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MAROC:Faut-il craindre une nouvelle grogne sociale à cause du pain

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  • MAROC:Faut-il craindre une nouvelle grogne sociale à cause du pain



    La Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc (FNBPM) brandit l’arme fatale de l’augmentation du prix du pain si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Une réunion est prévue entre les professionnels et le chef de gouvernement pour dénouer la crise.


    Le soir
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

  • #2
    il n"y aura pas d'augmentation...koun hani; quitte à prendre la décision de réduire/diminuer le poids de la baguette et garder le même prix

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    • #3
      barthoz

      il n"y aura pas d'augmentation...koun hani; quitte à prendre la décision de réduire/diminuer le poids de la baguette et garder le même prix



      Moi je suis plus que HANI je m'en fout

      Voila ceux qui ne sont pas HANI

      La Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc (FNBPM) brandit l’arme fatale de l’augmentation du prix du pain si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Une réunion est prévue entre les professionnels et le chef de gouvernement pour dénouer la crise.
      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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      • #4
        Moi je suis plus que HANI je m'en fout

        T'AARROU
        Tant que le pompage te permet encore d'avoir ce pain que les nantis du club des pins et de Hydra te laissent volontiers eux qui sont passés aux brioches comme Marie Antoinette !!

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        • #5
          Serpillières du khnez

          Tant que le pompage te permet encore d'avoir ce pain que les nantis du club des pins et de Hydra te laissent volontiers eux qui sont passés aux brioches comme Marie Antoinette !!

          Al haqmdoulah le pompage me permet d'avoir du pain,les serpillières du khnez doivent pomper les DANIEL copains de la princesse pédophiles s'ils veulent une bouchée de pain .
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            Surtout pas le pain !!!

            Au Maroc ça ne rigole pas avec le thé, le sucre et le pain.

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            • #7
              MAROC:Faut-il craindre une nouvelle grogne sociale à cause du pain
              c'est le souhait de certains bourricots sur ce forum

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              • #8
                Si vous savez combien la classe moyenne marocaine se fou du prix du pain...

                Le salaire moyen au maroc est de plus de 4500 DH ( 430€ environs) , alors 10 centime de plus ca changera pas la donne.
                sauf que....
                Environ 50% de la population active au maroc travaille dans le domaine agricole , or le salaire dans ce secteur est de 63.36 DH /jours.
                les autres secteurs , surtout le textile, absorbent une grande partie de la main d'oeuvre,où le salaire est de 11.44 DH /H.-12.24DH/H ,soit la plus grande partie de la population marocaine, ,on est loin ,très très loin de tes 4500 DH.
                Dernière modification par Wosnay, 20 août 2013, 17h27.

                Commentaire


                • #9
                  Le gouvernement Fassi avait juste évoqué l'idée d'une augmentation du prix du pain. La réaction fut immédiate !!!!


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                  • #10
                    Il ne faut surtout pas toucher a elkhobz et tay qui sont les aliments des pauvres.
                    Dernière modification par nedromi, 20 août 2013, 19h38.

                    Commentaire


                    • #11
                      Surtout pas le pain !!!

                      Au Maroc ça ne rigole pas avec le thé, le sucre et le pain.

                      Jawzia
                      Ce ne sont pas les marocains qui sont traités de" tube digestif" et qu'on calme avec des subventions pour gagner la paix sociale!!!

                      Les émeutes de 1988 suite à la chute du baril , ça ne te rappelle rien ?

                      Et ça peut (re)péter à tout moment !!!

                      Un rappel pour le "suisse" du Maghreb!

                      le Maroc produisant 70% du blé qu'il consomme et l'Algérie 30%
                      Le pain, le «plat» préféré des Algériens

                      Aliment sacré, moteur d'émeutes, compagnon de misère et produit stratégique, le pain est le meilleur ami de l'Algérien et du Maghrébin d'une manière générale. Premier consommateur de pain à l'échelle internationale,l'Algérien entretient avec ce dérivé premier du blé un rapport très fort. On ne joue pas avec le pain.

