Le candidat à la présidentielle de 2014, Ahmed Benbitour, était l’invité du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), hier à Boumerdès, pour débattre du système éducatif algérien dans le cadre de l’université d’été de l’organisation syndicale.
D’entrée, et dans une courte rétrospective, l’ancien chef de gouvernement a estimé que «peu de changements ont concrètement modifié la stratégie de l’éducation définie en 1965 et confirmée en 1976, à travers les différentes réformes opérées jusqu’ici. Cette croissance rapide du système éducatif a débouché sur la perte d’efficacité et le déclin de la qualité de l’enseignement». Car le seul but réalisé est «la démocratisation de l’enseignement». Or, dans un monde dominé par les nouvelles technologies de l’information et de communication, l’école, selon l’orateur, «doit préparer le citoyen et lui fournir un savoir en phase avec des perspectives de changement et des transformations qui seront induites par cette poussée technologique susceptible de bouleverser le comportement de la population et appelle à de nouvelles constructions institutionnelles et de l’élite». Au-delà des constats, M. Benbitour va directement à l’essentiel en décrivant ce que doit être l’école algérienne de demain.
Dans cette perspective, l’invité du Cnapest a suggéré : «Nous devons être pleinement conscients des implications de la révolution de l’information et les intégrer à l’ordre du jour de notre réforme du système d’enseignement.» S’appuyant sur son programme de candidature à la présidentielle de 2014, il donne comme exemple «l’enseignement à distance» qui, d’après lui, «peut aujourd’hui mettre à la portée de millions de personnes une éducation de qualité qu’elles n’auraient jamais pu espérer recevoir». Avant d’exposer les grands axes de son programme sur ce chapitre, M. Benbitour a estimé que «l’Algérie a encore une marge de manœuvre pour rattraper le retard et engager une véritable réforme». A fortiori, «la stabilité de la transition démographique permet maintenant de passer de la phase qualitative puisqu’il y aura moins de pression des arrivées de nouveaux élèves dans l’enseignement primaire et du moyen. L’Algérie connaît une transition démographique avec la stabilisation des effectifs de la classe d’âge de 0-15 ans». Mais avant d’aller dans ce programme, «l’urgence est de faire face au blocage de l’école dans son mode de fonctionnement actuel», conclut-il.
Nordine Douici el watan le 20.08.13
D’entrée, et dans une courte rétrospective, l’ancien chef de gouvernement a estimé que «peu de changements ont concrètement modifié la stratégie de l’éducation définie en 1965 et confirmée en 1976, à travers les différentes réformes opérées jusqu’ici. Cette croissance rapide du système éducatif a débouché sur la perte d’efficacité et le déclin de la qualité de l’enseignement». Car le seul but réalisé est «la démocratisation de l’enseignement». Or, dans un monde dominé par les nouvelles technologies de l’information et de communication, l’école, selon l’orateur, «doit préparer le citoyen et lui fournir un savoir en phase avec des perspectives de changement et des transformations qui seront induites par cette poussée technologique susceptible de bouleverser le comportement de la population et appelle à de nouvelles constructions institutionnelles et de l’élite». Au-delà des constats, M. Benbitour va directement à l’essentiel en décrivant ce que doit être l’école algérienne de demain.
Dans cette perspective, l’invité du Cnapest a suggéré : «Nous devons être pleinement conscients des implications de la révolution de l’information et les intégrer à l’ordre du jour de notre réforme du système d’enseignement.» S’appuyant sur son programme de candidature à la présidentielle de 2014, il donne comme exemple «l’enseignement à distance» qui, d’après lui, «peut aujourd’hui mettre à la portée de millions de personnes une éducation de qualité qu’elles n’auraient jamais pu espérer recevoir». Avant d’exposer les grands axes de son programme sur ce chapitre, M. Benbitour a estimé que «l’Algérie a encore une marge de manœuvre pour rattraper le retard et engager une véritable réforme». A fortiori, «la stabilité de la transition démographique permet maintenant de passer de la phase qualitative puisqu’il y aura moins de pression des arrivées de nouveaux élèves dans l’enseignement primaire et du moyen. L’Algérie connaît une transition démographique avec la stabilisation des effectifs de la classe d’âge de 0-15 ans». Mais avant d’aller dans ce programme, «l’urgence est de faire face au blocage de l’école dans son mode de fonctionnement actuel», conclut-il.
Nordine Douici el watan le 20.08.13
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