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M’Sila, une wilaya en pleine mutation

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  • M’Sila, une wilaya en pleine mutation

    ouissant d’une situation géographique charnière, la wilaya de M’sila, située au centre-est du pays, aux portes du Sahara, se fonde sur ses atouts propres pour mieux se construire et participer de manière plus active au développement national.

    La wilaya du Hodna qui s’apprête à accueillir aujourd’hui le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection, est aujourd’hui au centre d’un vaste programme national regroupant aussi les zones de Djelfa, Biskra, Saïda, Mécheria et de Naâma visant à développer ces territoires et à les doter des moyens nécessaires afin d’atténuer la pression démographique sur la bande côtière et les principales agglomérations du nord.

    Perçue sous cet angle, M’sila qui s’étend sur une superficie de 18.175 km2 représente l’avenir d’une Algérie qui commence à tourner son regard vers l’intérieur du pays et son grand Sud.

    M’sila considérée comme principal carrefour entre les wilayas de Bordj Bou Arreridj, Sétif, Batna, Biskra et Médéa, la wilaya de M’sila en pleine mutation figure parmi les plus importantes régions sur lesquelles l’Etat mise pour optimiser le processus de développement multiforme mis en exécution depuis déjà plus d’une décennie.

    Dominée par la steppe, elle présente une topographie homogène et unifié, ce qui la prédispose à devenir une région à haut potentiel d’urbanisation intelligente.

    D’ailleurs la ville de M’sila occupe une place de choix dans le plan de rééquilibrage urbain et démographique préparé par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’environnement et de la ville.

    En attendant la réalisation des lignes ferroviaires M’sila-Boughezoul et M’sila-Batna, ainsi que l’autoroute des Hauts plateaux dont le tracé traverse la wilaya d’est en ouest, M’sila refuse de rester en marge du développement économique du pays et met les bouchées doubles en s’investissant dans les activités qu’elle maîtrise le mieux tels que le pastoralisme et l’élevage (ovin notamment), la plasticulture, la céréaliculture, la culture maraîchère et l’arboriculture fruitière.

    En 2001, la wilaya comptait 50 serres seulement. Cette année (en 2013), elle en enregistre 600 et promet d’atteindre le seuil de 20.000 serres dans moins de trois ans, selon les responsables locaux des services agricoles.

    Un autre exemple édifiant quant à la vitalité de cette wilaya, est l’industrie laitière qui est en train d’offrir de belles perspectives, puisque la collecte de lait a été multipliée par six en l’espace de cinq ans. De 3 millions de litres, elle vient de passer à 20 millions de litres, et la marge de progrès demeure large, soutiennent ces responsables.

    M’sila, Sidi Aïssa, Boussaâda, Aïn Lahdjel et Magra n’offrent plus ce visage de vieilles bourgades oubliées par le temps et le développement, mais celui de cités attractives vivant une formidable expansion urbaine. Cette wilaya, dont la population avoisine les 1.150.000 habitants assume parfaitement son rôle de locomotive de développement à l’intérieur du pays et en témoignent les progrès réalisés durant ces dernières années.

    En effet, cette wilaya qui a bénéficié de 186 milliards de DA au titre des quinquennats qui se sont succédés de 1999 à 2009 et de 153 milliards de DA dans le cadre de l’actuel plan quinquennal a su comment surmonter ses déficits et exploiter pleinement ses caractéristiques.

    Un développement tous azimuts...

    Le taux de raccordement au réseau d’AEP qui était de 63% en 1999, est passé à 88% en 2012 et atteindra les 92% en 2014, tandis que le taux de raccordement au réseau d’assainissement sera de l’ordre de 78% d’ici à l’année prochaine.

    La population de cette wilaya qui ne bénéficient que de 94 litres par habitant et par jour, aura de quoi «s’arroser généreusement» puisque chaque habitant bénéficiera d’ici à 2014 de 190 litres par jours à la faveur des importants investissements dans ce secteur.

    La wilaya de M’sila qui a réalisé des progrès palpables sur le plan de l’habitat (le parc de logement qui était de 128.010 unités en 1999 atteindra en 2014 plus de 230.000 unités) a fait de même dans le secteur de l’énergie puisque le taux de raccordement à l’électricité qui enregistre actuellement le taux de 91,5% atteindra les 95% en 2014, alors que le raccordement au gaz naturel atteindra d’ici à cette date les 58%.

    Cette vaste wilaya qui enregistre un taux de scolarisation de 97,47% est appelée à réaliser des bonds de qualité dans le domaine de l’enseignement supérieur puisque le nombre de places pédagogiques (8.000 actuellement) sera porté à 43.217 d’ici à 2014.

    La superficie agricole utile est passée, dans cette wilaya, de 269.711 hectares en 1991 à près de 300.000 ha en 2012 et les progrès sont de la même cadence dans les domaine de la Santé, de la Jeunesse et Sports, des Travaux publics, des Transports et de la Culture.

    La région est connue aussi pour ses sites touristiques de Boussaâda, ses dunes et sa vieille médina, le tombeau du célèbre peintre français converti à l’islam, Nasredine Dinet, le moulin Ferrero, la zaouïa d’El Hamel, la Kalaâ des Béni Hammad, ses ruines romaines ou ses peintures rupestres.

    La wilaya de M’sila, ce n’est pas uniquement un ensemble de localités soustraites aux wilayas de Médéa, Bordj Bou Arréridj, Sétif, Bouira et Batna lors du découpage administratif de 1974.


    C’est aussi Maâdid, Barhoum, Ben Srour et Ouled Derradj qui s’éveillent et qui se tournent vers un avenir prometteur.


    Khalida B. 20 08 2013


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