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La facture des importations de blé grimpe à 1,39 milliard de dollars de janvier à juillet

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  • La facture des importations de blé grimpe à 1,39 milliard de dollars de janvier à juillet

    L'Algérie a importé pour 1,39 milliard de dollars de blés durant les sept premiers mois de 2013, des achats en hausse par rapport au 1,16 milliard de dollars enregistré durant la même période de 2012, a-t-on appris mercredi auprès des douanes.


    En volume, les importations de blé tendre et dur s'affichent également en hausse à 3,8 millions de tonnes de janvier à juillet contre 3,66 millions de tonnes durant la même période de l'année passée, selon les chiffres du centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

    Les achats de blé dur ont atteint les 870.000 tonnes pour un montant de 354.432 dollars, alors que ceux de blé tendre se sont chiffrés à 1,04 milliard de dollars pour des quantités de 2,92 millions de tonnes.

    En 2012, la facture d'importation de blés a reculé de 26% comparée à 2011 grâce à une bonne production céréalière qui avait atteint 5,12 millions de tonnes lors de la campagne 2011-2012.

    Les besoins de l'Algérie en céréales sont estimés à environ 8 millions de tonnes par an. L'Algérie est parmi les premiers importateurs de blé au monde, en raison d'une demande locale qui reste importante.

    Les principaux fournisseurs de l'Algérie en blé en 2013 sont pratiquement la France, le Canada et des Etats Unis d'Amérique.

    APS
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

  • #2
    Quelqu'un peut-il nous expliquer pourquoi l'OAIC s'entête à importer du blé français, alors que la compétitivité de celui-ci est loin d'égaler celle des pays de la Mer noire, par exemple ?

    Fournisseur régulier en blé des pays du pourtour méditerranéen, la France voit sa compétitivité s'effriter au profit des pays de la Mer Noire, à cause d'un taux de protéines insuffisant pour les importateurs.

    En terme de volume, la variation n'est pas très significative, mais elle l'est en terme de parts de marché, selon les analystes de l'Association générale des producteurs de blé (AGPB).

    Malgré des teneurs en protéines moyennes de 11,6% jugées "correctes", les blés français tendent à être moins sollicités par leurs clients réguliers qui ont remonté d'un cran leurs exigences qualitatives et se tournent plus volontiers vers les blés russes et ukrainiens dont la teneur en protéines est souvent supérieure et les prix plus compétitifs.


    Le Figaro
    20/07/2013
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

    Commentaire


    • #3
      Tout simplement le blé français est celui qui répond le mieux aux spécificité de la consommation algérienne. La baguette française consommée en Algérie ne peut pas se faire avec d'autre blés/
      Je ne sais pas si tu as remarqué les femmes algériennes parler du therme "fih el 3alk"!!!
      Blé français : les explications de Laid Benamor, président du Comité interprofessionnel des céréales
      Rafik Tadjer
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      Des cahiers des charges sur mesure pour favoriser des fournisseurs au détriment des intérêts de l’Algérie. Qu’en pensez-vous ?


      Les achats des blés en Algérie se basent sur plusieurs aspects, les modèles de consommation, la disponibilité des blés sur le marché mondial et leur adaptation aux technologies de transformation et les spécificités des blés locaux pour assurer une meilleure stabilité (régularité) de la qualité des farines destinées aux boulangers.

      Les caractéristiques des blés sont fixées et définies dans un cahier des charges. Ce dernier n’exclut aucune origine. Ce sont les aspects relatifs aux exigences physiques, technologiques, sanitaires et/ou phytosanitaires qui conditionnent les choix en matière d’importation.Une veille phytosanitaire est établie afin de minimiser les effets négatifs sur la santé du consommateur et sur les cultures (maladies, insectes,...)

      La qualité des autres origines (mer Noire) qui sont introduites ponctuellement en Algérie pourrait intéresser des opérateurs privés qui maîtrisent la technologie, et ce quand les prix d’achat permettent de compenser les écarts ; à titre d’exemple, un blé punaisé à 1% donne une farine de qualité médiocre quelle que soit la qualité de la protéine. Cette attaque des punaises peut parfois atteindre 2%. Cette dernière étant dégradée par les sécrétions salivaires de la punaise lors d’attaque en champ dans les zones de production.

