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La banque Abu Dhabi Islamic Bank (ADIB) a réitéré encore une fois sa volonté de s’installer en Algérie pour peu qu’elle obtienne l’agrément sollicité en décembre 2007 auprès du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) de la Banque d’Algérie
Manifestement, les groupes bancaires du Moyen-Orient ne se découragent pas quand il s’agit d’un marché aussi prometteur que celui de l’Algérie. Ils se disent prêts à s’y installer et contribuerer ainsi à insuffler une nouvelle dynamique à l'économie du pays.
Abu Dhabi Islamic Bank est un cas illustratif de cet intérêt particulier que portent les banques du Golfe pour le marché algérien. L’on se souvient qu’en 2007, l’année durant laquelle cette banque a déposé sa demande d’agrément auprès du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) de la Banque d’Algérie, des informations en 2007 faisaient état de la prédisposition de cette banque à consacrer 150 millions de dollars pour son installation en Algérie.
Six années se sont écoulées, ADIB n’a pas eu le fameux sésame, mais elle s’obstine dans sa quête de s’introduire sur le marché. Récemment le PDG de la banque émiratie l’a encore confirmé en affirmant qu’Abu Dhabi Islamic Bank postule pour l’obtention d’autorisations en Algérie et en Libye.
«Nous cherchons à nous implanter dans les pays ayant une «masse critique en termes de population et d'activité économique », a déclaré Tirad Mahmoud. La banque veut être mieux placée pour servir les entreprises, telles que celle basées à Dubaï , Majid Al Futtaim, qui opèrent à travers le Moyen-Orient et en Afrique du Nord et s'appuient sur les prêteurs mondiaux tels que HSBC Holdings Plc (HSBA) et Citigroup, a-t-il ajouté.
Bien que la finance islamique ne soit en réalité qu’un subterfuge ne présentant aucune véritable différence avec le système financier traditionnel, l’intérêt pour ces banques qui se qualifient conformes à la charia ne cesse de gagner en ampleur, notamment à la faveur de la crise économique mondiale et dans la foulée des « révolutions arabes » qui ont porté les islamistes au pouvoir.
Dès lors, les bailleurs de fonds sont à la recherche d’opportunité devant leur permettre d’accéder à des marchés à densité démographique plus importante du moment que ceux des Emirats arabes unis sont à la fois saturés et représentent une population n’excédant pas les 8,3 millions d’habitants, ce qui limitent les opportunités de croissance domestique.
Golf-Economy
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Manifestement, les groupes bancaires du Moyen-Orient ne se découragent pas quand il s’agit d’un marché aussi prometteur que celui de l’Algérie. Ils se disent prêts à s’y installer et contribuerer ainsi à insuffler une nouvelle dynamique à l'économie du pays.
Abu Dhabi Islamic Bank est un cas illustratif de cet intérêt particulier que portent les banques du Golfe pour le marché algérien. L’on se souvient qu’en 2007, l’année durant laquelle cette banque a déposé sa demande d’agrément auprès du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) de la Banque d’Algérie, des informations en 2007 faisaient état de la prédisposition de cette banque à consacrer 150 millions de dollars pour son installation en Algérie.
Six années se sont écoulées, ADIB n’a pas eu le fameux sésame, mais elle s’obstine dans sa quête de s’introduire sur le marché. Récemment le PDG de la banque émiratie l’a encore confirmé en affirmant qu’Abu Dhabi Islamic Bank postule pour l’obtention d’autorisations en Algérie et en Libye.
«Nous cherchons à nous implanter dans les pays ayant une «masse critique en termes de population et d'activité économique », a déclaré Tirad Mahmoud. La banque veut être mieux placée pour servir les entreprises, telles que celle basées à Dubaï , Majid Al Futtaim, qui opèrent à travers le Moyen-Orient et en Afrique du Nord et s'appuient sur les prêteurs mondiaux tels que HSBC Holdings Plc (HSBA) et Citigroup, a-t-il ajouté.
Bien que la finance islamique ne soit en réalité qu’un subterfuge ne présentant aucune véritable différence avec le système financier traditionnel, l’intérêt pour ces banques qui se qualifient conformes à la charia ne cesse de gagner en ampleur, notamment à la faveur de la crise économique mondiale et dans la foulée des « révolutions arabes » qui ont porté les islamistes au pouvoir.
Dès lors, les bailleurs de fonds sont à la recherche d’opportunité devant leur permettre d’accéder à des marchés à densité démographique plus importante du moment que ceux des Emirats arabes unis sont à la fois saturés et représentent une population n’excédant pas les 8,3 millions d’habitants, ce qui limitent les opportunités de croissance domestique.
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