Pour se délecter des fruits des mûriers et des jujubiers
Ou bien tes haies se sont-elles transformées en murs
El Anasser berceau d’une enfance pure
Joyau de mes souvenirs qu’es –tu devenu ?
Tes maisons sont-elles toujours lovées dans ta verdure
Ou bien es-tu envahi par le béton armé. ?
Rabéa Skender
Quand un nom de ville m’a happée
Miliana !
Le cœur bondissant j’ai cliqué
Miliana, tes enfants se sont réunis pour te chanter
Miliana, ma ville qui porte un nom au goût de miel
Miliana te rappelles –tu la petite fille que j’étais
Je suis née sur tes flancs verdoyants et généreux
Tes remparts me dominaient et moi,
Blottie sous les branches d’un grenadier
Comme un mirage je voyais au loin la vallée
Qui s’étendait à partir des jardins en espaliers
Alors je croyais,
Que rien en dehors de Miliana ne pouvait exister
Des entrailles de Zaccar, mon père nous nourrissait
Et les richesses des jardins nous inondaient
Miliana, tes petits enfants jouent-ils toujours
Les pieds dans le clapotis de tes ruisseaux
Ou bien tes jardins sont-ils arrosés par des tuyaux
Miliana, tes enfants s’écorchent –ils toujours aux haies
Pour se délecter des fruits des mûriers et des jujubiers
Ou bien tes haies se sont-elles transformées en murs
El Anasser berceau d’une enfance pure
Joyau de mes souvenirs qu’es –tu devenu ?
Tes maisons sont-elles toujours lovées dans ta verdure
Ou bien es-tu envahi par le béton armé. ?
Rabéa Skender