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La saleté envahit les rues d'Alger

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  • La saleté envahit les rues d'Alger

    Une enveloppe de plus de 100 millions de dinars vient d’être allouée pour le nettoiement et l’embellissement des quartiers de la capitale. Une énième initiative officielle (ou simple effet d’annonce ?) qui peine à régler un mal persistant qui fait notamment d’Alger l’une des villes les plus «invivables» au monde.

    Sur les trottoirs, des amas de déchets s’amoncellent. Les passants oscillent sans y prendre garde, hésitant entre tel vendeur ou tel autre installés sur les trottoirs. Ali, la trentaine, habitant de La Casbah où il vend des chaussures sur un bout de trottoir, accuse : «Les Algériens sont sales et manquent de civisme», avant d’être interrompu par un autre jeune du quartier : «Les services de l’APC sont dépassés ou ne font pas leur travail, c’est à eux qu’incombe la faute.» Le visage soudain ridé par le dégoût, Ali insiste en montrant du doigt les ordures entassées près de sa table en bois : «Echaâb machi m’rabbi ou moussakh» (la population n’est pas éduquée et qui plus est sale).
    Et d’ajouter : «Je nettoie tous les jours mon secteur mais rien n’y fait, au bout de quelques heures ce bout de trottoir se remplit de détritus.» Un autre habitué du quartier, la quarantaine, tempère le débat : «Les Algériens manquent de civisme et l’Etat est démissionnaire, kima t’dir et’hir» (quoi que tu fasses, c’est l’impasse). Le cercle s’agrandit et la conversation s’anime, rejetant la responsabilité d’un côté puis de l’autre, pendant que de part et d’autre des arcades de la rue Bouzrina Ahmed (ex-rue de la Lyre), les allées et venues se poursuivent.


    La saleté dans nos rues fait partie du décor. Pis, les gens s’en accommodent avec une déconcertante facilité.


    Fermeture de plusieurs décharges



    Aux quatre coins de la capitale, le constat nauséabond est le même : Alger est sale. Ce qui lui vaut un classement au top 10 des villes les plus «invivables» au monde. Les autres wilayas ne sont pas en reste. 10,3 millions de tonnes de déchets domestiques sont générés chaque année au niveau national, soit 75% du volume global des déchets. Au-delà des centaines des décharges anarchiques que compte le pays (2000 selon les estimations officielles), les ordures s’approprient presque tous les lieux. Dans les jardins publics et les gares, dans les cités et sur les trottoirs, les ordures traînent par terre et les poubelles débordent. Tellement que c’est la première chose à laquelle a voulu s’attaquer le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de son installation en septembre 2012. «Il faut nettoyer le pays», avait-il asséné, provoquant la surprise. Quelques jours plus tard, c’était autour de Amara Benyounès, alors tout nouveau ministre de l’Environnement, de déclarer la guerre aux saletés dans nos villes en promettant des sanctions sévères. Près d’une année plus tard, le pays n’a toujours pas été nettoyé et les effets d’annonce se poursuivent. En mai dernier, le ministère de l’Environnement avait procédé à la mise en place d’un comité de réflexion sur une nouvelle forme de gestion des déchets ménagers, annonçant un partenariat public-privé. 4500 décharges anarchiques auraient été éliminées à l'échelle nationale sur un total de 6000, ce qui aurait permis de récupérer 157 000 hectares de terres. Les semaines passent et les déchets continuent de s’amonceler sans que le changement soit visible.


    100 millions de dinars pour nettoyer Alger


    Une nouvelle annonce vient de tomber. Le directeur général de l'Agence nationale des déchets, Lazhari Gourine, cité par l’APS, a déclaré hier qu’«une enveloppe financière de plus de 100 millions de dinars a été allouée à l'opération de nettoiement et d'embellissement des quartiers de la capitale». Volonté politique réelle ou énième effet d’annonce ? Pour beaucoup, la question reste encore posée. Et bien d’autres encore. A en croire les déclarations officielles, l’opération d’embellissement d’Alger devrait débuter «bientôt» à l’est de la capitale. Plus précisément à la cité des 1440 logements de Bab Ezzouar, où l'Agence nationale des déchets (AND) qui relève du ministère de l’Environnement, «mobilisera un staff parmi ses employés qui se chargera de sensibiliser les familles sur la nécessité de prendre part à l'opération de nettoyage», selon les promesses de son premier responsable. Huit décharges sauvages doivent être éliminées et 250 points noirs traités par la wilaya d’Alger à travers la réalisation de 110 centres d'enfouissement technique (CET). Deux entreprises ont été créées récemment à cet effet.

