L’article 87 bis ne sera pas abrogé, mais amendé.» Sans surprise, l’option est ainsi maintenue et les discutions devront se tenir lors de la prochaine tripartie prévue d’ici à la fin de l’année, selon le ministre du Travail, qui s’exprimait dans un point de presse animé au terme de sa visite dans la wilaya d’Aïn Defla.
Et d’arguments, les pouvoirs n’en manquent pas, au grand dam des syndicats toutes chapelles confondues, qui n’ont eu de cesse d’appeler à son abrogation. Ainsi, pour Tayeb Louh, l’article 87 bis équivaut à la définition même du SNMG (salaire national minimum garantie).
« Ce que nous aurons à faire lors de la réunion de la tripartite en question, c’est d’apporter un amendement à l’article 87 bis, donc à la définition de celui-ci », annonce-t-il, sans plus de précisions. Rappelant que la Fonction publique était dirigée par décret jusqu’à l’année 2006, où les réformes entreprises lui ont donné un statut, et par ricochet, une augmentation de salaires des fonctionnaires, M. Louh a estimé que «la révision de l’article 87 bis est nécessaire pour le bon fonctionnement de la politique salariale du pays». «Nous voulons, avec tous nos partenaires, arriver à une solution qui sera acceptée par tout le monde, pour peu que celle-ci serve l’économie nationale», a ajouté le ministre.
«Sa révision est nécessaire pour le bon fonctionnement de la politique salariale du pays. Son amendement est nécessaire, mais son abrogation relève de l’impossible», conclut-il, notant que «d’aucuns évoquent l’article 87 bis sans réellement en connaître la teneur». Les syndicalistes apprécieront.
Pour rappel, après les multiples appels à son abrogation, notamment ceux émanant des organisations syndicales, trois groupes de travail chargés de l’examen de certains dossiers, dont le groupe d’évaluation de l’incidence financière induite par l’abrogation de l’article 87 bis et la prise en charge de la question dans le cadre de la prochaine révision de la loi sur le travail, ont été installés en octobre 2011. Cette décision avait été prise au lendemain de la 14e tripartite «gouvernement-UGTA-patronat» tenue en septembre 2011. L’UGTA avait demandé l’annulation de l’article en question afin d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs.
L’abrogation de l’article 87 bis demeure ainsi une doléance ancrée dans toutes les plateformes de revendications rédigées par les organisations syndicales. Pour ces dernières, si pour la revalorisation des salaires, le SNMG a été révisé ces trois dernières années à deux reprises, pour atteindre, à partir de janvier 2012, 18 000 DA, cela n’a pas contribué à améliorer les conditions de vie des Algériens. En fait, à défaut de modifier l’article de loi définissant le SNMG, les augmentations restent sans effet.
par Lyes Aït Saïd reporters dz 22/08/2013
Et d’arguments, les pouvoirs n’en manquent pas, au grand dam des syndicats toutes chapelles confondues, qui n’ont eu de cesse d’appeler à son abrogation. Ainsi, pour Tayeb Louh, l’article 87 bis équivaut à la définition même du SNMG (salaire national minimum garantie).
« Ce que nous aurons à faire lors de la réunion de la tripartite en question, c’est d’apporter un amendement à l’article 87 bis, donc à la définition de celui-ci », annonce-t-il, sans plus de précisions. Rappelant que la Fonction publique était dirigée par décret jusqu’à l’année 2006, où les réformes entreprises lui ont donné un statut, et par ricochet, une augmentation de salaires des fonctionnaires, M. Louh a estimé que «la révision de l’article 87 bis est nécessaire pour le bon fonctionnement de la politique salariale du pays». «Nous voulons, avec tous nos partenaires, arriver à une solution qui sera acceptée par tout le monde, pour peu que celle-ci serve l’économie nationale», a ajouté le ministre.
«Sa révision est nécessaire pour le bon fonctionnement de la politique salariale du pays. Son amendement est nécessaire, mais son abrogation relève de l’impossible», conclut-il, notant que «d’aucuns évoquent l’article 87 bis sans réellement en connaître la teneur». Les syndicalistes apprécieront.
Pour rappel, après les multiples appels à son abrogation, notamment ceux émanant des organisations syndicales, trois groupes de travail chargés de l’examen de certains dossiers, dont le groupe d’évaluation de l’incidence financière induite par l’abrogation de l’article 87 bis et la prise en charge de la question dans le cadre de la prochaine révision de la loi sur le travail, ont été installés en octobre 2011. Cette décision avait été prise au lendemain de la 14e tripartite «gouvernement-UGTA-patronat» tenue en septembre 2011. L’UGTA avait demandé l’annulation de l’article en question afin d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs.
L’abrogation de l’article 87 bis demeure ainsi une doléance ancrée dans toutes les plateformes de revendications rédigées par les organisations syndicales. Pour ces dernières, si pour la revalorisation des salaires, le SNMG a été révisé ces trois dernières années à deux reprises, pour atteindre, à partir de janvier 2012, 18 000 DA, cela n’a pas contribué à améliorer les conditions de vie des Algériens. En fait, à défaut de modifier l’article de loi définissant le SNMG, les augmentations restent sans effet.
par Lyes Aït Saïd reporters dz 22/08/2013
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