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Après l’Aïd, les prix des fruits et légumes plongent de nouveau en Algérie

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  • Après l’Aïd, les prix des fruits et légumes plongent de nouveau en Algérie

    • Abed Charef
    • mardi 20 août 2013 10:36

    Après l’Aïd, les prix des fruits et légumes plongent de nouveau en Algérie

    Les prix bas des produits agricoles inquiète les fellahs (Ph. DR)

    Sur les marchés de gros, les fruits et légumes se maintiennent à un niveau très bas. Une aubaine pour le consommateur et les commerçants, mais une menace sérieuse pour les fellahs.

    Après un léger rebond au lendemain de l’Aïd, les prix des fruits et légumes ont de nouveau plongé au mois d’août, atteignant des niveaux inconnus depuis une décennie. La baisse est générale, aussi bien pour les fruits de saison que ceux provenant de stocks. Seuls quelques produits exotiques affichent un niveau élevé, mais leur incidence reste limitée. Les produits phare de l’été ont atteint un niveau qui menace de ruiner les fellahs.

    La pomme de terre fraiche, cultivée dans les Hauts Plateaux, arrivée à maturation à la mi-août, est cédée entre dix et douze dinars sur le marché de gros de Chelghoum Laïd, près de Constantine, selon un commerçant. « Les chambres froides sont pleines, les stocks abondants, la production de mai-juin a été abondante, et a été en grande partie stockée », rappelle ce commerçant pour expliquer le faible niveau des prix.

    Pourtant, la pomme de terre plantée au début de l’été et commercialisée en aout-septembre pour colmater une des périodes les plus difficiles de l’année, est une pratique très récente. Cette pratique a été introduite il y a quelques années à peine dans certaines régions comme Tiaret et Sétif, et a donné de bons résultats. Au marché de Bougara, près de Blida, certains produits vedettes de l’été ne trouvent plus preneur. Les pastèques et les melons, fruits de l’été, sont en dessous de quinze dinars le kilo.

    La tomate n’a pas dépassé les vingt dinars et se maintient le plus souvent autour de quinze dinars, selon les commerçants. L’oignon, qui se conserve pourtant bien, atteint difficilement dix dinars. La courgette, vedette du Ramadhan, ne trouve plus preneur.

    Consternation chez les fellahs
    Chez les fellahs de la plaine du Chéliff, c’est la consternation. Certains parlent de ruine, de faillite. Champs de melons abandonnés, pomme de terre qui ne trouve pas preneur, champs de pastèques n’ayant donné aucune production, c’est la désolation. « Cela ressemble à une loterie », se plaint un fellah de Djelida, dans la wilaya de Aïn-Defla. « Sur douze hectares de pastèques, la récolte a été nulle. On a abandonné avant même le début de la récolte», dit-il, alors que son frère, qui a réalisé une bonne récolte de pomme de terre, a tout de même perdu de l’argent à cause des prix trop bas.

    Un autre commerçant avoue gagner de l’argent, mais à quel prix ! Il transporte des melons par camion, de Chlef à ChelghoumLaïd. « Dix heures de route. Quarante-huit heures pour faire l’aller-retour », dit-il. Un effort qui lui permet tout de même de gagner dix dinars par kilogramme transporté, le melon se vendant à 25 dinars dans la région de Constantine contre quinze à Aïn-Defla.

    Ces prix de gros semblent par ailleurs totalement déconnectés de ceux pratiqués sur les marchés de détail. Mais malgré le décalage, les produits restent très abordables sur la plupart des marchés de détail en Algérie, du moins pour ce qui concerne les produits essentiels : pomme de terre, tomate, oignon, et fruits populaires et saison.

    Pourtant, il existe des possibilités d’exportation des surplus de production vers le Maroc et la Tunisie où les prix de ces produits sont plus élevés en raison de l’insuffisance de l’offre. Mais la frontière fermée avec le voisin de l’Ouest et l’absence d’une chaine logistique professionnelle pour l’acheminement de ces produits sont de sérieux obstacles pour l’export.
    Dernière modification par jawzia, 20 août 2013, 16h19.

  • #2
    Mais la frontière fermée avec le voisin de l’Ouest et l’absence d’une chaine logistique professionnelle pour l’acheminement de ces produits sont de sérieux obstacles pour l’export.
    Vous pouvez toujours rêver LMRARKA , pas d'ouverture des frontières avec les sous-fifres lobotomisés du makhzen ....

    Pureeee , c'est vrai que ça fait du bien .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Vous pouvez toujours rêver LMRARKA , pas d'ouverture des frontières avec les sous-fifres lobotomisés du makhzen ....
      vous n'aurez jamais l'honneur ni la chance de goûter au chou-fleurs algerien ......le meilleur et le plus gros d'afrique et du monde arabe
      tu tombe je tombe car mane e mane
      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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      • #4
        Les prix sont modérés et avec la reprise de plus belle de la saison des mariage!...
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          Ils doivent bien renvoyer l'ascenseur apres les subvention et les terres misent a dispo, journaleux de merde

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          • #6
            En effet .. les fruits et légumes sont superbes cette année

            Le seul bémol .. les citrons !.. y en a pas un seul de juteux :22:

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            • #7

              moi je trouve qu'il y a abondance des fruits a prix abordable cet été

              Actuellement, le karmouss chettouya (figues vertes) est mielleuse et succulentes cett année ! Avis aux amateurs, c'est le bon moment !

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