                      Quelque part en Algérie. Un homme marche dans la rue, la tête ailleurs. Par terre, il remarque un bout de pain rassis. Il se baisse, le ramasse, l'embrasse et le pose sur un rebord de fenêtre, en hauteur, pour ne pas qu'il soit souillé. Il poursuit son chemin, tête toujours ailleurs. Cette scène ordinaire montre tout l'attachement de l'Algérien au pain, une na3ma (bénédiction de Dieu), aliment sacré parmi les choses sacrées.
                      Au Maghreb, et particulièrement en Algérie, le pain est considéré comme un aliment pratiquement complet, nombreux sont ceux qui survivent avec du pain: accompagné de figues séchées trempées dans de l'huile d'olive pour les montagnards; de thé vert et de dattes dans le sud désertique; ou encore, pour les pauvres qui rompent le jeûne du ramadan, avec seulement du lait. Même les riches, en Algérie et dans le Maghreb, mangent du pain avec tout; les pâtes, le riz ou les féculents, et se contentent souvent d'une salade de poivrons grillés avec du bon pain.
                      Sans compter les nombreuses sortes de galettes traditionnelles, on consomme en Algérie 49 millions de baguettes par jour, soit pratiquement deux baguettes par habitant. Soit… 4.000 tonnes de pain par an, ce qui explique les difficultés des restaurants asiatiques à trouver leur clientèle —les Chinois tout particulièrement puisqu’ils sont très nombreux en Algérie— alors que les autres établissements sont pleins toute l'année.
                      Et si ailleurs on utilise l'expression «gagner son pain» (ou son «bifteck», pour les peuples les plus riches) pour parler de travail, en Algérie le langage populaire utilise encore cette étrange tournure, «nsewwer l khobz», qui signifie littéralement «photographier son pain». A-t-il été inventé après la photographie? Non non, ce n’est qu’une image.
                      Le Croissant fertile

                      Il y a environ 10.000 ans, pendant que les hommes chassaient, les femmes au foyer découvraient la germination par observation des cycles de la nature. L'agriculture naît dans le Croissant fertile, la Mésopotamie. Très vite, les céréales (PDF) deviennent le must à cultiver. Pour leur important apport calorique et aussi parce qu’elles supportent des climats arides et consomment beaucoup moins d'eau pour leur germination que le riz, par exemple. Mais surtout pour leur extraordinaire capacité de stockage, dû à une singulière propriété: les céréales sont des aliments naturels qui prennent du volume en cuisant, contrairement à tous les autres qui rétrécissent au feu.
                      L'orge est cultivée d'abord, à partir des céréales poussant naturellement: égilope et blé sauvage puis le blé, reine des céréales, sélectionné par croisements successifs d'espèces, passant d'une seule rangée de grains à plusieurs et de 14 à 42 chromosomes par un long travail générationnel de génétique expérimentale.
                      Au Maghreb, très tôt —depuis au moins 3.000 ans— les céréales sont cultivées par les Numides qui ravitaillent rapidement les empires méditerranéens (grec, puis romain et byzantin, turc et français). Le pain naît en Égypte pharaonique et contamine les voisins, les Sémites de l'Est et les Libyco-Berbères de l'Ouest, qui se mettent à cultiver les céréales en grande quantité.
                      Les panivores du continent

                      Exportateurs de blé et d'orge jusqu'au début des années 60, le Maroc et l'Algérie sont aujourd'hui devenus très dépendants des importations, le Maroc produisant 70% du blé qu'il consomme et l'Algérie 30% —cette dernière ayant importé pour 1,4 milliard d’euros de céréales, semoules et farines avant le ramadan 2011, une facture en augmentation de plus de 99%.
                      Pourtant, dès l'indépendance en 1962, l'Algérie entreprenait sur le modèle soviétique de planter du blé partout, dans l'utopie de l'autosuffisance alimentaire. Une mauvaise réforme agraire dans les années 70 puis la libéralisation des années 80 achevait le rêve du pain entièrement intégré. Le blé subventionné par l'Etat —donc non rentable— détournait les agriculteurs qui s'orienteront vers des cultures spéculatives. Résolument «panivore» malgré des modifications du régime alimentaire dus au développement, l'Algérien ne produit plus son pain mais l'adore toujours autant. Une histoire d'amour qui coûte cher.
                      Pain et démocratie

