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Maroc/Israël : le gouvernement Netanyahu conseille à ses ressortissants d’éviter le royaume
Le bras de fer que se livrent les militaires égyptiens et les partisans des Frères musulmans, la Tunisie menacée par AQMI, la guerre civile en Syrie sont autant d’éléments ayant amené Israël à conseiller à ses touristes d’éviter ces pays. Le Maroc, pourtant calme, est également concerné par la même alerte. Le gouvernement de Netanyahu invite ses ressortissants à reporter leurs voyages à destination du royaume.
Le gouvernement de Tel Aviv craint pour la sécurité de ses touristes au Maroc. Hier, l’Unité antiterrorisme relevant de la tutelle du Premier ministre a lancé un avertissement aux Israéliens afin d'éviter de se rendre au Sinaï en Egypte, la Jordanie, la Tunisie, la Turquie et le Maroc pour le niveau élevé de menaces.
Le timing de l’alerte est la conséquence logique du contexte très belliqueux qui prévaut dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du nord, notamment les troubles en Egypte et la guerre déclarée entre l’Etat tunisien et les troupes d’Al Qaida au Maghreb islamique. Même si le royaume ne vit pas la même tension que les autres pays de la région, il est clair qu'il en subit les influences. L’annonce, vendredi, par le ministère de l'Intérieur du démantèlement d’une cellule présumée terroriste proche d’AQMI a, apparemment, contribué à intégrer le Maroc dans la liste des autorités israéliennes.
« Les voyages non-nécessaires à reporter »
Concernant le cas du Maroc, le message de l’Unité antiterrorisme invite ses ressortissants qui s’apprêtaient à célébrer les fêtes religieuses juives au royaume à « reporter » leurs déplacements. Le 4 septembre verra le début de l’année juive, une occasion propice pour de nombreux israéliens d'origine marocine à prendre la destination du Royaume chérifien.
En revanche en Europe ou d’autres lieux qualifiés par le communiqué de l'Unité de « sûrs », il est conseillé aux Israéliens d’apporter des modifications à leurs itinéraires de voyage et à leurs habitudes. Des mesures nécessaires afin de décourager les « terroristes opérant dans ces pays de tenter de les enlever », indique le texte.
A défaut d’une liaison aérienne directe entre Casablanca et Tel Aviv, les touristes israéliens à destination du Maroc sont contraints d'effectuer une escale en Turquie ou en Espagne. En 2004, Rabat a commencé à encourager la venue de touristes juifs d’origine marocaine.
Depuis, le nombre de ses nouveaux touristes israéliens est en nette progression. Des estimations, non officielles, avancent le chiffre de 5000 à 7000 par an. Signe de cette progression, le tour opérateur israélien Yambateva Voyage a ouvert, en 2009, un bureau à Marrakech, fruit d’un partenariat avec Maroc Tours.
Mohammed Jaabouk
Le bras de fer que se livrent les militaires égyptiens et les partisans des Frères musulmans, la Tunisie menacée par AQMI, la guerre civile en Syrie sont autant d’éléments ayant amené Israël à conseiller à ses touristes d’éviter ces pays. Le Maroc, pourtant calme, est également concerné par la même alerte. Le gouvernement de Netanyahu invite ses ressortissants à reporter leurs voyages à destination du royaume.
Le gouvernement de Tel Aviv craint pour la sécurité de ses touristes au Maroc. Hier, l’Unité antiterrorisme relevant de la tutelle du Premier ministre a lancé un avertissement aux Israéliens afin d'éviter de se rendre au Sinaï en Egypte, la Jordanie, la Tunisie, la Turquie et le Maroc pour le niveau élevé de menaces.
Le timing de l’alerte est la conséquence logique du contexte très belliqueux qui prévaut dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du nord, notamment les troubles en Egypte et la guerre déclarée entre l’Etat tunisien et les troupes d’Al Qaida au Maghreb islamique. Même si le royaume ne vit pas la même tension que les autres pays de la région, il est clair qu'il en subit les influences. L’annonce, vendredi, par le ministère de l'Intérieur du démantèlement d’une cellule présumée terroriste proche d’AQMI a, apparemment, contribué à intégrer le Maroc dans la liste des autorités israéliennes.
« Les voyages non-nécessaires à reporter »
Concernant le cas du Maroc, le message de l’Unité antiterrorisme invite ses ressortissants qui s’apprêtaient à célébrer les fêtes religieuses juives au royaume à « reporter » leurs déplacements. Le 4 septembre verra le début de l’année juive, une occasion propice pour de nombreux israéliens d'origine marocine à prendre la destination du Royaume chérifien.
En revanche en Europe ou d’autres lieux qualifiés par le communiqué de l'Unité de « sûrs », il est conseillé aux Israéliens d’apporter des modifications à leurs itinéraires de voyage et à leurs habitudes. Des mesures nécessaires afin de décourager les « terroristes opérant dans ces pays de tenter de les enlever », indique le texte.
A défaut d’une liaison aérienne directe entre Casablanca et Tel Aviv, les touristes israéliens à destination du Maroc sont contraints d'effectuer une escale en Turquie ou en Espagne. En 2004, Rabat a commencé à encourager la venue de touristes juifs d’origine marocaine.
Depuis, le nombre de ses nouveaux touristes israéliens est en nette progression. Des estimations, non officielles, avancent le chiffre de 5000 à 7000 par an. Signe de cette progression, le tour opérateur israélien Yambateva Voyage a ouvert, en 2009, un bureau à Marrakech, fruit d’un partenariat avec Maroc Tours.
Mohammed Jaabouk
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