      Dans quels cas l’Algérie fait-elle appel aux blés français ?

      Si les blés durs ont fait l’objet de travaux de recherche pour l’obtention d’une qualité correspondant à la fabrication des pâtes alimentaires; la qualité du blé tendre est très complexe. Les blés destinés à la boulangerie ne peuvent pas être utilisés en biscuiterie et vice versa. L’utilisation des blés en boulangerie dépend du type de pain consommé et des technologies utilisées dans le pays (un blé tendre considéré de bonne qualité en Syrie et/ou en Égypte entre dans la catégorie des blés impanifiables en Algérie). Chaque pays a son propre type de pain et chaque type de pain a ses propres exigences qualitatives.

      La baguette est d’origine française et a été mise au point en se basant sur une qualité de blé particulière où une technologie de transformation lui a été adaptée. L’Algérie a adopté ce type de pain et les exigences pour le fabriquer orientent naturellement à l’utilisation du blé français beaucoup plus simplement. Les autres origines doivent faire l’objet de coupage (cas des blés américains), de correction par des améliorants (cas d’autres origines)

      Quelles sont les spécifications techniques exigées par l’OAIC et ou se situent les contraintes ?

      La valeur meunière et la régularité de la qualité des blés sont des critères majeurs dans leur choix, de même que leur qualité sanitaire. Les blés doivent être de qualité saine, loyale et marchande, exempte de substances toxiques et de prédateurs vivants à tous leurs stades de développement.

      Les aspects sanitaires et phytosanitaires font l’objet d’une surveillance particulière et cela peut être exclu quelquefois, selon des origines à risque.

      L’Office des céréales n’exclut pas les origines, mais les exigences sanitaires font que certaines origines sont écartées par rapport aux exigences du pays pour protéger le consommateur et le terroir et ce, en fonction des années (conditions climatiques, insectes,…).

      A titre d’exemple, la présence de la punaise dans la région de la mer Noire fait que le blé peut faire l’objet de rejet par l’industrie de transformation. Les produits dérivés peuvent être conformes aux cahiers des charges mais la technique utilisée universellement pour l’appréciation de la qualité de la farine (W) ne permet pas la détection du défaut. Un blé punaisé peut donner une farine de qualité irréprochable au moulin, mais médiocre (impanifiable chez le boulanger), car il n’est détectable que pendant la fermentation panaire.

      Si on ajoute à cela la production locale qui est utilisée dans l’industrie en fonction de sa disponibilité, et non pas par rapport à ses aptitudes technologiques, en l’absence de capacités de stockage et d’une spécialisation de ces dernières, nous constatons que cela rendrait la tâche très délicate pour l’obtention d’une qualité stable et régulière recherchée par le consommateur.

      Toutes les origines respectant la réglementation nationale des céréales et le Codex Alimentarius sont les bienvenues en Algérie, toutefois nous devons nous doter de capacités de stockage par type de qualité et l’organisation de la distribution par rapport aux spécificités des minoteries.

      Les objectifs économiques restent cependant les principaux paramètres qui président à la conception des technologies de panification pour la recherche d’un pain satisfaisant le goût du consommateur algérien.
      http://www.***********.com/actualite...l-des-cereales
      Source TSA

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      • #4
        Rien de special si les prix sont abordables alors il faut anticipe les achats, ouala on doit respecter les dattes de l'import aussi, c'est un non évenement.

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        • #5
          nacera90

          Merci pour cet article qui jette, en effet, un éclairage pertinent sur les motivations de l'OAIC, motivations qu'on peut d'ailleurs partager ou pas. Car, mis à part les questions d'ordre hygiénique, faire passer une soi-disant tradition gustative devant des considérations de valeur nutritive et de concurrence des prix, je trouve cela plutôt moyen.
          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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