                      Si l'Algérie a encore des problèmes avec la diversité, qu’elle soit politique, culturelle ou religieuse, elle n'en n'a aucun avec le pain. Dans les 14.000 boulangeries du pays, on en trouve de toutes les sortes: à la française (baguette blanche), pains italiens, pains orientaux (non levés), pain tunisien ou pain américain, de mie ou à hamburger. Et, bien sûr, les pains locaux des boulangeries traditionnelles, pains de semoule ou de farine, complets, au son, de campagne, pain d'orge et de blé, pains noirs, pains aux olives, aux graines de sésame, galettes cuites sur le feu, levées ou non, matlou3 et kesra, au four comme khobz eddar, jusqu'à la Tagella des Touaregs du grand Sud, cuite sous le sable chauffé par un feu de bois.
                      Premier importateur mondial de blé dur (qui sert à faire le pain, contrairement au blé tendre, utilisé en pâtisserie), 7e importateur mondial de tous types de blé, l'Algérie consomme des céréales à n'en plus finir. Chekhchoukha (feuilles de semoule grillées), diouls et boureks, mhadjebs et autres m3areks, soupes de céréales et autres plats de pâtes traditionnelles (rechta, trida, tachepat), entrées, plats, gâteaux et desserts, sont tous des mets à base de blé. Comme l'indétrônable couscous bien sûr (grains roulés, séchés et cuits), qui accompagne tout événement —mariages, fêtes et même les enterrements— contrairement à la tamina (semoule grillée et sucrée) qui célèbre les naissances.
                      Produit stratégique, avec le lait, le blé fait l’objet d’une perpétuelle surveillance politique. Baguette subventionnée et semoule importée massivement, les autorités ont l'œil sur l'épi blond. Et comme à chaque début de ramadan, elles tiennent à rassurer la population sur sa disponibilité, comme l'a fait en juillet dernier le ministre du Commerce.
                      Redoutant des émeutes du pain —qui n'arriveront probablement jamais, les Algériens ayant pour règle de ne jamais se révolter pour du pain, au risque de passer pour des affamés aux yeux du monde— le régime communique plus sur le pain que sur l'insécurité et le terrorisme, expliquant souvent son antidémocratisme primaire par ce besoin prioritaire de pain avant la pensée.
                      Le pain reste éminemment politique: on appelle khobziste (littéralement, celui qui ne pense qu'à son gagne-pain, sans éthique particulière) tous les opportunistes qui surfent sur les problèmes du pays sans jamais remettre en cause le système.
                      Le pain est l'aliment fondateur de l'Algérie et du Maghreb, tout comme il est son coûteux péché. Dépensant des fortunes en approvisionnement sur les marches extérieurs, le pain est à ce titre, et pour l'Algérie, un pur dérivé du pétrole.
                      Les Algériens sont d'ailleurs eux-mêmes d'accord, et particulièrement les femmes (à cause de leur ligne): on mange trop de pain. Scène récente (d'avant ramadan): un homme entre dans une gargote populaire, s'assoit et commande une simple salade. Le serveur dépose une corbeille de pain devant le client, qu'il dévore aussitôt. La salade arrive, accompagnée d'une deuxième corbeille de pain, qui y passe également entièrement. En sortant pour payer, le restaurateur annonce au client: «Je te fais cadeau de la salade, paye-moi juste le pain.»
                      Chawki Amari
                      Dernière modification par Serpico, 20 août 2013, 20h31.

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                      • #12
                        serpilliere du khnez



                        Le pain, le «plat» préféré des Algériens

                        Aliment sacré, moteur d'émeutes, compagnon de misère et produit stratégique, le pain est le meilleur ami de l'Algérien et du Maghrébin d'une manière générale. Premier consommateur de pain à l'échelle internationale, l'Algérien entretient avec ce dérivé premier du blé un rapport très fort. On ne joue pas avec le pain

                        On aime le pain on ne se prive pas pour en déguster .