    Autant d’initiatives qui laissent perplexe, loin de traiter le mal à sa racine. «Il y a un problème de fond, un manque de civisme et une question de gouvernance qui se pose», estiment M. Gamgami, président de l’APC de Dar El Beïda, commune dont la gestion des déchets est exclusivement prise en charge par l’APC. La sanction serait, selon lui, une solution radicale, mais sa mise en pratique laisse peu d’espoir. La question du respect des horaires de collecte des ordures est cruciale, pour lui. «Nous avons plusieurs fois eu recours à des sanctions contre des commerçants de la commune, mais nous n’imaginons pas traquer les centaines de foyers qui ne respectent pas les règles d’hygiène, alors on se contente de faire de la sensibilisation» explique-t-il encore. Un problème qui se pose dans toutes les communes du pays, qu’elles prennent en charge la gestion des déchets seules ou en partenariat avec NetCom.


    Salir pour contester


    Propres à l’intérieur, sales dehors. Les Algériens ont du mal avec l’ordre et la préservation de l’espace public. Dès qu’ils franchissent le seuil de leur maison, ils éprouvent une facilité étonnante à ignorer les horaires de collecte des ordures ménagères et donnent même parfois l’impression qu’ils prennent plaisir à jeter leurs bouts de papier et autres détritus par les fenêtres (des maisons autant que des voitures). «C’est aux élus et à l’Etat de prendre en charge, d’une manière ou d’une autre, la propreté de nos rues», tranche un Algérois, rencontré à la gare routière d’Alger où le parking offre un spectacle hideux de saleté et de désordre. Et d’ajouter, révolté : «Il ne manquerait plus qu’on nettoie les rues à leur place !» De ce fait, salir les rues devient une manière affligeante d’exprimer sa rupture avec l’espace public.
    En rejetant cet espace qui n’est plus le leur (ou qu’ils ne ressentent plus comme tel), ils contestent ceux qui sont censés le nettoyer et le gérer (les représentants de l’Etat). Une manière inconsciente, symbolique et détournée de contester ?

    Fella Bouredji- el watan

  • #2
    «Les Algériens sont sales et manquent de civisme
    tout les Algeriens disent la meme chose ,ils condamnent et dénoncent tous le manque de civisme des Algeriens
    mais alors , qui sont les coupable !
    "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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    • #3
      Il fallait dire : On est sale, et On manque de civisme !

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      • #4
        les nouveaux pouvoirs publiques après les années 85 sous chadli ne savent que le fait de jeter un objet dans l'espace est un délit..

        le pouvoir publique vivaient dans sa jeunesse soit dans des bidonville soit en nomade..il ne peut concevoir un etat qui sanctionne quelqu'un qui jete un objet
        ''il dira
        ''mais c'est gens la sont mhabéle..ils sanctionnent des gens pour avoir jeter de la saleté de leurs mains ou de leurs tentes ou bodonville''

        tu ne peux pas le convaincre..toi tu vois les choses d'une manière et lui les voient autrement..comme celui qui mangeait des bac a ordure ..pour lui c'est une cuisine..et lorsqu'il te voit manger chez toi sur une table
        ''il dira ces gens sont complètement taré ils mangent sur une table en bois!!!''

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        • #5
          En rejetant cet espace qui n’est plus le leur (ou qu’ils ne ressentent plus comme tel), ils contestent ceux qui sont censés le nettoyer et le gérer (les représentants de l’Etat). Une manière inconsciente, symbolique et détournée de contester ?
          C'est la théorie défendue par James Scott en soutenant que la contestation et la résistance se fait aussi de manière individuelle à travers un ensemble d'incivilités, quitte à ce que cela nuit directement à ceux-là même qui agissent ainsi.
          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
          Socrate.