                        Mais d'autre meurs juste pour en manger avec du the

                        KHOUBZ ATTAYE les CHAHID KOUMIRA


                        Le 28 mai 1981 le gouvernement a décidé des hausses exorbitantes des prix des matières des matières de première nécessité. L'annonce a provoqué un véritable tollé, non seulement à gauche, mais également au sein de la majorité.
                        Les critiques très sévères de l'opposition, les réserves de certains partis de la coalition gouvernementale, les demandes de retrait de ces mesures par les représentants des groupes parlementaires, ont poussé vers le sens de la réduction de la hausse des prix. Le gouvernement a été contraint de la réduire de moitié. Mais cette “baisse de la hausse” n'est pas jugée suffisante. La colère gronde toujours. Elle éclatera les 20 et 21 juin 1981, lors de la grève générale décidée par la CDT (Conférence démocratique du travail). Casablanca la rebelle, espace récapitulatif de tous les maux sociaux du pays, se révolte. A« Casablanca, écrit Jean-Claude Santucci, apparaît, à travers ou à cause de son hyperurbanisation, comme un microcosme de toute la société marocaine, où les contradictions sociales les plus frappantes ont affleuré sous le poids des incohérences, des échecs ou des défaillances accumulés par l'Etat dans la conduite politique du développement ».
                        La réplique sécuritaire est terrible. Des arrestations par milliers, des morts par centaines et des fosses communes creusées à la hâte dans des casernes et des stades de football, particulièrement à Sidi Bernoussi. Driss Basri, maître d'œuvre des opérations, avait parlé de “Chahid Koumira” (martyr pour une baguette de pain). Une phrase outrecuidante qui résonne toujours. Les dirigeants de la CDT sont arrêtés, le jour même du déclenchement des émeutes : Noubir Amaoui, Mustapha Kerchaoui, Mohamed Lamrani, Abdelkbir Bezzaoui, Abderrahman Chenaf, Mohamed Lahssaïni, Tayeb Mounchid, Mohamed Achâari, Abdelhadi Khayrat ; ainsi que Mohamed Karam, en tant que secrétaire régional de l'USFP à Casablanca.
                        Les mesures habituelles de l'appareil répressif sont prises : procès expéditifs, passage à tabac, fermetures des locaux, journaux interdits, harcèlement, intimidation.
                        A cette fronde sociale est venue s'ajouter une controverse politique autour de la question du Sahara. Fin août, Hassan II part à Naïrobi, pour la conférence de l'OUA, où il annonce l'acceptation par le Maroc du principe du référendum. L'USFP n'est pas d'accord et le fait savoir par communiqué. Quatre membres de sa direction, Abderrahim Bouabid, Mohamed Elyazghi, Mohamed Lahbabi et Mohamed Mansour, sont arrêtés, début septembre, condamnés à 1 an ferme et transférés à la prison de Missour, dans le grand Sud marocain. Ils seront relaxés le 28 février 1981. (Maroc Hebdo)
                        Un quart de siècle plus tard, l'affaire refait surface. Une commission d'enquête avait en effet entamé ses travaux récemment pour l'identification des victimes, enterrées près de la caserne des sapeurs-pompiers de la métropole. L'affaire des cadavres de juin 1981 continue à faire des remous. Une chose est sûre, le dossier ne sera pas enterré de sitôt.
                        Dernière modification par AARROU, 20 août 2013, 20h54.
                        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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                        • #13
                          Le gouvernement Fassi avait juste évoqué l'idée d'une augmentation du prix du pain. La réaction fut immédiate !!!!


                          http://i1123.photobucket.com/albums/...3marocpain.jpg
                          Jawzia
                          Toujours à montrer sournoisement cette photo qui a une signification autre et qui est la même chez toi.

                          Reporte toi à l'article précédent qui dit :
                          Et si ailleurs on utilise l'expression «gagner son pain» (ou son «bifteck», pour les peuples les plus riches) pour parler de travail,en Algerie le langage populaire utilise encore cette étrange tournure, «nsewwer l khobz», qui signifie littéralement «photographier son pain». A-t-il été inventé après la photographie? Non non, ce n’est qu’une image.

                          Commentaire


                          • #14
                            SERPILLIÈRES DU KHNEZ

                            Et si ailleurs on utilise l'expression «gagner son pain» (ou son «bifteck», pour les peuples les plus riches) pour parler de travail,en Algerie le langage populaire utilise encore cette étrange tournure, «nsewwer l khobz», qui signifie littéralement «photographier son pain». A-t-il été inventé après la photographie? Non non, ce n’est qu’une image.

                            Au Maroc c'est pire NSAWAR TARF AL KHOBZ juste un TARF ( un petit morceau ) pour le ATTAYE

                            Ce n'est pas une image c'est un rêve
                            Dernière modification par AARROU, 20 août 2013, 20h45.
                            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

                            Commentaire


                            • #15
                              On aime le pain on ne se prive pas pour en déguster .
                              T'AARROU Dial zbel !! !!

                              Raison de plus pour te bouger le derrière pour le produire et non l'importer !!

                              Les marocains arrivent au moins à produire 70% de leur besoin !

                              Sans la rente pétrolière - qui risque de disparaitre bientôt; qu'est ce que tu vas déguster .Lahjarre !!

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