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          • #6
            الشعب خامج




            .

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            • #7
              à travers un ensemble d'incivilités
              @elfamilia
              en partie ce'st vrai mais pas dans le cas des ordures..lorsque l'enfant est
              battit sur un geste il le gardera toute sa vie..l'expérience a été en partie effectué en union soviétique malgré la répression des bolcheviks qui étaient une peuplade d'origine asiatiques, le russe restait comme même bien réglés.

              une preuve a notre époque on été martyrise par nos parents en face du gaspillage de l'eau..jusqu'à maintenant jamais je lave les mains le robinet ouvert..toujours je remplie une tasse.. ce n'est parce que un FLN ramAné dE nul part comme le bolchevique que je vais mettre lE tuyau par terre??

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              • #8
                La saleté envahit les rues d'Alger
                la capitale d un pays soi disant

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                • #9
                  ils ont créé une police des moeurs , pourquoi ils n'envisagent pas de créer une police de la propreté !
                  "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                  • #10
                    Code HTML:
                    l'article parle surtout du centre ville il me semble car moi qui habite sur les hauteurs j'ai rien remarquer w alalh a3lem
                    deuxbassins bonjour

                    c'est vrai il généralise pour ne pas montrer la catastrophe de l'urbanisme qu'il sont entrain de créer ..les village et les quartiers résidentielles des villes de toute l'Algérie sont propres..cette saleté n'est caractéristique que des bâtiments...le banditisme n'est caractéristique que des bâtiments, la pauvreté n'est caractéristique que des bâtiments, la prostitution le crime la pauvreté ...qui habite ces bâtiments?? pourquoi sont construits ces bâtiments??la question reste posé historiquement a Judas..mdrrrr

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                    • #11
                      deuxbassins

                      bon je parle pas uniquement d Alger mais de tous les villes d Algérie !
                      les plages même dans des endroit isoler tu trouve ces saches bleu si seulement ils les faisait en vert peut être on dirait que c est de la verdure

                      c est la faute des algériens est aussi du gouvernement !

                      ce qui me fais rire dans ce gouvernement c est quand il invite des étranger a venir ici tu vois les travailleur 24 h sur 24 h entrain de mettre des plantes par tous entrain de peindre les trottoir les bâtiment bon la juste une façade l autre cote ils la verrons pas , en plus pas temps aussi , ramasser les ordure

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                      • #12
                        deuxbassins bonjour!

                        l'article parle surtout du centre ville il me semble car moi qui habite sur les hauteurs j'ai rien remarquer w alalh a3lem
                        J'habite à la périphérie je n'ai pas vu cette prétendue saleté qui envahirait Alger en se référant à l'échelle sensationnaliste de l'auteur !

                        Il y'a des ordures qui jonchent des rues entières à Alger certes mais là encore l'auteur s'en mêle les pinceaux et confond saleté et ordures...

                        Yakhi 7ala
                        La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
                        De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
                        .
                        Merci.
                        " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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                        • #13
                          Au-delà d'Alger et de l'Algérie, cet incivisme se manifestant sous la forme de pollution ou même de dégradation de l'environnement est perceptible un peu partout dans le Tiers-Monde, même si c'est à des degrés divers. Dans son ouvrage consacré aux Arabes, le chercheur japonais Notohara a clairement identifié l'injustice comme une des sources pouvant expliquer ce phénomène.

                          " En raison de l’absence de justice, la responsabilité publique est inexistante. C’est pourquoi les habitants arabes saccagent les parcs, les rues, les fontaines publiques d’eau potable, les moyens de transport public, estimant qu’ils détruisent la propriété du gouvernement, et non la leur."
                          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                          • #14
                            J'ai vu de mes propres yeux des gens jeter des ordures par la fenetre et à trois reprises et de surcroit durant le mois de Ramadan.

                            D'un autre coté il y a une patie de la ville d'Alger qui se developpe dans la propreté et le civisme, elle donnera l'exemple et sera le debut inchallah de la propreté et du civisme de toute l'Algerie.

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                            • #15
                              AigleNoir

                              c ou a hydra je présume

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